Mouvement Citoyen des Aârchs, Dairas et Communes: réflexion sur la poursuite du combat
Mouvement Citoyen des Aârchs, Dairas et Communes
Avant-projet portant : réflexion sur la poursuite du combat
Bilan et Constats, Organisation et Fonctionnement, Analyses,
Devenir du Mouvement et Perspectives
CAPITALISATION, ACTIONS ET STRATEGIE DE LUTTE
PROLOGUE
La poursuite du combat pacifique et citoyen porté par le Mouvement citoyen des aârchs requiert l’élaboration d’un programme – théorique et pragmatique -, à la fois concis et complet, pour répondre et remédier aux manquement constatés depuis plus de 40 mois d’existence et faire face aux manœuvres diaboliques du pouvoir mafieux et assassin et ses relais, il assurera autant le redéploiement du mouvement par son ouverture à la société que la promotion d’un nouveau cadre de lutte à même de consacrer, de manière incontournable, l’implication large et efficiente de tout le peuple algérien. L’ancrage du mouvement doit être conforté au sein de la base citoyenne et son ossature remodelée pour approfondir les liens organiques avec la population de façon à rendre irréversible et durable cette forme autonome d’organisation. Une forme d’organisation qui est seule à pouvoir permettre à la société une expression libre et indépendante et lui assurer son autonomie d’action loin de tous les parasitages politiciens et les actes d’instrumentalisation partisane et de déviation des efforts de luttes pour l’émancipation collective au profit d’intérêt de clans, d’appareils politiques ou de lobbies politico financiers. Faire échec aux calculs politiques et aux tentatives de vassalisation du mouvement citoyen qui signifie donc la mise sous contrôle de la société par l’embrigadement d’appareil est un impératif pour la poursuite du combat démocratique. Le débat se situe en effet au niveau de ce questionnement : comment arriver à matérialiser le divorce entre le peuple spolié et le pouvoir usurpateur ? Autrement dit comment démontrer l’illégitimité du pouvoir ?! Les apparatchiks et autres opportunistes intéressés par des avantages de carrières et de promotion sociale font exprès de déplacer le débat pour le réduire à un jeu institutionnel qui justifie leur participation aux élection-alibis du pouvoir mafieux et assassin et par conséquent leur participation à quelques avantages de la rente en contrepartie de la préservation du système sous-tendue par cette politique participationniste. Le mouvement citoyen se distingue par la remise en cause de tout le système et de ses mécanismes de pérennisation.
Dès lors, l’essentiel est de travailler à renforcer les assises du mouvement par une structuration forte car l’efficacité de toute stratégie dépendra principalement de la capacité structurelle et organique du mouvement. La viabilité en effet du mouvement dépend de sa capacité à s’adapter aux nouvelles donnes et de penser les événements. Actuellement, – en plus du contexte répressif conditionné par le pouvoir mafieux et assassin, la structuration précaire et les dysfonctionnements au sein du mouvement constituent de sérieux handicaps à la poursuite du combat jusqu’à l’aboutissement des revendications nationales et légitimes véhiculées par la plate-forme d’El-Kseur.
La mise en œuvre de la plate-forme d’El-Kseur demeure, il est clair, la seule voie pacifique qui, au-delà de l’obtention d’une réparation des injustices et autres préjudices subis par les insurgés de la dignité, pourrait conduire à l’émancipation générale. Parce que l’insurrection d’avril 2001, ayant fait les événements sanglants du Printemps noir, n’est autre que la réaction spontanée et populaire contre l’arbitraire et contre les exactions du pouvoir en place ; et parce que cet embrasement social a impulsé la lutte pacifique mais irréductible – menée sous l’égide du mouvement citoyen des Aâchs – visant le recouvrement de la souveraineté populaire, la réalisation d’une véritable justice et l’instauration d’un régime démocratique en Algérie, il est juste de dire que : la plate-forme d’El-Kseur, substrat des revendications objectives de cette lutte, constitue l’ultima verba d’un peuple toujours en quête de sa liberté confisquée. Toutes les autres agitations qui prétendent affranchir le peuple à travers des mascarades électorales et des spectacles politiques aseptisées et stériles donnés de l’intérieur des hémicycles (Apn ou sénat) censés être des lieux d’expression du peuple par délégation expresse et qui se trouvent squattés par des forces majoritairement présélectionnées par les tenants du système clientéliste et usurpateur … ces agitations donc loin de servir le processus démocratique sont plutôt des facteurs de blocage et même de régression.
Aussi, cette plate-forme, rédigée aux moments forts de l’insurrection du Printemps noir et scellée par les sacrifices incommensurables de millions de citoyens, porte en elle les éléments intrinsèques d’une rupture radicale avec le système dictatorial et rentier actuel au profit d’un projet de société progressiste, républicain et démocratique garantissant à chaque citoyen une vie digne dans le respect de son intégrité physique et morale et de tous ses droits fondamentaux.
Ce faisant, le présent réflexion portant sur la dynamique de contestation citoyenne devra – loin de toute surenchère ou subjectivité – être la traduction pratique et efficiente de cette volonté de rupture avec le système (clairement affichée par le taux d’abstention aux différentes consultations électorales), d’une part, et d’autre part, la projection des mécanismes de pénétration et de structuration autonome de la société et la mise en place d’une stratégie de lutte adaptée à la donne sociologique et politique du peuple algérien. La finalité de ce programme est en substance de léguer au peuple algérien les moyens politiques de sa libération du joug du système oppresseur actuel et la mise en route d’un véritable processus de lutte pour le recouvrement de la souveraineté populaire.
INTRODUCTION
Plus de quarante ans après l’indépendance de l’Algérie, les différents gouvernements qui se sont succédés à la tête de notre pays l’ont mené vers une impasse, résultat d’un processus politique d’un régime aux antipodes des aspirations populaire.
Du processus d’émancipation de la société algérienne, dans l’histoire contemporaine, il nous est judicieux de contempler un moment, les sursauts, qu’importe leurs portées, leurs objectifs et leurs assises qui reflètent la constance du combat citoyen pour un avenir meilleur, hélas otage d’un système politique obsolète, incarné par un pouvoir mafieux et assassin, dont la corruption, la manipulation, la répression s’érigent en mode de gouvernance.
Combien de dates ont jalonnées les soulèvements du peuple algérien descendu dans la rue manifester haut et fort son marasme de la situation économique, culturelle et sociale où il se retrouve exclu de l’éducation, des soins, du travail, du logement et encore plus humiliant de son identité. Face à ce pouvoir qui a sombré la nation dans une crise multidimensionnelle, le peuple algérein ne pouvait que se révolter.
La politique de replâtrage initiée par le pouvoir depuis l’amendement de la constitution en 1989 qui consacre une petite ouverture démocratique n’est autre qu’une manœuvre pour étouffer la contestation populaire et permettre au système de perdurer.
Des tragiques événements du printemps noir 2001 qui ont engendré des dizaines de martyrs et des milliers de blessés dont des handicapés à vie est né le mouvement citoyen.
