Médicaments: La production locale couvre plus de 70% des besoins nationaux

A. Z., Le Quotidien d’Oran, 10 mai 2022

Le chef de l’Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, au ministère de l’Industrie pharmaceutique, Reda Belkacemi, a affirmé que les médicaments fabriqués localement couvrent plus de 70% des besoins nationaux grâce à des bases réglementaires et législatives qui ont contribué à jeter les bases de la relance de l’industrie pharmaceutique algérienne.

«En un an et demi, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a été en mesure de mettre en place de nouvelles bases réglementaires et législatives qui ont joué un rôle majeur dans la relance de l’industrie pharmaceutique, qui a réalisé un bond en avant», a déclaré dans ce sens M. Belkacemi, lors de son intervention, hier, à l’émission «l’invité du matin» de la Radio chaîne ‘1′. «L’Algérie compte aujourd’hui réduire la facture des importations grâce aux investissements réalisés par 196 entreprises de production pharmaceutique et fournitures médicales», a-t-il indiqué. L’intervenant exhorte, ainsi, les médias à promouvoir la qualité des produits locaux qui correspondent aux standards internationaux et soutenir les campagnes de sensibilisation, ajoutant que «le moment est venu pour l’Algérie de s’appuyer sur son potentiel de recherche scientifique pour développer l’industrie pharmaceutique et de faire confiance au produit local, qui a joué un rôle majeur face à la pandémie du coronavirus».

Concernant l’insuline et les médicaments pour le traitement du cancer et des maladies rares, M. Belkacemi a expliqué que «ses services ont pris des mesures proactives pour remédier à la rareté de ces substances et réduire la volatilité, tout en accordant des programmes d’importation et en augmentant les quantités par rapport aux moyennes de la consommation normale».

D’autre part, M. Belkacemi a relevé que le Salon d’Alger, qui est le premier du genre autour de l’industrie pharmaceutique, prévu du 17 au 19 décembre à Dakar (Sénégal), organisé par le ministère de l’Industrie pharmaceutique en partenariat avec le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations impliquera environ 70 laboratoires et vise à pénétrer sur le marché africain.