Attractivité pour les IDE: L’Algérie classée troisième en Afrique

Attractivité pour les IDE

L’Algérie classée troisième en Afrique

El Watan, 28 mars 2018

L’Algérie a été classée troisième en Afrique en termes d’attractivité pour l’investissement étranger.

L’Africa Investment Index (AII) ou Indice africain pour l’investissement, qui calcule chaque année le degré d’attractivité des pays africains pour les IDE, a été publié hier par le cabinet Qantum Global, qui place le Maroc en tête des économies les plus attractives en Afrique et les plus ouvertes au Doing business, suivi en deuxième position par l’Egypte, puis en 3e l’Algérie.

Ce classement repose sur six critères, à savoir : la croissance économique, les risques, le climat des affaires, la démographie et le capital social. Selon l’indice en question, «l’amélioration du profil de risque, conjuguée à une forte liquidité, à l’environnement des affaires, à la démographie et au bilan du capital social» sont autant de facteurs qui ont permis de hisser l’Algérie à la troisième place en 2017, contre une septième position en 2016. Concernant le facteur risque, l’AII considère que l’Algérie «s’est améliorée en raison des efforts substantiels pour maintenir une position financière extérieure solide, avec un très faible niveau d’endettement extérieur et des réserves de change significatives».

Le plus grand pays d’Afrique est toutefois classé, en termes de risque pour l’investissement et l’environnement des affaires, à la quatrième position après le Botswana, le Maroc et le Nigeria. Le Maroc, cinquième économie africaine, est qualifié de destination la plus attractive en Afrique pour les IDE, «en raison de sa croissance économique solide, de son positionnement géographique stratégique, de l’augmentation des investissements directs étrangers, de la dette extérieure, des facteurs de capital social et de l’environnement général favorable», commente le rapport en notant que le premier pays de la liste a «constamment réussi à attirer un flux de capitaux étrangers, en particulier dans les secteurs bancaire, touristique et énergétique, et à travers le développement de l’industrie».

Selon l’Indice africain pour l’investissement, les cinq premiers pays africains du classement, dont l’Algérie, ont attiré un total de 12,8 milliards de dollars en 2016. L’AII remarque que les économies africaines «se tournent vers la diversification pour stimuler le développement industriel et attirer des investissements dans les secteurs stratégiques non pétroliers».

Nadjia Bouaricha