Un mouvement démocratique et résolument pacifique, dont l’objectif est la satisfaction pleine et entière des revendications citoyennes contenues dans la plate forme à El Kseur scellée et non négociable et explicitée à Larbaa Nath Irathen, conformément au document consensuel de mise en œuvre. Le mouvement citoyen qui a inscrit son combat dans la durée a réussi de grandes actions de protestation populaire de rue, tout en se réappropriant et en réhabilitant les symboles de la nation(les Hommes et les dates historiques) longtemps confisqués ou ignorés par les tenants du régime totalitaire.
Après avoir arrêté la décision du rejet de toute consultation électorale avant la satisfaction pleine et entière de la plate forme d’El Kseur, le mouvement a enregistré de grandes actions mobilisatrices lors des mascarades électorales du 30 mai, du 10 octobre 2002 et le 08 avril 2004.
Cette opération de hold-up électoral s’est accompagnée d’une répression tous azimuts doublée d’assassinats, d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires, d’impunité, de la hogra, d’expéditions punitives, de harcèlements judiciaires permanent et d’intimidations au grand jour.
La tragédie qui a ensanglanté la région de Kabylie lors des événements du printemps noir 2001 est la conséquence d’une politique faite de répression, de Hogra, d’exclusion de paupérisation, de négation de l’identité et de la langue Amazigh. Résultat : Etat discrédité, nation minée, société fracturée, culture sinistrée et identité déniée. Tel est le bilan de ce régime.
La logique du régime a mené l’Algérie et particulièrement la région de Kabylie dans une impasse sanglante : sang, répression, emprisonnement et provocation rythment la vie des citoyens.
C’est pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie indépendante qu’un mouvement de masse, démocratique, rassembleur et résolument pacifique, porteur d’un véritable projet de société moderne et démocratique présente une véritable alternative au système en place.
Le mouvement citoyen qui se bat pour un changement radical du système en place, a eu le mérite d’avoir clairement identifié et posé les véritables problèmes de la société ; que ce soit d’ordre politique, socio-économique, institutionnel, linguistique et identitaire.
En dépit d’une répression tous azimuts, conjuguée à une complicité avérée et déclarée d’un conglomérat de partis islamo-conservateurs et pseudo-démocratiques, au demeurant relais du pouvoir, et à l’instar de la marche historique du 14 juin 2001, l’action du rejet des « scrutins » clandestins du 30 mai, du 10 octobre 2002 et du 08 avril 2004 a permis l’émergence d’une véritable conscience citoyenne et a suscité une mobilisation populaire sans précèdent qui a touché d’autres régions du pays , qui à l’instar de la Kabylie , ont amorcé une prise deconscience révélatrice d’une grande maturité politique manifestant ainsi le désir d’un véritable changement.
Nonobstant les manœuvres dilatoires et les tentatives de torpiller et de saborder le mouvement, le pouvoir qui n’a rien appris mais rien oublié, n’a jamais lésiné sur les moyens pour réprimer dans le sang cette dynamique citoyenne porteuse d’espoir et de changement tant attendu.
A cela s’ajoute une campagne médiatique de dénigrement, de désinformation et d’intox menée par une certaine presse écrite et audiovisuelle acquise aux tenants de l’immobilisme et fossoyeurs du mouvement citoyen et ce dans l’objectif de créer un climat de démobilisation et d’affrontement afin de réaliser leurs desseins inavoués.
A ce jour, et malgré une situation à la fois désastreuse et dangereuse, le pouvoir ne semble pas pressé d’afficher une volonté politique au règlement de la crise ou de donner les réponses politique qu’appelle et exige les algériennes et algériens. Il est à la fois dangereux et criminel de s’obstiner à traiter ce mouvement en tablant sur son essoufflement.
Le mouvement citoyen des Aarchs, Dairas et Communes est arrivé à la croisée des chemins. Il a atteint son point culminant en matière d’expérience et de maturité tel qu’il ne peut plus continuer sa lutte avec succès sans avoir observé un, temps de réflexion nécessaire pour le devenir du combat en faisant un véritable diagnostic de son parcours.
Il est évidant que cela doit se faire sans complaisance avec une grande lucidité, loin des tabous, en passant au crible l’ensemble des question inhérents à la dynamique citoyenne et surtout d’apporter des réponses à certaines interrogations qui se posent avec acuité. Ce travail sur soit passe par l’analyse de la situation du pays et du monde pour bien évaluer les forces en présence et les enjeux du moment pour tirer le maximum d’enseignements en faveur de la nation et de pouvoir relancer le combat pour l’aboutissement de nos revendications citoyennes, justes et légitimes contenues par la plate forme d’El Kseur scellée et non négociables.
Ce bilan objectif prendra en considérations les enjeux de la question des libertés, qui semble être menacées plus que jamais, et la nécessité d’amorcer les changement indispensable à la démocratisation de notre société, en faisant jonctions avec les mutations qui s’opèrent actuellement à l’échelle internationale pour le respects des droits de l’Homme, en replaçant le mouvement citoyen des Aarchs dans ce contexte internationale définissant la question de la citoyenneté.
Cependant malgré toutes ces difficultés les générations post indépendances ont réussi à imposer à un pouvoir dictatorial et violant un débat et un rapport de forces qui l’obligèrent à lâcher du lest à la suite des dramatiques événements d’octobre 88 précédés par ceux de 1980, des réformes dans tous les domaines. Celles qui promettaient beaucoup étaient les réformes démocratiques (multipartisme, liberté d’association, presse libre…).
Hélas, cette ouverture à façade démocratique illusoire ne fut que de courte durée. L’état de l’Etat était tel que rapidement les algériens découvrent que le passage du système du parti unique vers le multipartisme unique n’avait profité qu’aux forces de régression les plus rétrograde et que la situation ainsi créé s’est empiré sur tous les plans : politique, social, économique et culturel.
I- Analyse politique générale : bilan et constat
Après avoir consommé le capital accumulé par les générations qui ont réussi à arracher l’indépendance nationale les générations post indépendance sont engagées dans un travail sur elles pour maîtriser leur destin. Les retards historiques accusés par la région de l’Afrique du Nord, les déstructurations causées par une colonisation de masse imposée à notre pays, la guerre destructive menée à notre peuple et le pouvoir qui s’est imposé à l’indépendance ont été autant d ’handicaps à surmonter pour un regard serein sur notre passé et donc sur les voies et moyens de la reconquête de notre identité nationale et de la prise entre nos mains de notre destin.
1/ constat d’après élection du 08/04/2004 :
La dernière supercherie du 08 avril 2004 a été une véritable illustration du pouvoir mafieux et assassin de ses capacités de manipuler la classe politique et l’opinion publique; elle constitue une expérience capitale dans l’histoire des luttes démocratiques de notre pays.
La remise en cause, durant ce rendez-vous, du complot manigancé à travers le processus de soumission du peuple, enclenché depuis des décennies par le régime totalitaire était possible, en s’appuyant sur la fragilité et l’affaiblissement des capacités dont disposait le système pour assurer sa reconduction et sa pérennité et en adoptant une stratégie commune pour dévoiler à l’opinion public national et international ce plan machiavélique.
