Communiqué: Les contractuels déterminés plus que jamais
Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique
Conseil National des Enseigants Contractuel
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COMMUNIQUE N° 01
GREVE DE LA FAIM
LES CONTRACTUELS DETERMINES PLUS QUE JAMAIS
Pour le premier jour de la grève de la faim, une vingtaine d’enseignants contractuels, hommes et femmes, venus des différentes wilayas du pays, notamment Boumerdés, Alger, Bejaia, M’sila, Djelfa, ont répondu favorablement à l’appel à la grève de la faim annoncée par le Conseil National des Enseignants Contractuels, suite au silence du ministère de l’éducation.
Déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, les grévistes souhaitent que leur situation soit positivement prise en charge par la tutelle.
La représentante du Conseil a notamment déclaré : « Le pays bénéficie en 2008, et depuis des années, de ressources inégalées dues à la manne pétrolière qui a atteint des sommets inédits. Aujourd’hui l’Algérie n’est plus confrontée à la pénurie financière mais le peuple algérien est toujours confronté à la misère sociale. Il n’est pas acceptable qu’en 2008 nous restions contractuels, beaucoup depuis quatorze ans au prétexte qu’il n’y aurait pas de postes budgétaires ! C’est un argument inadmissible alors que ces gens condamnés à la précarité sont payés sur le budget de l’Etat. Ces enseignants sont la crème du pays ».
Une gréviste, la jeune Wahiba, enseignante de langue arabe pendant 8 ans, a tenu à apporter son témoignage. Cette enseignante rescapée de la tuerie de Raïs a bravé tous les dangers dans le but d’éduquer et former nos enfants, aujourd’hui elle est en chômage. Comment peut-on traiter de la sorte ces éducateurs ? Comment peut-on ainsi limoger abusivement ces cadres qui façonnent les générations futures ?