18 partis se réuniront demain pour unifier leurs positions à l’égard des législatives

18 partis se réuniront demain pour unifier leurs positions à l’égard des législatives

El Watan, 18 mai 2012

Les dirigeants de dix-huit partis politiques devraient se réunir demain pour examiner un «projet de plateforme d’entente politique» sur la base duquel les formations concernées unifieront leurs positions à l’égard des résultats des législatives de 2012 qu’elles rejettent.

«L’initiative compte à présent 18 partis et la porte reste ouverte aux autres forces politiques qui souhaitent y adhérer», a précisé, à l’APS, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, dont le parti a abrité, mercredi, la réunion des dix premiers partis participant à l’initiative. Les dirigeants des partis concernés devraient se réunir demain au siège du Front de la justice et du développement (El Adala) pour examiner le «projet de plateforme d’entente politique» qui comprendra la réponse des partis membres de l’initiative aux résultats des échéances du 10 mai. Le premier groupe de partis adhérant à cette initiative compte le FNA, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Front de la justice et du développement (El Adala), le Front du changement (FC), le Mouvement El Infitah (ME), le Parti Jil Jadid (PJJ), le Parti El Fedjr El Jadid (PFJ), le Front de l’Algérie nouvelle (FAN), le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) et le Mouvement des nationalistes libres (MNL).

Le Parti des travailleurs (PT) et le Front des forces socialistes (FFS) devraient se prononcer incessamment sur leur adhésion ou pas à cette initiative. Le vice-président du MSP, Abderrezak Mokri, a indiqué à l’APS qu’il s’agissait d’une initiative coordonnée entre les différents partis politiques en vue de se concerter sur la «situation difficile» au lendemain des législatives. «Nous assumons, en tant que partis politiques, notre responsabilité dans le redressement de la trajectoire politique dans le pays en formant un front uni avec les partis qui rejettent les résultats (des législatives)», a-t-il ajouté. Le membre du bureau national chargé de la communication au PLJ a, pour sa part, précisé qu’il s’agissait d’une «démarche politique pacifique pour faire face aux dépassements enregistrés et remédier à la situation» après les législatives de 2012 qui «n’ont pas été dans le sens du changement positif», a-t-il estimé.
APS