La pré compagne qui a démarré très tôt suivie par les conditions et la transformation de la compagne électorale en festin n’ont étaient qu’un prélude à la pièce montée où chaque candidat avait un rôle à jouer, démontrant ainsi, si besoin est, que ce n’est qu’un artifice du pouvoir maffieux et assassin pour organiser sa propre succession, ignorant complètement la volonté et les aspirations populaire, en foulant aux pieds encore une fois la souveraineté du peuple algérien.
Les résultats de cette mascarade électorale, préparée minutieusement et ingénieusement par les décideurs véritables détenteurs du pouvoir en Algérie, confirment malheureusement l’analyse objective faite par le mouvement citoyen des Aarchs et conforte sa position appuyée par des arguments non démentis notamment le rejet de toute consultation électorale tant que la plate forme d’El Kseur n’est pas satisfaite.
L’adhésion populaire majoritaire à cette action pacifique et d’expression démocratique, renforce davantage notre conviction et détermination à continuer ce combat noble engageant plusieurs générations jusqu’à son aboutissement final.
L’imposition de cette mascarade électorale boudée par le peuple Algérien, par les tenants du régime et du chaos accompagné à la fois par une multiplicité, une diversité de candidats de complaisance triés sur volet et des alliances contre – natures dictées par les parrains du système corrompu et corrupteur honni a consommé définitivement le divorce politique entre le peuple algérien et ce régime dictatorial en place porteur des germes de la déchéance sociale, économique identitaire et culturelle et ses supplétifs et alliés habituels de la classe politique défaillante en décadence.
De ce constat, il est évident, qu’aujourd’hui plus que jamais la crise algérienne ne peut trouver de solutions que dans le cadre de l’alternative porteuse d’un projet national réellement démocratique, républicain et social à travers la perspective du projet de société véhiculé par la plate forme d’El Kseur explicitée à LNI, scellée et non négociable, permettant le renouveau de la citoyenneté pleine et entière et ce conformément au document consensuel de mise en œuvre , édificateur d’un état de droit fort moderne et ouvert sur l’universalité et l’humanité.
2/L’AVENIR DU MOUVEMENT CITOYEN DES AARCHS :
La naissance du mouvement citoyen dans des circonstances historique et une conjoncture inattendue a ébranlé le régime Hegare et l’émergence plu tard des mouvements citoyens au niveau des autres régions et des mouvement syndicaux autonomes à renforcé la mobilisation citoyenne et populaire pour le recouvrement des droits confisqués par le système corrompu et corrupteur.
La Coordination inter wilaya des Aarchs, Dairas et Communes, cadre crée à la suite des tragiques événements du printemps noir s’est doté d’une plate forme de revendication de textes de fonctionnement qui inscrivent clairement cet objectif et les moyens pour y parvenir . Le caractère rassembleur et unificateur du mouvement citoyen des Aarchs véritable force de protestation a défié le système en place. Cependant ce dernier, déstabilisé, n’a pas cessé de mettre en œuvre une stratégie machiavélique diabolique pour cette dynamique de lutte et cela en mobilisant des moyens colossaux et ses clientèles habituelles.
Le mouvement citoyen qui a déjoué ces manœuvres est appelé a déployer plus de résistance et à faire preuve d’intelligence pour aboutir vers la satisfaction de la plate forme d’El Kseur scellée et non négociable, en maintenant à son actif ce capital de mobilisation unique et historique.
Une fois de plus cette problématique résolue, il faut jeter un regard critique sur toute notre expérience et capitaliser cette richesse populaire pour en tirer le plus grand bénéfice.
Aujourd’hui, le mouvement citoyen des Aarchs doit avoir un regard pratique sur le contexte politique actuel et l’environnement immédiat dans lesquels il évolue. En faisant un bilan réel et critique et en mesurant correctement ses forces une stratégie adéquate sera dégagée pour renforcer les voies et moyens correspondant aux objectifs assignés à cette dynamique de lutte citoyenne.
Il s’agit de mettre en valeur aussi les acquis fruit de plus de 40 mois de lutte et d’inscrire le combat dans la durée, en distinguant les questions d’urgences de celles qui seront pleinement satisfaite dans le temps. Enfin il faut recentrer les débats sur la porté et l’esprit de la plate forme d’El Kseur porteuse d’un projet de société moderniste et émancipateur des valeurs de la société algérienne. L’application de la plate forme qui se fera graduellement instaurera définitivement l’Etat de droit et la république démocratique et sociale.
3/ACTION ET MOBILISATION
Depuis plus de 40 mois le mouvement citoyen a entrepris de nombreuses actions que l’histoire enregistrera comme des moments forts de la mobilisation populaire dans notre pays malgré une répression qui n’a pas cessé de s’accentuer au fil des événements pour atteindre les pics extrêmement dangereux.
3-1/ le manque de suivi des actions du mouvement :
Les tentatives des fossoyeurs du mouvement citoyen, agissant pour le compte du pouvoir mafieux et assassin et de chefs d’appareils politiques, malgré leur échec, ont influé sur le suivi total des actions du mouvement citoyen, dû à des compagnes de désinformation, du black out médiatique et à l’absence de représentation au niveau de certaines localités ;
3-2/ Points faibles
· Défaillance et abandon de certains délégués ;
· Limitation de la majorité des actions dans la région de Kabylie ;
· Absence de représentations dans certaines localités ;
· Carence dans la gestion de l’information et de la capitalisation ;
· Manque d’actions au niveau de certaines coordinations locales ;
· Absence de suivi des dossiers de saisine des instances internationales ;
· Manque d’actions d’envergure internationales.
· Manque d’actions et d’initiatives de capitalisation des succès du mouvement.
3-3/ Points forts
· Arrêt de l’effusion du sang ;
· Organisation de grandes actions populaires et historiques ;
· Mise en quarantaine de la gendarmerie et départ de certaines brigades ;
· Formidable élan de solidarité national et international ;
· Expression de la colère dans la rue à travers les manifestations pacifiques et publiques ;
· Action de solidarité d’envergure dans les moments difficiles :
· Inondations de Bab El Oued
· Séisme du 21 mai 2003
· Prise en charge des blessés du mouvement ;
· Capacité du mouvement à déjouer les manœuvres du pouvoir et de ses alliés ;
· Réussite des actions dans les localités non structurées ;
· Adhésion populaire même dans les moments difficiles (répression) ;
· Préservation de la dignité ;
· L’unique et incontournable interlocuteur ;
· Caractère rassembleur et unificateur du mouvement ;
· Maintien de la pression populaire sur le pouvoir maffieux et assassin ;
· Mise à nu des pratiques du pouvoir corrompu et corrupteur ;
Réappropriation et réhabilitation morale des Hommes et des dates historiques
3-4/les recommandations :
Devant cette conjoncture particulière que vit aujourd’hui le mouvement citoyen, il est nécessaire de sortir avec des recommandations plus à même de lui permettre de mieux appréhender ses actions au double plan d’organisation et de la capitalisation :
· Multiplier le travail d’information et de sensibilisation des citoyens à travers les campagnes de proximité ;
· Organiser des conférences-débats et des caravanes de sensibilisation à l’échelle locale, régionale et nationale ;
· Maintien de diverses actions de rue pacifiques ;
· Multiplier les interventions pour le règlement des conflits inhérents à l’environnement du mouvement ;
· Respect des textes du mouvement ;
· Vulgarisation des documents du mouvements en plusieurs langues ;
· Multiplier les actions politiques, médiatiques et juridiques ;
· Implication davantage des citoyens dans les activités du mouvements ;
· Confection des dossiers sur les événements du printemps noir ;
· Arrêter une stratégie pour mieux répondre aux attaques contre le mouvement ;
· S’astreindre à un bilan critique après chaque action afin d’en tirer les conséquences en matière de suivi, de gestion et de médiatisation.
