F. Gèze: France-Algérie: business, fric et chantage
François Gèze, DG des Editions La Découverte, à Libre Algérie
France – Algérie : business, fric et chantage
Propos recueillis à Paris par Merwane Andaloussi, Libre Algérie, 5-18 juin 2000
François Gèze, ingénieur de formation, est venu au monde de l’édition par la grâce de son militantisme. Anti-impérialiste convaincu et militant engagé pour la défense des causes justes dans le monde, il s’est naturellement intéressé à l’Algérie. Un intérêt qui fait de lui un des fins connaisseurs du sujet au sein de l’intelligentsia française. Dans cet entretien il évoque l’ambiguïté des relations franco-algériennes fondées sur les réseaux, l’argent et les coulisses. Il explique aussi la position de la classe politique ainsi que celle des intellectuels de son pays vis-à-vis de la crise algérienne. Une position essentiellement déterminée par de fausses représentations de la réalité de l’histoire algérienne. A sa lecture, on comprend que les «éradicateurs» en sont les produits et les vecteurs.
Libre Algérie : Votre formation ne vous prédestinait pas à devenir éditeur ; pouvez-vous nous raconter comment vous vous êtes retrouvé à la tête des éditions La Découverte ?
François Gèze : Eh bien, disons que c’est par un parcours plutôt militant. Avant, je travaillais comme ingénieur économique, mais j’étais aussi militant de longue date du CEDETIM avec le Centre d’études anti-impérialiste qui a été créé en 1969. Nous faisions tout un travail et d’activités vers le tiers-monde. A l’époque, nous avons créé un comité de solidarité avec le Chili et l’Argentine. Je m’occupais dans ce cadre-là d’une collection du CEDETIM aux Editions François Maspero. C’est donc un concours de circonstances qui a fait qu’en 1980, François Maspero voulait quelqu’un qui vienne l’aider pour travailler dans sa maison ; eh bien, j’y suis allé. Après, on s’est bien entendu. Quand il voulait partir, il m’a confié la direction de sa maison qui est devenue La Découverte en 1983. Et comme c’est un métier qui me passionnait, j’ai continué.
Vous avez édité un certain nombre de livres sur l’Algérie, aussi bien sur l’histoire que sur l’actualité ; peut-on savoir quels sont les critères qui guident vos choix ? Et vous arrive-t-il de commander des ouvrages quand vous en ressentez la nécessité ?
Effectivement, j’ai publié pas mal de livres sur l’Algérie, on doit avoir une quinzaine d’ouvrages divers. Pourquoi cet intérêt pour l’Algérie ? Je ne connaissais pas très bien l’Algérie au début des années 80. J’étais comme tout le monde, comme tous les militants de la gauche français anti-impérialistes. Mais c’était la tradition de la maison, François Maspero avait créé sa maison en 1959 pour d’abord lutter contre la guerre d’Algérie. Tous les livres qu’il a publiés dans les années 59, 60 et 61 ont joué un rôle important. Tous ses livres étaient interdits. Après l’indépendance, François Maspero a poursuivi ses relations avec des intellectuels et des écrivains algériens. Il a publié quand même beaucoup de monde, et naturellement, j’ai repris cet héritage. C’est cela qui m’a donné l’occasion de rencontrer Mouloud Mammeri au début des années 80. C’est une rencontre qui m’a beaucoup marqué. François Maspero a publié Poèmes kabyles anciens, la Grammaire berbère, les Isefra… Cela m’a permis de découvrir un monde que je ne connaissais pas, celui de la culture berbère et au-delà, parce que Mouloud Mammeri était plus qu’un ethnologue ou un grand spécialiste de la culture berbère, c’était aussi un homme engagé dans les combats de l’Algérie moderne, il était en plus un homme modeste, enfin… Mouloud Mammeri était ma porte d’entrée sur l’univers de l’Algérie. Je garde un souvenir ému de mes rencontres avec lui. Si j’avais connu l’Algérie par d’autres personnes, ce ne serait pas passé de la même façon. De fil en aiguille, je m’intéressais à ce qui se passait en Algérie. C’était l’ère Chadli et puis là-dessus est arrivé octobre 1988. Evidemment, j’étais bouleversé comme beaucoup de Français de ce qui se passait là-bas. Moi, je commençais à comprendre grâce à Mammeri et à d’autres ce qui se passait dans ce pays-là, c’était un régime profondément malade et qui rendait malade la société. Donc, on pouvait comprendre les origines de la révolte de 1988. Du coup, cela m’a rendu plus sensible à l’écart dans le niveau d’information qui existait en France sur la société algérienne et son histoire récente et la réalité dont je pouvais avoir connaissance puisque j’ai voyagé plusieurs fois à ce moment-là en Algérie. Donc, j’étais estomaqué de voir que ce qu’on racontait en France sur l’Algérie n’avait rien à voir avec ce qui se passait sur le terrain. C’est à partir de ce moment que je mes suis dit que ça serait important d’arriver à publier les ouvrages qui contribuent à faire connaître la vérité.
