La nouvelle guerre d’Algérie
ÉDITIONS LA DÉCOUVERTE
Djallal Malti
LA NOUVELLE GUERRE D’ALGÉRIE
Dix clés pour comprendre
Préface de José Garçon
Depuis 1992, l’Algérie est déchirée par une nouvelle guerre qui ne dit pas son nom. Elle aurait déjà fait plus de 100 000 victimes et semble ne devoir jamais finir. En France et en Europe, les opinions s’indignent et les manifestations de solidarité se multiplient. Mais elles restent encore entravées par l’insuffisance de l’information et surtout par les discours qui s’opposent pour tenter d’expliquer les causes de ce drame. La plupart des analyses proposées par les médias soulignent la responsabilité première des groupes terroristes islamistes, mais d’autres voix – notamment celles des ONG de défense des droits de l’homme – incriminent également celle du pouvoir, accusé de violations massives des droits de l’homme, voire de manipulations des groupes terroristes.
D’où un sentiment général de confusion et d’impuissance face à ces informations contradictoires où semblent se mêler indissolublement a prioris idéologiques et faits jamais vraiment établis. Pourtant, si la réalité algérienne est particulièrement complexe, elle n’est pas indéchiffrable, pour autant que l’on dispose des bonnes clés. Celles que, précisément, le journaliste Djallal Malti – qui suit l’actualité algérienne depuis plusieurs années – propose dans ce petit livre. Après une préface de José Garçon analysant le mode de fonctionnement très singulier du pouvoir algérien, Djallal Malti apporte des réponses précises et argumentées aux questions le plus souvent posées par les observateurs :
- Le régime algérien est-il une dictature ou une démocratie naissante ?
- La presse algérienne est-elle indépendante ?
- Quel est le projet politique de l’islamisme radical algérien ?
- Quelle est la responsabilité des groupes armés islamistes dans la violence ?
- Quelle est la responsabilité des forces de sécurité et des milices dans la violence ?
- Quel rôle joue la dimension économique (corruption, rente pétrolière, pressions du FMI) dans la poursuite de la guerre civile ?
- Quel est le projet social du pouvoir ?
- Pourquoi les démocrates algériens sont-ils divisés ?
- Pourquoi la communauté internationale – et en particulier la France – reste-t-elle si passive face au drame algérien ?
- Que peut-on faire ici concrètement pour venir en aide au peuple algérien ?
Djallal Malti, journaliste indépendant, a été responsable du bureau « Moyen-Orient » de Reporters sans frontières.
José Garçon, journaliste à Libération, est une spécialiste reconnue du dossier algérien.
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