Le taux de chômage baisse à 9,8%, selon l’ONS

Plus de 600 000 nouveaux travailleurs en 2013

Le taux de chômage baisse à 9,8%, selon l’ONS

Le Soir d’Algérie, 2 janvier 2014

Le chômage régresse encore selon les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS). Cité mardi dernier par l’Agence nationale de presse, l’ONS indique que le taux de chômage a baissé à 9,8% en septembre dernier, par rapport à la même période de 2012.
Se basant sur l’enquête sur l’emploi qu’il effectue annuellement auprès des ménages, l’office relève «une régression du volume de la population en chômage de 78 000 en septembre 2013 par rapport à septembre 2012, ce qui a eu pour conséquence de réduire le taux de chômage à 9,8%».
Ainsi, l’enquête de l’ONS a noté que «la situation du marché du travail en septembre 2013 se caractérise essentiellement par une augmentation en volume de la population occupée du moment, soit un différentiel de 618 000 occupés par rapport à la même période en 2012».
En d’autres termes, l’Algérie compterait plus de 600 000 nouveaux travailleurs en 2013. Ce qui s’inscrirait dans la tendance évoquée récemment par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, soit un rythme de création d’emplois de l’ordre de 800 000 par an. Néanmoins, la nature de ces nouveaux emplois et le secteur d’activité dans lequel ils ont été créés restent à bien cerner. A ce propos, l’ONS a tenu à préciser que cette enquête et ses résultats reflètent «une situation du marché du travail à un moment donné» et se fonde sur le principe de la population active du moment, issu des recommandations du Bureau international du travail (BIT). Notons que cette diminution du taux de chômage se poursuit depuis plusieurs années, ce taux était de 10% en 2011. Toutefois, et même si le taux de chômage des universitaires a baissé de 21,4% en 2010 à 16,1% par la suite, la diminution reste à relativiser concernant les jeunes.
Et ce dans le contexte où les divers dispositifs d’insertion professionnelle, les incitations proposées aux administrations et entreprises économiques ainsi que le plan d’éradication de l’informel n’ont pas encore complètement prouvé leur efficacité.
Chérif Bennaceur