Je considère, je parle bien sûr d’un point de vue français, qu’il y a une histoire commune entre les deux pays comme chacun sait. Que les 130 ans de colonisation sont toujours présents dans les quarante ans qui ont suivi l’indépendance. Donc, le destin et le sort de ces deux pays, ces deux peuples sont liés profondément. L’Algérie n’est pas un pays étranger comme les autres. Je ne dis pas cela au sens péjoratif. Les Algériens ont énormément apporté à la société française et inversement. Il y a là-dedans beaucoup de nouds de l’histoire, je dois dire qu’un chercheur m’a beaucoup aidé à découvrir tout ça dans les années 80. Il s’agit de Benjamin Stora. Il était l’un des rares à s’intéresser à l’histoire du mouvement national, à l’histoire de la guerre, et à ce que cette guerre avait provoqué dans la société française. Je crois que c’était en 1991-92 que j’ai publié son livre sur lequel j’ai beaucoup travaillé avec lui. La Gangrène et l’Oubli qui essaye de montrer justement à quel point il y a eu occultation du souvenir de la guerre et des atrocités commises par les militaires et les autorités françaises pendant les sept années de la guerre d’indépendance. Ces atrocités ont été étouffées, occultées, amnistiées alors que ça continuait à travailler, d’où le terme de gangrène qui fait référence au livre qui a été publié à l’époque, mais c’est aussi quelque chose qui contribue à pourrir la société française. J’avais aussi publié un autre livre qui m’avait beaucoup frappé, mais qui a eu moins de succès. Il s’appelait Arabicide, écrit par le journaliste Fausto Diudicelli qui a fait une enquête sur les meurtres d’Arabes en France. C’était une enquête absolument terrifiante. Entre 1974 et la fin des années 80, il y avait énormément de meurtres, souvent des bavures policières ou des gens qui tiraient du haut de leur HLM sur d’autres gens. On en a compté 70 ou 80 meurtres, ce qui est absolument considérable. L’auteur s’est intéressé sur la motivation des assassins et comment la société les traitait. Une des choses qu’il avait constatées est que tuer un Arabe valait cinq ans de prison, c’était le tarif. Ce qui est épouvantable. L’autre chose qu’il avait constatée est que même les jeunes policiers de 20-25 ans qui commettaient des bavures en tirant sur un Arabe se conduisaient dans les années 80 comme les soldats français s’étaient conduits dans les djebels durant la guerre d’indépendance, c’est-à-dire, grosso modo, les «bougnoules on peut les tirer», c’était cela leur philosophie. Les fellagas, comme disaient les militaires français, on peut les tuer, on peut les torturer, etc.
