Algérie: Enlèvement de Mahieddine Kessouar
Algérie: Enlèvement de Mahieddine Kessouar
1 Septembre 1998
Le FFS nous transmet une information inquiétante, relative à l’intégrité physique de Monsieur Mahieddine Kessouar, un leader local du Front des Forces Socialistes (FFS) enlevé la semaine dernière en Kabylie (Algérie) et dont on est toujours sans nouvelles.
1) LES FAITS
Agé d’une cinquantaine d’années, Monsieur Mahieddine Kessouar est le Premier secrétaire du FFS, section d’Idjer, une commune de Kabylie. Dirigeant de grande valeur, très estimé par la population, il a été enlevé mardi 1er septembre 1998.
Habitués à ses multiples déplacements qui l’éloignent régulièrement de son domicile durant plusieurs jours, ni sa famille ni ses amis ne sont inquiétés. Ce n’est qu’à la découverte de sa voiture vide, abandonnée sur une route de Kabylie, vendredi 4 septembre, que l’alerte a été donnée.
Informées,les autorités ont été placées devant leurs responsabilités.
2) UNE PISTE
Les campagnes de pressions et de menaces proférées par les milices à l’encontre des militants et dirigeants du FFS désignent auprès de la population les groupes armés liés au pouvoir dont les miliciens qui opèrent dans la région. Cet enlèvement intervient quelques semaines après la mort du chanteur berbère Lounès Maatoub dont l’assassinat n’a toujours pas été élucidé.
3) UNE NOUVELLE STRATEGIE
Tout se passe comme si après l’échec de la tentative de destabilisation-normalisation de la Kabylie et la mise au pas du FFS, on s’attaque maintenant à des militants et dirigeants de base du FFS, dont la disparition peut paraître moins « spectaculaire » mais qui s’inscrit dans une nouvelle stratégie destinée encore une fois à déstabiliser le FFS, en terrorisant la population.
4) APPEL
En la diffusant largement l’information sur la disparition Mahieddine Kessouar, vous contribuerez à le protéger.
Contacts:
A Alger au siège national du FFS:
Ahmed Djeddaï, Premier Secrétaire National Samir Bouakouir, Secrétaire national à l’information et à la communication
Tel: 00 212 – 59 48 86 ou 00212 – 59 33 13
Fax: 00 212 – 59 11 45 ou 00212 – 59 20 80