Dans cet esprit, un contrat moral, qui sera rédigé ultérieurement, doit lier tous les délégués des coordinations locales au niveau wilayal et inter wilayal en matière de devoirs et notamment d’engagement surtout celui relatif aux actions afin de ne pas tomber dans les travers de légèreté lors de la prise de décision, du manque de rigueur lors de la gestion de l’action et enfin de la complaisance lors de la présentation du bilan
4/ les mutations qui traversent le mouvement :
4-1/ force de protestation et de proposition :
le mouvement citoyen des Aarchs fort de sa représentation, de ses capacités à mobiliser et surtout de son potentiel d’adhérents et de sympathisants est aussi une force de proposition porteur de solutions à la crise multidimensionnelle algérienne et cela grâce et à l’aide des diverses documents produits depuis sa naissance : plate forme d’El Kseur, l’explicitation de la plate forme, le document de mise en œuvre et les documents de réflexions divers. Il est même devenu une référence au niveau national et international
4-2/ manœuvres et stratégies diaboliques :
En trois années d’existence, le mouvement citoyen des Aarchs a traversé plusieurs zones de turbulence et a fait face à plusieurs tentatives de déstabilisation, en passant de décantation en décantation, de mutation en mutation. Il doit prendre des dispositions indispensables pour éviter de tomber dans des pièges et les erreurs commises par certains délégués à la solde du pouvoir ou au service des appareils politiques ;
D’ailleurs, certains comités de village obéissant à cette logique bloquent le mandatement de délégués. Pour cela, il faut vulgariser les textes définissant le fonctionnement et le mandatement et arriver à expliquer la possibilité d’être mandaté uniquement et directement par l’assemblé générale des villages et des quartiers, en établissant des procès-verbaux de mandatements.
Le mouvement citoyen des Aarchs né de la contestation citoyenne qui a remis en cause l’ordre établi, les intérêts des uns et des autres est sortie vainqueur face à la stratégie diabolique d’intoxe menés par le pouvoir mafieux et assassin et les politicards de tout bord. Des attaques sans vergogne ni scrupule pleines d’impudence à l’encontre des délégués et des structures du mouvement en provenance de ceux qui pensaient le caporaliser afin de le dévoyer de sa dynamique naturelle originelle et de l’amener à cautionner la dernière supercherie électorale.
4-3/ Environnement politique national :
Après trois années de luttes sans relâche le mouvement citoyen des Aarchs s’est imposé en s’affirmant sur la scène politique nationale malgré les contraintes et les entraves causés par les acteurs politiques situés dans son environnement immédiat et les manœuvres du système corrompu et corrupteur.
Le mouvement citoyen des Aarchs a su gérer ces contradictions et faire face à ces forces de nuisance, en y concédant même par fois des concessions afin de composer avec cet environnement . Cependant , le danger n’est pas écarté définitivement, il faut se prémunir dans le futur suffisamment en prévoyant les risques d’entrisme ou de manipulation pour sauvegarder son autonomie de réflexion, de gestion et de prise de décision indispensable à sa croissance.
D’énormes espoirs reposent sur la dynamique citoyenne enclenchée depuis l’avènement du printemps noir, pour créer un environnement sein et propice au mouvement, certaines dispositions doivent être déclencher :
-approcher et faire participer les intellectuelles impliqués dans cette dynamique citoyenne ;
-sauvegarder l’autonomie de réflexion, d’analyse et de prise de décision en associant davantage d’intellectuels au niveau de la base citoyenne ;
-privilégier les relations avec les médias ;
-exploiter les potentialités qu’engrange le mouvement ;
-encadrement et orientation des délégués ;
-la prise en considération du facteur temps et de l’espace ;
-ne pas céder aux chaos et aux pressions diverses.
II/ ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT:
1/ Organisation
Le mouvement citoyen organisé en Aarchs, Dairas et Communes qui a adopté une structure horizontale qui s’inspire du modèle d’organisation ancestrale, dans le sens où la plus petite cellule de représentation est le village ou le quartier. Cette organisation est profondément liée à l’histoire, la sociologie et la culture de notre pays en général et de la kabylie en particulier.
Cette structure de résistance et de solidarité née dans la tourmente des tragiques événements du printemps noir 2001, pour faire face à l’agression caractérisée du pouvoir, au delà de la mission urgente qu’elle s’est assignée, consistant à l’arrêt de l’effusion du sang et d’éviter un chaos généralisé, a pris sur elle la responsabilité de mener le combat pacifiquement pour la consécration de la citoyenneté pleine et entière et les valeurs civilisationnelles de notre peuple dans la projection universaliste.
Cette structure, autonome à laquelle sont associés les valeurs de modernité est, plus que jamais, appelé à jouer un rôle déterminant quant à l’évolution de notre société et la démocratisation de l’Algérie. Elle consacre la démocratie à la base, et de ce fait la communication avec la base citoyenne est très fluide et le citoyen participe à la prise de toutes les décisions, puisque les assemblées générales sont régulièrement tenues dans les villages et quartiers de chaque localité, ce qui permet de dépasser la contrainte de manque de moyens logistiques et médiatiques modernes et performants susceptibles d’être exploités par le mouvement citoyen. De ce fait, toutes les manœuvres du pouvoir par le biais de ses appareils idéologiques et de propagandes ainsi que ses alliés de conjoncture ne peuvent avoir un quelconque impact sur l’opinion de la population puisque cette dernière est suffisamment avertie et directement informée.
Conformément au code d’honneur du mouvement citoyen, notamment le point 9 stipulant que les délégués s’engagent à donner au mouvement une dimension nationale, une résolution pour organiser des manifestations publiques avec des partenaires préalablement identifiés s’inscrivant dans la ligne du mouvement a été adoptée, Cette initiative permettra d’atteindre ce vœu tant attendu de la structuration du mouvement citoyen à l’échelle national en faisant la jonction avec les revendications citoyennes s’inscrivant dans l’esprit et le cadre de la Plate forme d’El Kseur.
1-1/ coordination à la périphérie du mouvement :
L’objectif premier et prioritaire est d’arriver à une représentation totale au niveau de toutes les localités.
Dans ce cadre il est recommandé de traiter du cas par cas, en distinguant entre les sanctionnés et ceux qui ont respectés la ligne directrice des positions du mouvement.
Il s’agit de la réintégration des coordinations qui ont observé la neutralité et de la restructuration des autres coordinations qui ne sont pas représentées au sein des structures des wilayattes de l’inter wilaya et cela en faisant un travail de proximité.