Cette mémoire était là, souterraine, cachée et elle s’est traduite dans les années 70-80 par le fait qu’on puisse tuer impunément des gens parce qu’ils sont «Arabes». Et en creusant plus, c’était Algériens qu’il fallait comprendre. A chaque fois c’était Algérien. Et chaque fois, la référence à la guerre d’Algérie revenait, même si c’était des Turcs qu’on assassinait. C’est l’une des choses qui m’avaient beaucoup frappé. Je me suis dit, à mon modeste niveau d’éditeur, qu’il fallait faire connaître des travaux qui permettraient de crever cet abcès. Le livre de Benjamin Stora a donc joué un rôle très important. Il était l’un des premiers à mettre sur le tapis des choses longtemps ignorées. Il y a eu aussi le livre de Pierre Vidal Naquet, les petits bouquins d’histoire de Stora de la colonisation jusqu’à l’Algérie indépendante.
Pas mal de livres comme ceux-là qui permettent d’apporter des éclairages sur les relations franco-algériennes sur une longue période.
Ça reste aujourd’hui pour moi une tâche majeure. Malheureusement, même s’il y a eu des progrès, même si des événements comme le 17 octobre 1961 sont revenus à la mémoire et des gens se battent pour faire connaître ce qui s’est passé ce jour-là et faire assumer à l’Etat français ses responsabilités. Cet Etat a été responsable d’une centaine de morts. Même s’il y a tout ça, il reste encore du chemin à faire.
Nous avons l’impression que la confrontation entre éradicateurs et réconciliateurs en Algérie depuis 1992 a trouvé un prolongement en France, notamment dans le monde de l’édition. Comment expliquez vous cela ?
Dans le monde de l’édition non, on va dire plutôt dans le monde des médias en France.
Effectivement, vous avez raison de dire que ce débat qui a traversé la classe politique et intellectuelle et l’ensemble de la société algérienne s’est répercuté en France, et je dirai même qu’il date bien avant 1992 puisqu’il a été posé dès 1989. La légalisation du FIS a donné lieu à des débats très forts en Algérie qui ont tout de suite fait écho dans la société française. Et c’est vrai que l’interruption des élections en janvier 1992 a donné lieu, par la nature violente de cette réaction du pouvoir, à des positions très tranchées. Toute une partie de l’intelligentsia française a finalement approuvé le coup d’Etat militaire, au motif que l’islam est le mal absolu. Cela renvoie à des débats franco-français sur la laïcité, sur une certaine vision de l’autre, de l’étranger. Moi je dis très fondamentalement, qu’il s’agit là d’une incapacité de la vieille tradition laïque et républicaine française, qui avait beaucoup de conflits au cours des deux siècles passés, de prendre en compte l’altérité contemporaine en général, c’est-à-dire celle des autres sociétés marquées par d’autres cultures, par d’autres religions.
S’agissant très particulièrement de l’Algérie, qui est une société musulmane, cette affaire-là que l’Algérie abrite un peuple qui se réfère à l’islam, cela est quelque chose que les Français n’ont pas intégré, je dis les Français en général, et les républicains laïques militants en particulier. Cela est véritablement l’héritage de la colonisation. Pendant la colonisation, le peuple algérien était un peuple de seconde zone. L’une des fonctions de la colonisation était d’étouffer cette dimension culturelle fondamentale du peuple algérien. Moi, je dis que c’est cette racine historique très profonde qui ressort aujourd’hui. Et là on voit des intellectuels, sans bien connaître la société algérienne, découvrir tout d’un coup des militants islamistes virulents, farouches, les discours très agressifs de Madani et Benhadj mettant en avant des paroles religieuses, etc. Cela était quelque part un bouleversement complet. Il y a une deuxième explication, celle-là renvoie à la vision qu’avait la France de l’Algérie indépendante. Et là aussi, j’étais sidéré d’une certaine façon, car moi-même j’étais pris dans ces représentations des années 60-70 où la majorité des intellectuels français et la gauche française soutenaient le