Chronologie des évènements

Chronologie des évènements

Le Monde, 15 juin 2001

18 avril. L’adolescent Mohamed Guermah meurt dans une gendarmerie à Beni Douala, près de Tizi Ouzou.
19 avril. 10 000 personnes défilent à Tizi Ouzou à l’appel du Mouvement culturel berbère (MCB).
22 avril. Emeutes à Amizour, région de Béjaïa.
24 avril. Sanctions contre des responsables de la police et de la gendarmerie de Beni Douala.
25 au 27 avril. Les émeutes font 9 morts.
28 et 29 avril. 29 morts dans les émeutes.
30 avril. Le président Bouteflika crée une commission d’enquête.
1er mai. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se retire du gouvernement.
3 mai. Une «marche pacifique» réunit entre 10 000 et 15 000 personnes à Alger à l’appel du Front des forces socialistes (FFS).
10 mai. 10 000 personnes défilent à Alger pour la reconnaissance du berbère.
20 mai. Plus de 20 000 manifestants à Tizi Ouzou.
21 mai. 500 000 personnes à Tizi Ouzou.
25 et 26 mai. 4 morts en Kabylie.
31 mai. 200 000 manifestants à Alger.
7 juin. La police empêche une marche à Alger.
10-12 juin. Les émeutes se propagent à l’est et au sud.

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Chronologie

Libération, 15 juin 2001

18 avril 2001: la mort d’un adolescent dans une gendarmerie de Beni Douala, près de Tizi-Ouzou, déclenche une série de manifestations et d’émeutes en Kabylie .

19 avril: le Mouvement culturel berbère (MCB), qui veut promouvoir la langue kabyle au rang de langue officielle en Algérie, provoque une manifestation de 100.000 personnes qui paralyse Tizi Ouzou.

23 avril: les émeutes reprennent à Beni Douala après l’enterrement de Mohamed Guermah.

27 avril: des émeutes font neuf morts. Les manifestants demandent plus de justice dans l’attribution des logements, moins de « harcèlement » de la part des forces de sécurité et la fin des passe-droits dans l’attribution de postes dans l’administration.

29 avril: 29 personnes sont tuées dans de nouvelles émeutes en Kabylie.

1er mai: le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, parti kabyle) se retire de la coalition gouvernementale en Algérie.

3 mai: la police disperse la « marche pacifique » organisée à Béjaïa, à l’appel des étudiants. Dix à quinze mille personnes participent à Alger à une « marche pacifique » de protestation contre « la brutalité de la répression » en Kabylie à l’appel du Front des forces socialistes (FFS).

9 mai: le gouvernement refuse une commission d’enquête internationale.

21 mai: 500.000 personnes manifestent à Tizi Ouzou.

27 mai: 20.000 personnes manifestent à Béjaïa. Le bilan officiel est de 51 morts et 1.300 blessés.

31 mai: 200.000 manifestants à Alger contre la répression.

6 juin: Le président du Mouvement culturel berbère, Rassemblement national (MCB-RN) Ferhat Mehenni, demande à Tizi Ouzou une « large autonomie » pour la Kabylie.

12 juin: des émeutes éclatent à Khenchela (550 km à l’est d’Alger), dans les Aurès (un mort), à Aïn Fakroun (500 km à l’est d’Alger) et à Sour El Ghozlane (130 km au sud d’Alger).

14 juin: de violents affrontements éclatent Place du 1er-mai à Alger entre des centaines de milliers de manifestants hostiles à la répression en Kabylie et la police anti-émeutes.

 

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