Il est aussi recommandé :
– d’élaborer, dans le cadre du travail d’information et communication, un document retraçant la chronologie des événements depuis l’adoption de la position de Raffour du 16 août 2003 favorable au dialogue pour la mise en œuvre de la plate forme d’El Kseur ;
-d’arrêter une stratégie adéquate pour récupérer des comités de villages squattés par des indus dans le cadre de la restructuration du mouvement ;
-de fixer une date pour l’organisation d’assemblé générale dans les villages et les quartiers afin de renouveler les mandats aux délégués activant déjà au sein des structures du mouvement ;
et d’élaborer un programme de cycle de conférence débat périodique
1-2/ élargissement du mouvement au niveau national :
Le mouvement citoyen des Aarchs qui a pu drainer de larges pans de la société et cueillir la sympathie de bon nombre de communauté étrangère subie avec acharnement répression, violence au point d’être ghétoiser dans presque une seule région, bien que la contestation a débordé pour atteindre toutes les régions du pays.
Cette situation ne peut être toléré davantage et interpelle par voie de conséquence toutes les consciences pour réagir sur la gravité du cas afin de déjouer cette manœuvre diabolique du pouvoir mafieux et assassin.
Le mouvement citoyen des Aarchs qui regroupe une douzaine de wilaya dans le cadre de l’inter wilaya devrait passer à l’action pour son élargissement, en comptant sur ce capital des sympathies existant au niveau des autres régions du pays et même à l’étranger.
Cette élargissement est une nécessité pour faire partager le combat à l’ensemble des algériennes et des algériens et constitué un rapport de force suffisant pour amorcer les changements attendus par les citoyens Il touchera toutes les couches et les catégories de la société civile situées en dehors des institutions de l’Etat et sur l’étendu du territoire national.
A cet effet l’élargissement du mouvement s’impose et devient impératif pour l’aboutissement de la plate forme d’El Kseur tant ses revendications sont d’ordre national.
Pour atteindre cet objectif de l’élargissement il est recommander d’user des moyens suivant :
-occupation des espaces médiatiques ;
-privilégier les débats publics avec la société civile ;
– élaboration d’une stratégie de communication par l’installation de commission inter wilaya pour assurer cette mission ;
– rapprochement effectif avec les organisations politiques qui soutiennent le mouvement, les syndicats, les associations et les partenaires sociaux économiques ;
-organisation de festivités et de manifestations publiques ; mettre en place une structure chargée officiellement de cette mission ;
-préparer la logistique adéquate ;
-organisation de rencontres nationales tel que la conférence nationale, colloque…
Le mouvement citoyen des Aarchs peut créer des noyaux aux niveau des autres régions du pays et cela en prenant attache avec les mouvements similaires dans les autres régions qui ont manifesté une disponibilité formidable pour faire jonction.
Cette jonction se fera d’abord sur le principe d’appartenance à la famille démocratique et à base des revendications. Dans ce cadre il y a trois cas de figure qui peuvent se présenter :
– élargissement en adhérant directement au projet véhiculé par la plate forme d’El Kseur et les textes régissant le fonctionnement du mouvement ;
– élargissement selon les plate forme de revendications de regroupement par région tel l’exemple du mouvement du sud ;
-et le cas du jumelage des situations précédente, qui converge vers l’esprit de la plate forme d’El Kseur avec quelques revendications spécifiques.
Cependant le problème de l’organisation et fonctionnement se posera, particulièrement dans le cas où la jonction se fera sur la base de plusieurs plate forme de revendication, dans cette situation il faudra lancer une réflexion sur cette question dans le but de faire des concertations autours d’actions communes.
1-3/Au niveau international :
Au niveau international, l’authenticité des revendications citoyennes est reconnue et conditionnent même la ratification de tous les accords internationaux de l’Algérie. Cependant ces textes sont plus destinés à l’opinion nationale de ces pays que pour le réel bien être des Algériens, à titre d’exemple la déclaration de Barcelone de novembre 1995 par laquelle les états signataires se sont engagés à respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales devait être un préalable à l’accord avec l’Union Européenne ratifiée en 2001. Il est signicatif que cet accord d’association a fait l’impasse sur la déclaration de Barcelone et que les Euro-députés ont fermé les yeux sur le non – respect des conventions internationales.
Dans le but de faciliter l’opération de saisine des instances internationales et les contactes avec les organisations étrangères, la représentation du mouvement citoyen des Aarchs à l’étranger est indispensable. Il faut répertorier la liste des délégués résident à l’étranger afin de procéder à l’installation d’une coordination à l’immigration mais qui fonctionnera selon le principe de la primauté de l’intérieur sur l’extérieur.
1-4/ structure permanente de l’inter wilaya
Le mouvement citoyen des Aarchs qui a opter pour structuration horizontale est confronté aujourd’hui à une réalité historique où un certain nombre d’exigences et d’attentes sont devenues grandissantes. C’est dans ce cadre, à fin de répondre aux besoins déjà cités à mainte reprise et de parer aux insuffisances et au dysfonctionnement des structures du mouvement. il est préconisé de créer une structure permanente de l’inter wilaya.
Il s’agit d’une structure permanente avec une composante tournante constitué des présidences tournantes de wilaya, renforcée d’un ensemble de délégués membres de la commission conseil et suivi de chaque wilaya. Cette instance qui siégera entre les conclave de l’inter wilaya est dénommée le Conseil de l’inter Wilaya.
Ce conseil aura pour mission :
-assurer la communication et l’information ;
– élargissement du mouvement ;
-mener des réflexion et proposer des suggestions à l’instance suprême du mouvement ;
-trouver d’autres sources de financement ;
– élaborer des bilan périodiques ;
-capitaliser les actions et activités du mouvement ;
– édition d’un bulletin d’information ;
-mener des contactes nécessaire au mouvement ;
-répertorier la liste des délégués résident à l’étranger pour la création de la coordination à l’immigration et suivre de cette représentation à l’étranger ;
-collecter et analyser les informations.
-Et la constitution d’archives du mouvement.
Cette structure ne pourra en cas se substituer à l’instance suprême du mouvement qui demeure le seule cadre de décision comme elle ne peut pas aussi nouer des contacts avec les pouvoirs publics.
Ce conseil sera doté d’un siège, de préférence au niveau de la capital à Alger, il sera pris en charge totalement par l’inter wilaya.
Son fonctionnement et organisation se fera conformément aux textes du mouvement citoyen des Aarchs, qui sera arrêté par cette structure.
2/ FONCTIONNEMENT
La tolérance et le manque de rigueur associés à la fois aux entraves créées par le pouvoir mafieux et assassin (arrestations, manipulations et répressions) ont facilité le dysfonctionnement au point de voir et constater les délégués bafouées sans vergogne les principes directeurs et le code d’honneur et cela en l’absence de sanctions.
Conscient de l’importance stratégique des permanences du mouvement citoyen, le pouvoir n’a pas lésiné sur les moyens utilisés pour les prendre d’assaut afin de couper toute communications et relations entre les populations à travers leur représentation.
Dés lors l’insuffisance des contacts permanents entre les diverses structures du mouvement citoyen des Aarchs, les délégués entre eux et avec leur base à énormément privilégié la politique de l’intox, de la manipulation et permis la réussite de certains complots favorisé du pouvoir dans le domaine de la division et de l’isolement.
