Les investissements en Algérie draineront entre 50 et 70 milliards de dollars durant la prochaine décennie

Selon un rapport américain sur les secteurs pétrolier et gazier

Les investissements en Algérie draineront entre 50 et 70 milliards de dollars durant la prochaine décennie

 

Par Lyès Ibalitène, La Tribune, 25 mars 2004

Les investissements dans les secteurs du gaz et du pétrole durant la prochaine décennie seront de l’ordre de 50 à 70 milliards de dollars, selon les prévisions du Centre de recherches spécialisées à Houston (Etats-Unis), dont le rapport publié par la revue londonienne El Hawadeth a été repris par l’APS. Selon le même rapport, ces investissements feront de l’Algérie l’axe économique le plus important en Afrique du Nord, grâce à ses réserves minières étalées sur les deux tiers de la superficie du pays. Ce qui a d’ailleurs permis l’augmentation de ses réserves de pétrole à 43 milliards de barils. Pour avancer ces chiffres, le Centre de recherches spécialisées à Houston s’est basé sur des études d’expertise relatives à la nature des gisements de pétrole et de gaz algériens, au développement de nouveaux gisements découverts récemment, notamment dans le bassin de Hassi Berkine, dans le grand erg oriental, à Illizi et à Reggane ainsi qu’aux infrastructures et au réseau d’oléoducs et de gazoducs.Les projets réalisés ces dernières années par l’Algérie sont, dans ce sens, mis en exergue par le centre américain qui évoque l’impact de ces réalisations sur la capacité de production pétrolière. Laquelle production est passée de 1,4 million de barils par jour en 1997 à 1,9 million de barils par jour en 2000, en attendant d’atteindre les 2,4 millions de barils par jour durant l’année 2004, c’est-à-dire un chiffre bien au-delà des prévisions.Quant à la production de gaz, elle évolue, selon le rapport américain, en parfaite harmonie avec les développements des gisements et projets de In Salah, In Amenas, Gassi Touil et les nouveaux projets. D’où la nette évolution de cette production et les prévisions qui en découlent. Avec des réserves deux fois plus importantes que celles de la mer du Nord, la position de l’Algérie gagnera automatiquement sur la carte des pôles de production énergétique, ajoute le rapport en guise de conclusion.

L. I.