Des officiers du DRS détachés auprès de l’Office central de répression de la corruption

Des officiers du DRS détachés auprès de l’Office central de répression de la corruption

Farouk Djouadi, TSA, 18 juin 2013

Des agents et des officiers de la police judiciaire relevant du ministère de la Défense nationale seront affectés à l’Office central de répression de la corruption (OCRC), rattaché au ministère des Finances. Le détachement de ces éléments de la gendarmerie et du Département du renseignement

et de la sécurité (DRS) auprès de l’OCRC a fait l’objet d’un arrêté ministériel publié dans le dernier numéro du Journal officiel, en date du 22 mai. L’arrêté a été signé par Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, et Karim Djoudi, ministre des Finances. Depuis quelques mois, le DRS est impliqué dans les enquêtes sur la corruption.

L’OCRC, créé en 2011 par décret présidentiel, n’est devenu opérationnel qu’en mars dernier. Le siège de cette entité dirigée par Abdelmalek Sayeh est situé à Hydra, sur les hauteurs d’Alger, et a été inauguré il y a quelques mois par le ministre des Finances.

L’office est chargé de collecter, centraliser et exploiter toute information permettant de détecter et de lutter contre les actes de corruption. Il est chargé aussi de procéder à des enquêtes sur des faits de corruption et d’en déférer les auteurs devant la juridiction compétente.

En plus des éléments de la police judiciaire relevant des ministères de l’Intérieur et de la Défense, l’OCRC compte dans sa composante des agents publics ayant des « compétences avérées » dans la lutte contre la corruption, lit-on dans le décret présidentiel n°11-426.