2-1/ discipline :
-application du règlement intérieur ;
-respect des textes du mouvement ;
-présentation des procès-verbaux lors des conclaves ;
-rédaction de rapports de synthèses ;
-instaurer une tradition d’interpellation de délégués sur les activités
de la coordination locale ;
-et arrêter les pratiques de chantage.
2-2/ Tenue des conclaves
Se conformer aux documents régissant le fonctionnement du mouvement tout en prenant le soin de les mettre à la disposition du bureau. Et ce à chaque tenue de conclaves ; la rigueur et l’efficacité imposent :
· La ponctualité, l’assiduité, la discipline et la représentativité des délégués durant les travaux.
· Les travaux du conclave doivent se dérouler dans la journée.
· L’ordre du jour doit être arrêté selon la priorité dictée par conjoncture.
· La proposition d’un ordre du jour à chaque fin du conclave qui sera adopté au début du prochain.
· Durant les travaux des conclaves, le délégué a le droit d’interpeller objectivement et sereinement un ou plusieurs délégués.
· Le secrétariat est tenu de présenter le PV minute aux différentes commissions de synthèse après épuisement de chaque point de l’ordre du jour.
· La synthèse finale doit être lu avant la fin de chaque conclave.
· Le bureau est tenu uniquement de veiller au bon déroulement des travaux.
· La limitation du temps des concertations dans les conclaves de l’inter wilaya ;
· Toutes les coordinations sont tenues d’organiser des conclaves suivant le planning de la PTT (Présidence Tournante Triangulaire) qui sera actualisé régulièrement.
Veuillez à l’application des principes directeurs régissant le fonctionnement de l’inter wilaya relatif au quota de participants de chaque wilaya et à la tenu des conclaves ordinaire à la même période.
2-3/ Présidence Tournante Triangulaire
· La PTT est tenue d’assurer la permanence au niveau du siège de wilaya au chef lieu de la wilaya. La décision de la tenue des conclaves extraordinaire est du ressort uniquement de la PTT qui prendra toutes les dispositions nécessaires à leurs réussites et elle doit assurer un point de presse à la fin de chaque conclave. En outre, elle a la charge de faire une revue de presse quotidiennement pour s’informer et s’enquérir de l’évolution de la situation afin de pouvoir répondre aux diffamations et autres attaques contre le mouvement, efficacement et au moment opportun. Pour cela, une permanence continu de la PTT offrira des conditions optimales sur tous les plans.
· La Coordination de wilaya doit doter son siège de moyens logistiques nécessaires (téléphone, fax) ainsi que le fichier téléphonique des coordinations locales.
· Un bilan moral et financier détaillé, par écrit, doit être présenté à la fin de chaque conclave.
· La restructuration des localités non représentées auprès des structures de wilaya par une stratégie adéquate par le biais de la commission juridique et de la Présidence Tournante Triangulaire.
· Pour permettre la cohérence dans l’information, les PTT des différentes wilayas doivent veiller à la fluidité de la communication.
· exiger un procès-verbal écrit à chaque conclave ordinaire des représentants locaux de chaque coordination .
2-4/ Communication et Information
a – Par soucis d’efficacité dans le traitement de l’information et sa diffusion par un travail de regroupement nécessaire à l’élaboration d’une stratégie de communication, une commission conseil et de suivie sera installée dont les membres seront désignés par la Présidence Tournante Triangulaire à chaque conclave ordinaire.
Elle aura pour mission unique d’informer et de conseiller la Présidence Tournante Triangulaire sans pour autant communiquer au nom du mouvement.
b – La Présidence Tournante Triangulaire doit assurer :
· L’édition d’une revue d’information.
· Occupation du champ médiatique (TV, Radios et Presse).
· Mise à jour du site Internet.
· Vulgarisation des documents du mouvement en plusieurs langues
notamment ( Arabe et Tamazight)
c – Les délégués ayant un mandat sont habilités à parler du mouvement en conformité avec ses textes, toutefois il n y a que la présidente tournante triangulaire de chaque wilaya et le conseil de l’inter wilaya qui sont chargés officiellement de communiquer au nom du mouvement.
Les organisations accompagnant le mouvement citoyen des aarchs, dairas et communes par diverses actions de soutien ne doivent pas engager le mouvement dans les dynamiques non conformes à son esprit et la portée de la plate forme d’el Kseur.
-5/FINANCES:
N’ayant aucune source de financement, mais à part la solidarité conjoncturelle pour la prise en charge des dépenses inhérentes aux besoins d’urgences et à la prise en charge des conclaves, le mouvement citoyen a beaucoup souffert. A cet effet, une stratégie de financement permanente et contrôlé doit être mise en place à brève échéance et ce dans le cadre de l’inter wilaya.
installation d’une commission restreinte des finances et d’audit qui aura pour mission supplémentaire :
· Le rapatriement de l’argent et autres dons collectés à l’étranger et au niveau national exclusivement destinés à la solidarité avec le mouvement citoyen.
· La tenue d’une comptabilité régulière.
· Assainir la situation financière de chaque wilaya et de l’inter wilaya.
· Mettre à la disposition de toutes les coordinations le N° du compte du mouvement.
· Assurer la collecte de cotisation mensuelle ( de 1000 DA /coordination communale) pour assurer les frais inhérents au fonctionnement et aux activités du mouvement.
· Récupérer l’argent de la solidarité.
6/REPRESENTATIVITE :
La commission juridique, sera chargée d’étudier les voies et moyens permettent une meilleure représentativité des délégués. Il est évident qu’elle doit agir avec souplesse en prenant en considération toutes les contraintes liées au mouvement et particulièrement le constat de la désertion des intellectuels et de l’élite nationale qui a engendré et favorisé un déficit dans le domaine de la réflexion. Les actions les plus périlleuses ont été le lot quotidien de la couche juvénile la plus défavorisée.
· Les actions populaires avec sa population.
· Les actions de délégués.
· L’organisation de conclaves par sa coordination.
· Assurer une permanence locale dotée des moyens de communication.
· Le délégué du mouvement citoyen est uniquement délégué représentant sa coordination locale à la Coordination de wilaya et seulement représentant de cette dernière au conclave de l’inter wilaya ou au conseil de l’inter wilaya.
Aussi, il s’agit de donner plus de prérogative à la commission juridique notamment pour l’élaboration des fichiers complets des martyrs, des blessés et victimes des événements ; le
suivie des dossier en justice et préparation de rapports pour la saisine des instances internationales. Ainsi que Collectif d’avocat: la commission juridique prendra attache avec le collectif d’avocat pour lui faciliter la tache de reconstitution des fichiers.
Enfin la commission juridique aura pour mission de comptabiliser la dette du préjudice morale et matériel causés par le pouvoir mafieux et assassin, d’enregistrer les preuves juridiques qui produiront un effet de droit en dédommagement de toutes les victimes des événements douloureux du printemps
7/ PLACE DE LA FEMME
le point le plus faible du mouvement citoyen des Aarchs est sans nul doute la non participation active de la gent féminine, malgré l’organisation de marches, celles-ci n’ont pas pu accompagner leur paire dans la lutte. On ne peut pas dissocier une telle partie de la population d’une bataille aussi juste et légitime pour la nation.
