A propos de l’arrestation de M. Arbi Tahar, militant des droits de l’Homme

L A D D H
Bureau de la Wilaya de Relizane
13 Bde Zaghloul Relizane

Relizane le 21/01/02

A propos de l’arrestation de M. Arbi Tahar, militant des droits de l’Homme

Le quotidien arabophone E-RAY,saisi par une doléance écrite à l’endroit de son bureau d’Oran par Mme BENAÏSSA Fatima de l4 ABIOD-SID-CHEIKH. Cette dernière exprime son inquiétude quant a l’arrestation de son fils ARBI Tahar, militant des droits de l’homme ( LADH du maître GUECHIR) et sa mise en détention préventive depuis le 18/11/01 du chef de diffamation et dénonciation calomnieuse contre l’administration locale de l’ABIOD-SID-CHEIKH.(Préfecture d’El-BAYAD)

Sans aucun jugement a ce jour, l’intéressé, entame une gréve de la faim illimitée depuis une semaine, selon la déclaration de sa mère le jeune TAHAR a été hospitalisé dans un état de santé alarmante.

Pour annihiler toute contestation populaire, certains responsables locaux, s’attèlent à opérer(une transfusion sanguine) au sein d’une population sans défense, manoeuvrant a l’aide de faux de tout genre pour terroriser tout ceux qui s’avisent s’adresser contre leur volonté.

Le recours à la diversion aux manouvres dilatoires et aux termes éculés, bavures, erreurs ne peut voler aux secours de pratiques qui semblent relever de la règle que de l’exception. Le soulèvement populaire de la région le mois passé et qui avait nécessité le déplacement de M Le Ministre de l’Intérieur, ne fait que confirmer les allégations avancées par notre confrère TAHAR militant des droits de l’homme.

Cette attitude négative qui traduit un mépris flagrant face au désarroi de citoyen, peut être interpellé comme une volonté manifesté d’enlever toute crédibilité à la volonté affichée du pouvoir d’assainir l’atmosphère et instaurer un Etat de droit.

Il est tout a fait plausible, quand on sait que certains responsables au pouvoir continuent a narguer l’opinion national et international et qu’ils n’ont jamaisété dissuadés des textes juridiques internationaux important relatifs aux respect de l’humanité signés et ratifiés par notre pays.

Encore une fois, nous condamnons avec véhémence cet acte arbitraire et ignoble qui va a l’encontre du devoir de tout citoyen a la recherche de la vérité.

Le Président du bureau

S. Mohamed