Qui est mister Jeannot et Chapôt?
Qui est mister Jeannot et Chapôt?
D.A., Demain l’Algérie, 1 septembre 1998*
Qui est ce Jeannot, puis Chapôt qui impose sa loi au pays, dans l’ombre? Qui est cette recrue de Charles Hernu, défunt ministre français de la Défense, à la loge maçonnique du Grand-Orient de France? Qui est ce vulgaire indicateur du secrétaire général de l’Elysée de François Mitterand trônant, par la grâce du prince des années 80, à la tête d’un empire immobilier que guère, sous un prête-nom, à la fin de sa vie un ancien PDG de l’OAIC et, ultérieurement, consul de circonstance à Nice, source de tous nos malheurs? Qui est ce vulgaire meunier et spéculateur de biens immobiliers, indûment acquis, recrue et protégé de l’armée française qui croit encore faire la pluie et le beau temps en terre anciennement conquise?
Dieu que la mémoire est occultée! Qui, en 1992, a entrepris, hors de tout accord politique du HCE, d’installer les escadrons de la mort (au moins 300 pour la seule région du centre), avec – pour le bonheur de ce peuple – la démission d’un courageux ministre de la justice, et d’ouvrir, pour mieux aguerrir les troupes du FIS, les camps du Sud, ce contre la volonté de feu Boudiaf ?
Qui est ce Jeannot et Chapôt qui ordonne à des gestionnaires des Aswaks7 du Centre d’inscrire sur des lignes de crédit publiques des commandes de haricots blancs dont nous n’avons jamais senti l’odeur?
Trop, c’est trop! Et dire que derrière lui, demain, après-demain ou plus tard, des journalistes, des titres, des clans, des groupes d’intérêts viendront pourchasser ceux qui, contre vents et marées, s’accrochent au seul pays qu’ils possèdent.
En Annexe du livre de El Hadi Chalabi: La presse algérienne au-dessus de tout soupçon, Editions INA-YAS, Alger-Paris, 1999