Le mouvement citoyen qui aspire à un projet de société égalitaire en s’inscrivant dans une logique émancipatrice où la femme aura droit de jouir de tous ses droits à coté de l’homme.
Ayant fait à plusieurs reprises, dans le bilan du mouvement citoyen, un constat négatif quant à la représentation de cette frange de la société au sein de ses structures malgré sa participation dans tous les mouvements au niveau national en général et particulièrement dans les actions et manifestations de rue durant les événements du printemps noir, renforçant ainsi la dynamique citoyenne, le mouvement, ayant l’ambition de dépasser ce stade de constat décide d’une résolution accordant le statut de délégué aux femmes sans passé par les assemblés en intégrant directement les coordinations locales et cela en conformité avec les principes directeurs afin d’intégrer dans les structures des coordinations locales des délégués femmes repérées dans les milieux universitaires, lycéens, centres de formations, mouvement associatif et jeunes, syndicats et autres….
En adoptant cette initiative encourageante s’inscrivant dans la logique des aspirations citoyennes, le mouvement se met au diapason de l’évolution moderniste de notre société.
Les coordinations locales sont interpellées pour la création des conditions favorables à l’intégration des femmes délégués dans les structures du mouvement citoyen et cela en mettant en place des mécanisme nécessaires pour l’application de cette décision.
Aussi longtemps que les tabous dominent la raison et que le social et moral de notre société restent figer nous maintenons la survie du pouvoir rétrograde, il est impératif et primordial de mener une compagne de sensibilisation pour donner à la femme son d’acteur dans notre société à travers les revendications citoyennes.
8/ SOLIDARITE AVEC LES PARENTS DE MARTYRES ET LES BLESSES
· Solidarité agissante envers les familles des martyres et blessés du mouvement citoyen.
· Prise en charge des blessés lourds et graves et la solidarité avec leurs familles.
· Tenir des réunions périodiques avec les parents de martyrs sous l’égide de la PTT et de la commission de solidarité.
Recensement exhaustif des blessés du printemps noir et leur prise en charge
9/ DETENUS DU MOUVEMENT CITOYEN
· Les détenus du mouvement citoyen sont des détenus politiques.
· La solidarité agissante et un devoir minimum envers les détenus et leurs familles.
10 ARCHIVES
Mise en place d’une commission chargée de veiller sur le patrimoine du mouvement et la récupération des documents et archives du mouvement (documents, cassettes audio visuelles).
11 le rôle du délégué aujourd’hui :
en plus du rôle déjà défini dans les principes directeurs les délégués doivent faire preuve d’imagination et de responsabilité pour faire avancer le combat citoyen en impliquant d’autres énergies et des potentialités que recel le mouvement au niveau de la base citoyenne ;
III/ CAPITALISATION et stratégie de lutte
3-1/ capitalisation :
Depuis les tragiques événements du printemps noir 2001, le pouvoir mafieux et assassin ne cesse de réserver que répressions et manœuvres à un mouvement citoyen porteur de revendications citoyennes légitimes dans le but évident de semer la terreur au moment où les assassins de nos martyrs sont impunis.
Le mouvement citoyen, Cadre unificateur et rassembleur, mouvement de résistance, de solidarité et de communication, de par ses revendications contenues dans la plate forme d’El Kseur explicitée à Larbaa nath irathen, et dont les structures mènent des actions pacifiques pour l’affirmation citoyenne, dénonce l’arbitraire et l’impunité et s’inscrit dans une logique d’opposition pacifique frontale au pouvoir et au système politique en place.
Les documents du rejet des élections de la honte du 30 mai, du 10 octobre 2002 et du 08 avril 2004 ont non seulement mis à nu la véritable nature du régime, a démontré aussi bien l’inutilité de ces élections que l’illégitimité des résultats qui y’ en sont issus. Il s’agissait incontestablement d’élections contre la volonté du peuple. La population a mis en échec toute la stratégie du pouvoir en adhérant massivement au mot d’ordre du mouvement citoyen relatif au rejet des élections et réaffirme ainsi son attachement aux revendications contenues dans la plate forme d’El Kseur et au mouvement citoyen à travers ses délégués mandatés par la base citoyenne et déjouer toutes les manœuvres et tentatives de normalisation de la situation par le pouvoir.
Nonobstant, de nombreux objectifs atteints sont à inscrire parmi les acquis et à intégrer dans la stratégie de la capitalisation, entre autre :
-la vaste et réelle mobilisation citoyenne autour des initiatives et actions réfléchies ayant pour finalité la remise en cause de la nature du pouvoir mafieux et assassin, en mettant les institutions de l’Etat devant leur responsabilité ;
-l’introduction effective à l’implication des citoyens dans les débats de l’heure, dans la gestion des affaires de leurs pays ;
-la remise en cause de la politique démagogique du pouvoir si soucieux de son image à l’extérieur et ses intérêts rentiers étroits ;
-la réactivation des mécanismes de solidarité active et durable au profit des populations lésées, se débarrassant de l’aspect protocolaire de conjoncture dont excellent les tenants du pouvoir mafieux ;
-l’occupation de la scène politique nationale d’où l’incontournabilité des réponses concrètes aux revendications du mouvement citoyen que la manipulation n’a pu travestir ;
-l’interpellation de la conscience nationale et internationale sur la violation manifeste des droits de l’homme et des libertés ;
-le rejet des consultations électorales a crée un vide institutionnel et constitutionnel jamais connu par le pays depuis l’indépendance faisant ainsi fi da la légitimité populaire (s’accommodant uniquement du coté de la légalité) ;
-dépassement du sentiment de peur par l’émergence d’une nouvelle dynamique citoyenne de lutte s’inscrivant dans les valeurs universelles ;
-le capital de sympathie engrangé par le mouvement citoyen des Aarchs à l’échelle internationale à beaucoup influé sur les relations diplomatiques du pays d’où une résolution du parlement européen sur la crise dite de Kabylie, subordonnant la signature des accords de coopération algéro-union europennes à la prise en charge de ses revendications ;
-le sentiment de l’appartenance à l’algérianité qui n’a cessé de s’accroître n’a fait que renforcer la détermination du peuple algérien décidé à se réapproprier la mémoire collective qui a commencé le 05 juillet 2001 et à se ressourcer dans les valeurs culturelles et civilisationnelles profondes comme fût la célébration d’Amenzu Yennayer 2952 correspondant au 12 janvier 2002 décrété journée fériée ;
-la sortie inattendue de la grande muette pour dénoncer l’excès de répression dont sont victimes les populations témoigne de la volonté de celle-ci à ne pas partager la responsabilité du drame avec le pouvoir politique ;
-et les résultats de la commission d’enquête initiée par le pouvoir en 2001 ; malgré les appréhensions du mouvement citoyen sur la fiabilité de la dite commission , dont es résultats accablent le pouvoir mafieux et assassin car faisant ressortir et situant la responsabilité pleine et entière du régime sur le drame vécu par la région de Kabylie.