gouvernement et le régime algériens parce qu’ils se réclamaient des mêmes valeurs socialistes, laïques, etc. Donc, c’est cela qui était vu par les intellectuels français sans voir qu’en fait il y avait des références à l’islam, mais on n’en tenait pas compte même quand c’était dans le discours des dirigeants du régime, on ne voulait ni entendre ni voir. On voulait seulement entendre socialisme, non alignés, etc. Tout ça entrait dans un système de représentation où l’islam n’avait pas sa place. Les gens qui n’ont pas suivi et qui sont restés sur ces idées-là étaient plus indulgents avec le régime algérien parce qu’il y avait une certaine culpabilité concernant la guerre d’indépendance que beaucoup d’entre eux n’avaient pas soutenue. Ils étaient soit du mauvais côté, soit neutres. Du coup, ils en ont rajouté dans la bénédiction du régime, dans une ignorance et un aveuglement volontaires sur la nature de ce régime qui était quand même fondé sur le coup d’Etat, le double coup d’Etat, celui de l’assassinat de Abane Ramdane et celui de juillet 1962, celui de juin 1965. Pendant des années, la représentation dominante de l’Algérie en France était celle d’un pays non aligné qui faisait de l’autogestion, du socialisme. C’est ce qui a fait que pour beaucoup, octobre 1988 était comme un tonnerre dans un ciel serein. Tout d’un coup, on ne comprenait plus pourquoi les jeunes se révoltaient contre les militaires, pourquoi les militaires tiraient à la mitrailleuse lourde sur les jeunes. Ils ont encore moins compris quand, après cela, ils ont vu des manifestations du FIS avec des centaines de milliers de personnes dans les rues. Donc, c’est toute cette histoire de fausses représentations de la réalité de l’histoire algérienne qui font qu’une partie de la classe intellectuelle française a spontanément épousé le discours de ceux qui en Algérie se définissaient comme éradicateurs et qui disaient que le mal absolu ce sont les organisations politiques qui se réclament de l’islam, le FIS plus précisément.
Comment expliquez-vous l’ambiguïté des relations algéro-françaises au niveau officiel ?
Cela est un autre élément de l’analyse qui renvoie aux rapports intergouvernementaux. Il y a des points communs par rapport à la classe intellectuelle en général. Eh bien, les socialistes qui sont au pouvoir au cours des vingt dernières années viennent de l’ancienne SFIO dont chacun sait qu’elle n’avait pas été à la pointe du combat anticolonialiste, c’est le moins qu’on puisse dire. Guy Mollet, c’était lui qui avait fait voter les pleins pouvoirs. Mitterrand lui-même, qui était ministre de la Justice puis ministre de l’intérieur pendant la guerre d’indépendance, était clairement du côté opposé à celui des combattants nationalistes algériens. Il y a donc une espèce de culpabilité assez profonde de tout un courant de la gauche française, du Parti socialiste plus particulièrement, et d’une certaine façon du Parti communiste puisqu’on sait que ce parti a mis du temps à reconnaître la légitimité de la lutte de libération et qu’il n’a jamais été bien clair. Donc, on en rajoute dans le silence, et que les Algériens font ce qu’ils veulent, et du coup on va couvrir, on ne va pas creuser, on préfère rester aux relations d’Etat à Etat, aux conférences internationales où les Algériens ont développé une diplomatie très puissante et efficace. Tout cela fonctionnait très bien et permettait de fermer les yeux sur la réalité sociale, économique et culturelle de l’Algérie. Il y a un second facteur qui a joué un rôle important, c’est l’argent. L’Algérie est un des premiers clients et fournisseurs de la France. Le commerce entre les deux pays est très important. Et là, il y a beaucoup de business en jeu. Il est de notoriété publique que le commerce extérieur donne lieu à des commissions très importantes qu’on peut évaluer à plusieurs milliards de francs par an et qui vont dans les poches des dignitaires du régime depuis très longtemps, surtout durant l’ère Chadli. Ce système s’est développé à tel point que c’est