Belkhadem: « Pas tous ceux qui appartiennent au F.I.S sont interdits de la politique »

Belkhadem critique les opposants de la charte de Bouteflika

« Pas tous ceux qui appartiennent au F.I.S sont interdits de la politique »

El Khabar, 24 août 2005

Le ministre d’état et représentant personnel du président Abdelaziz Bouteflika, M. Abdelaziz Belkhadem a démenti que la prohibition d’exercer la politique, incluse dans la charte de la paix et de la réconciliation nationale concerne tous les chefs et militants du Front islamique du salut dissous(F.I.S) .
Belkhadem a réitéré le refus de Bouteflika d’ égaliser les membres des groupes armés et les forces de sûreté, au sujet de la violation des droits de l’homme.
Dans le cadre d’une émission-télé spéciale sur la charte du président de la république, Belkhadem a parlé en sa qualité de secrétaire général du Front libération nationale (F.L.N) mais il a insisté que tout ce qu’il dit reflète l’opinion et les positions du Président Bouteflika.
Quant à l’exclusion des responsables du F.I.S de l’activité politique, en raison de leur appel au Djihad(combat), selon la teneur de la charte de la paix et de la réconciliation nationale, Belkhadem a précisé que « ceci ne concerne pas tous ce qui avaient adhéré à un parti donné dans des circonstances données ».
Il a ajouté « tous ceux qui sont impliqués dans l’appel au djihad contre la nation sont exclus de la politique, en raison du mal qu’ils ont fait aux algériens ». Le représentant du président a évoqué aussi la question de la disculpation des services de sûreté, dans le dossier des exactions et des disparition forcées; comme cité dans la charte, en disant que « l’introduction du projet met l’accent sur la nécessité de respecter les établissements de l’état et sur le fait qu’ils ont accompli leur rôle dans la protection des personnes et de l’état, indiquant par la même qu’il est impossible d’égaliser un acte légitime visant à protéger les personnes et les propriétés de l’état et leur agression « .
Pour ce qui est du dossier de disparus qui a été clôt par le Président Bouteflika, en proposant des indemnisations à leurs familles, Belkhadem a indiqué que « tous les pays ont vécu des crises et des semi-guerre civiles comme l’Algérie, maintenant, et après les mesures suggérées par le Président Bouteflika, il reste de savoir la vérité sur le sort des disparus, ce qui a été commencé par le ministre de l’intérieur.
Belkhadem a indiqué également qu’il est satisfait de l’expression de « tragédie nationale », ce qui signifie que les familles des terroristes et celles des victimes du terrorisme sont des victimes d’une même crise, mais a sévèrement critiqué ceux qui veulent semer la discorde sous la couverture des droits de l’homme et l’appel au refus de l’impunité.