L’observatoire des violences faites aux femmes s’indigne

COMMUNIQUE

LES MEMBRES DE l’OVIF S’INDIGNENT

Suite à l’information relayée sur le viol à Oran, d’une camerounaise sans papiers, en date du 02 janvier 2014. Suivi du refus de la sureté et de la gendarmerie d’enregistrer la plainte de la victime, lorsqu’elle s’est présentée la première fois ;
Les membres de l’observatoire des violences faites aux femmes, s’indignent du comportement HONTEUX de la police et de la gendarmerie d’Oran.
Afin que pareils comportements qui font honte à nos institutions, ne se reproduisent.
Les Plus hautes autorités sont interpelées pour prendre toutes les mesures qui s’imposent.
Il est expressément ATTENDU que des réponses soient données sur l’attitude des services de sécurité qui ont manqué à leur devoir, pour lequel le contribuable attend le maximum, ainsi que sur les circonstances qui ont permis ce manquement.
Il est impératif de rappeler au ministre de la justice, les priorités de l’action publique qui doit se mettre en marche avant de profiter de la situation irrégulière des victimes, et les soumettre à mandat de dépôt sous prétexte qu’elles se trouvent en situation irrégulière.
Les migrants (es) ont droit à la protection de tous les services de sécurité confondus, tant qu’ils se trouvent sur le sol algérien. Il s’agit là du devoir de l’État, auquel il ne peut se soustraire.

Le Porte Parole
de L’OVIF
Cherifa Kheddar
17 janvier 2014