Affaires de l’autoroute Est-Ouest et Sonatrach 1 : Reprise des procès les 19 avril et 7 juin

Affaires de l’autoroute Est-Ouest et Sonatrach 1 : Reprise des procès les 19 avril et 7 juin

par R.N., Le Quotidien d’Oran, 1er avril 2015

Les procès des affaires de l’«autoroute Est-Ouest» et de «Sonatarch 1» sont respectivement programmés par le tribunal criminel d’Alger pour le 19 avril et le 7 juin prochains, a-t-on appris hier au tribunal d’Alger. Le tribunal criminel d’Alger a enrôlé ces deux affaires dans la session criminelle 2015, a-t-on constaté sur le tableau d’affichage à la cour d’Alger. Le premier procès, celui de l’affaire dite «autoroute Est-Ouest», est prévu le 19 avril prochain.

Il sera dirigé par le président du tribunal, Hellali Tayeb, avec comme conseillers-assesseurs, Hamadouche Ahmed et Hadj Mihoub Sidi Moussa. Le second procès, celui de l’affaire dite «Sonatrach 1», programmé pour le 7 juin prochain, aura comme président, Reggad Mohamed, alors que les assesseurs-conseillers sont Bouhamidi Nadia et Mansouri Hakim. Ces deux procès ont été reportés par le tribunal criminel d’Alger lors de la précédente session criminelle pour absence d’avocats de certains prévenus dans le premier procès et de témoins pour l’affaire «Sonatrach 1». Le procès de l’affaire dite de l’autoroute Est-Ouest a été reporté mercredi dernier à la prochaine session criminelle du fait de l’absence au tribunal de l’avocat du principal accusé dans cette affaire, Medjdoub Chani. Celui-ci a refusé que le tribunal lui désigne un avocat d’office. L’affaire porte sur des faits de corruption et octroi de commissions dans la passation de marchés publics pour la réalisation du projet autoroutier «Est-Ouest», sur 1.216 km. Les avocats de la défense ont, par ailleurs, obtenu gain de cause dans le report du procès de l’affaire «Sonatrach 1», en basant leur argumentaire sur l’absence de témoins à cette audience. L’absence de témoins importants dans ce procès, dans lequel sont impliquées 19 personnes, dont l’ex-PDG du groupe, Mohamed Meziane, a été décisive dans la décision de report à la prochaine session criminelle du tribunal d’Alger.

Les avocats de la défense avaient réclamé, rappelle-t-on, la présence de 38 témoins absents sur les 108 témoins de ce procès. Ils ont estimé que le procès ne pouvait se tenir en l’absence des témoins dans cette affaire.