Le mouvement citoyen des Aarchs, Dairas et Communes qui a gagné la sympathie de nombreuses organisations et de personnalités, doit aujourd’hui intensifier les contactes au niveau national et international avec :
· Organisation des Nations Unies (ONU)
· Union européenne (UE)
· Organisations non gouvernementales (ONG)
· Associations, syndicats, partis politiques,
· Personnalités, intellectuels, universitaires, Artistes et Hommes de cultures
· Etc…
3-2/problématique du dialogue :
Dés le début des évènements tragiques du printemps noir, le mouvement citoyen des Aarch a choisit la voie du dialogue réelle et responsable, vertu civilisationnelle et universelle en ayant opté naturellement pour un combat résolument pacifique et d’essence démocratique malgré le chaos instauré et la manœuvres de le dévier vers un avenir incertain.
En organisant la marche historique du 14 juin 2001 pour remettre la plate forme d’El Kseur au chef de l’Etat, le mouvement confirme cette option du dialogue comme voie pour la mise de la plate forme.
Comme pour mieux illustrer sa démarche machiavélique, le pouvoir maffieux et assassin dans le but d’atténuer la révolte citoyenne et tremper l’opinion national et international n’a trouvé de solution, dans le désarroi, que sa précipitation à choisir ses propre clients.
Malgré la répression, le mouvement a pris ses responsabilités avec le consentement des citoyens, en répondant positivement à l’invitation du 1er magistrat du pays.
De part cette position courageuse d’affronter le pouvoir pour la satisfaction de la plate forme d’El Kseur, des adversaires nouveaux aux calculs étroits n’ont pas tarder à se manifester en s’attaquant avec acharnement aux mouvement en général et aux délégués en particuliers par des propos et actes démunis de tout ethnique politique reniant ainsi à la fois la volonté populaire et surtout leur caractère démocratique.
En acceptant de répondre favorablement à l’appel lancé pour la mise en œuvre de la plate forme d’El Kseur scellée et non négociable, le pouvoir mafieux et assassin a été mis en demeure pour assumer ses responsabilités face aux causes qui sont à l’origine de cette crise en apportant des solutions positives aux revendications contenues dans la plate forme d’El Kseur pleinement et entièrement.
Ce manque flagrant de volonté politique, en volant soumettre Tamazight langue millénaire des africains du nord à un référendum populaire perçu comme une insulte à notre Algériannité et à la mémoire collective du peuple Amazigh a démontré l’incapacité du régime à dépasser ses propres contradictions.
Il est évident, aujourd’hui, que cette revendication démocratique et historique, doit être prise en charge dans toutes ses dimensions (identitaire, civilisationnelle, linguistique et culturelle) sans conditions et sans référendum en la consacrant comme langue nationale et officielle.
Il y a lieu de signaler aussi que les engagements consignés dans les deux protocoles d’accords ne sont pas honorés, notamment le départ des indus élus, ce qui accentue le déficit du rapport de confiance entre le mouvement citoyen et les représentants de l’Etat.
3-3/ Rejet des élections :
Le mouvement citoyen des Aarchs, Dairas et Communes qui pose le préalable de la satisfaction de la plate forme d’El Kseur explicitée à Larbaa Nat Iraten avant toute consultation électorale a enclenché une dynamique historique nouvelle en rupture définitive avec la logique de la reproduction et de la pérennisation du système corrompu et corrupteur. Cette décision consensuelle a atteint les objectifs escomptés au niveau national par un rejet total dans certaines régions et un boycott massif dans d’autres malgré la répression tous azimuts.
Les résultats satisfaisants de cette action politique de rejet de toute consultation électorale demeure de vigueur tant que la plate forme d’El Kseur n’est pas satisfaite, elle est renforcé davantage après avoir bien vérifié nos analyses et positions appelant à un véritable changement du système.
3-4/ stratégie de lutte :
Le mouvement citoyen des Aarchs véritable force de protestation, de proposition et sa forme de structuration à l’horizontal est une arme redoutable qui constitue sa force fatale.
A l’avenir, les structures locales doivent agir à chaque attaque ciblant les structures ou les délégués du mouvement, pour marquer la présence du mouvement dans toutes les localités en alimentant les débats à travers une stratégie de communication et d’information adéquate à chaque localité.
Le mouvement citoyen des Aarchs, véritable force de protestation, qui n’a rien à démontrer, fort de ses capacités de mobilisation, de son caractère pacifique et démocratique aura à déployer une stratégie de lutte à même d’infléchir les tenants du régime à satisfaire les revendications contenues dans la plate forme d’El Kseur scellée et non négociable.
Il y a lieu de retenir que l’Objectif principal est de faire admettre la plate-forme d’El-Kseur comme seule alternative, de susciter l’adhésion des citoyens autour de ce projet de société et créer les conditions objectives pour une mobilisation en masse du peuple algérien derrière les mots d’ordre du mouvement citoyen. La finalité est de construire les rapports de forces en faveur d’une rupture radicale d’avec le système et d’une mutation démocratique du régime politique.
C’est dans cet esprit qu’il est recommander d’adopter une stratégie de lutte à la hauteur des attentes des citoyennes et des citoyens :
-la structuration à l’étranger aura pour mission de tisser des relations avec les organisations démocratiques et pacifiques au niveau international afin d’expliquer le combat de notre mouvement et de faire des pression sur le régime algérien pour l’aboutissement des revendications de la plate forme d’El Kseur ;
-relancer les contactes avec les chancelleries à Alger et avec l’O.N.U. ;
-préparation d’actions au niveau de la capitale ;
-tisser des relations avec la communauté amazigh de tamazgha ;
– Intensifier la communication sur toutes les formes ;
-Faire la jonction avec les mouvements d’essence démocratique et les peuples opprimés en établissant des contacts directs et indirects ;
-Organisation de jumelage avec les mouvements citoyens au niveau international
-Organisation par le mouvement des conférences – débats au niveau local, national et international;
-Saisine des instances internationales ;
– Invitation des personnalités aux rencontres du mouvement.
– rappeler les engagement pris officiellement et publiquement par le premier magistrat devant l’opinion publique nationale et internationale pour le règlement de la crise ;
-interpellation des représentants de l’Etat pour qu’ils honorent les engagements pris envers le mouvement citoyen des Aarchs tel que stipuler dans les deux protocoles d’accords signées en janvier 2004 ;
-interpeller les médiats écrits et audiovisuels ;
– édition d’un bulletin d’information trimestriel ;
-vulgarisation de la plate-forme d’El-Kseur et le document de sa mise en œuvre à travers tous les supports médiatiques disponibles et autres espaces d’expression (Meeting, conférence débat, diffusion via Internet, lancement d’un bulletin d’information, etc.) ;
– Exploitation des instruments juridiques internationaux en faveur de la prise en charge des revendications ; du mouvement
– Perfectionnement et adaptation de l’action portant blocage des élections ;
-tenir à jour et alimenter le sit inter net ;
-mettre en œuvre des mécanismes pour l’application des voies et moyens (pressions diverses) figurant dans les principes directeurs ;
-organisation d’un conclave de débat de fond du mouvement citoyen ;
-et réflexion future sur la nécessité d’organiser une conférence nationale.