Le deuxième procès en appel le 25 juillet
Affaire Hafnaoui Ghoul
Le deuxième procès en appel le 25 juillet
Par Lotfi G. Liberté, 20 juillet 2004
La cour de Djelfa vient de programmer le deuxième procès en appel de Hafnaoui Ghoul, pour dimanche prochain, apprend-on, auprès de son avocat, Me Ahmed Triki.
Il s’agit de la seconde affaire, qui a valu à Hafnaoui, le deuxième mandat dépôt après la publication de son rapport sur la gestion des affaires de la cité dans la wilaya de Djelfa ainsi que des faits ayant un rapport avec les droits de l’Homme. Ce rapport, notons-le, a été publié dans l’édition du 24 mai dernier du quotidien arabophone Djazaïr News.
Le tribunal de Djelfa, rappelons-le, avait condamné Hafnaoui à deux mois de prison ferme et à 50 000 DA d’amende le 23 juin dernier.
Elle lui demande d’intercéder en faveur de son fils
La famille Hafnaoui écrit à Ksentini
Par Rédaction de Liberte
La famille du journaliste et militant des droits de l’Homme, Hafnaoui Ameur Ghoul, incarcéré depuis le 24 mai dernier à la maison d’arrêt de Djelfa, vient de saisir par courrier le président de la commission nationale consultative de la promotion des droits de l’homme, Farouk Ksentini, le priant d’intervenir en faveur de son fils. Dans une lettre, dont Liberté a reçu une copie, la famille de Ghoul, lance un appel pressant à Me Ksentini afin qu’il fasse en sorte que le journaliste recouvre sa liberté.
La missive, portant la signature du père éploré, souligne que Ghoul a été condamné pour diffamation “alors qu’aucune preuve ne justifie cette sanction”. La famille de notre confrère se dit d’autant plus “outrée par le maintien arbitraire de son fils en prison”, que sa santé s’est détériorée à cause de la grève de la faim qu’il a observée. Elle place tous ses espoirs sur une éventuelle intervention du président de la Cnpdh surtout que celle-ci a déclaré que le cas de Ghoul “ne nécessite pas la prison”.
La famille Hafnaoui indique que son fils a beaucoup donné pour sa région et se dit convaincue qu’il est en train de “payer le prix d’un règlement de comptes pour ses positions politiques”. Le père du défenseur des droits de l’homme rappelle également à l’autre défenseur, officiel celui-là, que son fils l’a saisi plusieurs fois par lettres sur les cas de violation des droits de l’Homme à Djelfa et toute sorte d’abus d’autorité qu’il a constaté en tant que journaliste et représentant de la Laddh.