Djeddi, Abdelkader et Guemazi estiment que la justice n’a pas fait son travail

Après la condamnation de Fouad Boulemia

Djeddi, Abdelkader et Guemazi estiment que la justice n’a pas fait son travail

Youcef Zirem, Jeune Indépendant, 24 avril 2001

Dans un communiqué rendu public, hier, trois anciens dirigeants de l’ex-FIS estiment que la justice n’a pas dévoilé la vérité dans l’affaire de l’assassinat d’Abdelkader Hachani. Pour les trois leaders du parti dissous, «l’assassinat de Hachani fait partie des grands assassinats politiques en Algérie». Les anciens compagnons de Hachani signalent que celui qui a guidé l’ex-FIS à la victoire de décembre 1991 a été tué «en plein jour, au cœur de la capitale, en présence des voitures des services de sécurité qui surveillaient tous ses mouvements». Ali Djeddi, Omar Abdelkader et Kamel Guemazi rappellent que la liquidation de Hachani est survenue après que le responsable de l’ex-FIS a écrit au ministre de l’Intérieur et au président de la République une lettre dans laquelle il faisait part de menaces qui pesaient sur lui. C’est pour cela, expliquent les trois leaders de l’ex-FIS, que personne ne peut croire à la thèse de l’acte isolé. Concernant Fouad Boulemia, les trois responsables de l’ex-FIS signalent qu’il a renié les aveux qu’on lui a arrachés sous la torture. Pour Ali Djeddi, Omar Abdelkader et Kamel Guemazi, la justice a été «expéditive» dans l’affaire de l’assassinat de Hachani. Ces anciennes figures représentatives de l’ex-FIS font remarquer que «la justice algérienne qui a été injuste envers Hachani de son vivant n’a pas le droit de lui porter préjudice une fois mort». Ali Djeddi, Omar Abdelkader et Kamel

Guemazi estiment que la justice doit faire toute la lumière sur cette affaire. Les trois leaders du parti dissous se demandent pourquoi on n’a pas enquêté du côté de ceux qui avaient menacé Abdelkader Hachani. Dans la même optique, les trois dirigeants de l’ex-FIS rappellent les témoignages qui disent qu’«une voiture des services de sécurité a assisté à l’assassinat d’Abdelkader Hachani». Y. Z.

 

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