l’une des explications fondamentales de la durabilité du régime militaire algérien. Il est fondé sur le contrôle à la captation des ressources liées au commerce extérieur au détriment du peuple. Il utilise cela à la fois pour entretenir des clientèles politiques et pour s’enrichir. Je ne peux pas imaginer qu’il n’y ait pas de contrepartie du côté français également. Les gouvernements français de ces vingt dernières années ne sont pas dupes et savent qu’il y a de l’argent qui circule des deux côtés. Il y a de l’argent qui va en Algérie et qui revient en France. On connaît tous les histoires d’hôtels et des choses comme ça. Simplement ça, c’est la partie légèrement apparente de l’iceberg. Je pense qu’il y a des complicités fortes de ce côté-là entre certains courants de la classe politique française, tous bords confondus, et le régime algérien. Ce facteur pèse lourdement pour bloquer les relations dans un sens qui serait plus respectueux de la société et d’une vraie démocratie en Algérie. Il y a aussi deux autres facteurs qui entrent en jeu. Le premier, c’est que l’ensemble de la communauté internationale a délégué la France sur la question des relations avec l’Algérie, c’est tout à fait frappant. J’ai pu constater à maintes reprises que dans les instances internationales, qu’il s’agisse du G7, de l’OCDE, du FMI et de tous ces organismes de concertation entre les grandes puissances, ce que disent tous les partenaires de la France : le «dossier» algérien avec toutes ses complications, ses embrouilles, on fera ce que dira la France. Dans l’Union européenne par exemple, l’Allemagne, qui aurait pu jouer un rôle important puisqu’elle n’était pas prise dans une relation historique malsaine avec l’Algérie, se rallie et se cache derrière la position française. Cela est très préoccupant. Le deuxième facteur, qui a joué fortement ces dernières années, c’est cette question du terrorisme. On a vu comment lorsqu’en 1995-96, des attentats ont été commis et attribués à l’époque aux GIA dans Paris et qui ont fait des morts, comment ça a totalement tétanisé le pouvoir français qui a dit : on fera tout pour que ça ne se reproduise pas. A ce moment, «tout» veut dire qu’on est prêt à donner toutes les garanties, tout ce que veut le pouvoir algérien dès lors qu’il y a un deal pour qu’il n’y ait plus de terrorisme sur le territoire français. Je me souviens très bien qu’en juin 1997, quand M. Jospin a été désigné Premier ministre, on a su que des délégations de la sécurité militaire algérienne étaient venues à Paris, à Matignon, pour essayer de faire passer le message suivant : si le gouvernement français prenait une posture plus distante vis-à-vis de l’Algérie… Plus particulièrement, Jospin a déclaré en janvier 1997 qu’il était lucide sur la nature du régime algérien, qu’il savait que c’était un régime corrompu jusqu’à l’os, que c’était un régime antidémocratique et qu’il menait un guerre sale contre ses opposants. Il avait dit des choses comme ça extrêmement fortes et fermes. Le jour où il est devenu Premier ministre, il s’est tu ? Pourquoi ? Parce que, effectivement, des gens de la sécurité militaire lui ont dit : on fait ce qu’on peut pour empêcher les terroristes de venir sur le territoire français, mais peut-être que ça sera plus difficile. Donc, il y a eu un chantage au terrorisme. Discret mais efficace.
Avez-vous d’autres projets éditoriaux sur l’Algérie ?
Oui, j’en ai toujours. Je pense qu’il y a beaucoup à faire. Nous allons publier à l’automne les Mémoires de Mohamed Harbi, ils sont attendus depuis longtemps de ses lecteurs, ils auraient du sortir l’année dernière mais la rédaction a duré plus longtemps que prévu. C’est un livre tout à fait important. J’ai prévu aussi un livre pour l’année prochaine sur l’économie algérienne de Fatiha Talahite. Un autre livre aussi sortira en octobre et qui, je pense, fera du bruit. Il traitera de la question du terrorisme en Algérie. Il y aura toujours d’autres publications. Ça va continuer sur l’histoire, sur l’actualité, sur l’économie…