Avant-projet politique à titre d’appel à l’opposition démocratique

Avant-projet politique à titre d’appel à l’opposition démocratique

Préambule : De la perversion du mouvement politique national

« Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font et ceux qui en profitent ». Napoléon 1er

Inexorablement, le champ politique algérien demeure un champ de manœuvres stratégiques militaro-politico-financiéres, dont l’objectif est la main mise, par l’oligarchie militaire, sur l’essentiel du pouvoir politique, en usant, à l’instar des régimes autoritaires, de pratiques machiavéliques de perversion de la représentation sociale et politique, notamment par la mise en œuvre des politiques combinées de la violence et de la corruption.

En effet, autant les luttes intestines pour le contrôle du FLN/ALN, suite à la radicalisation du mouvement politique national, conséquence directe du verrouillage politique français par la promulgation du « code de l’indigénat »qui instituait, entre autres dispositions, le « double collège électoral » avaient hypothéqué, momentanément les chances d’accession à l’indépendance nationale (avant que n’intervienne le congrès de la Soummam), autant la fermeture du champ politique, accentuée par la promulgation du décret instaurant « l’état d’urgence » sur fond de guerres claniques militaro-policières pour le contrôle des institutions de l’état, compromettent, aujourd’hui, l’avènement d’une paix durable, la démocratisation de la société et l’édification de « l’état souverain démocratique et social »(1)dans le cadre du « respect de toutes les libertés fondamentales » (2).

Deux époques, deux facettes d’une même stratégie de domination du peuple algérien ; la première, de nature ethno-militaire (ayant marqué la période coloniale), était mue par l’entretien du Mythe de l’Algérie Française (inspiré de l’expansionnisme Napoléonien) fût articulée, principalement, sur les politiques d’évangélisation, du sang et de la terre brûlée, de la division, de la pacification et de l’assimilation sous le « prétexte fallacieux et trompeur de civilisation et d’émancipation » (3) à des fins évidentes d’annexion du pays et d’accaparement de ses ressources naturelles et humaines ; la seconde, de nature militaire, dont les promoteurs, se targuant d’être les libérateurs du pays, exploitèrent, donc, légitimité historique et patriotisme en mettant, lâchement à profit le climat de liesse populaire qui régnait au lendemain de l’indépendance pour s’arroger, par la voie du crime, les droits et les privilèges du gouvernement du pays dans l’indignation et la consternation du peuple algérien qui assistait, impuissant, à la confiscation de sa souveraineté et la négation de son droit à l’autodétermination avec la complicité « de certains agents administratifs et autres politicailleurs véreux » (4) aux détriments des politiques indésirables, persécutés, mis en détention, torturés, contraints à l’exil ou physiquement éliminés.

Bien évidemment, ce ne fut pas l’œuvre de l’illustre armée populaire, mise en place par les politiques et structurée par ces derniers (lors du congrès de la Soummam) dans le but d’exercer de l’intérieur, une pression militaire sur la France coloniale, en sus de la pression politique externe, exercée sur le plan diplomatique par le G.P.R.A, afin de faire aboutir la revendication, essentiellement politique, que fût l’INDEPENDANCE NATIONALE.

Il y va sans dire que cette manière violente de se saisir du pouvoir, communément appelée « Coup d’état», s’inscrira dans la tradition et sera érigée au rang de « loi non écrite » régissant les mécanismes d’accession et de maintien au pouvoir et agréée en tant que telle par les principaux clans militaro-policiers. Autrement dit, tout sera fait pour imposer le « primat du militaire sur le politique » et l’assassinat de ce dernier.

Après l’établissement du régime militaire dictatorial à parti unique, sous le « couvert fallacieux et trompeur de république démocratique et populaire », l’oligarchie militaire, s’évertuera et s’ingéniera, au fil du temps, à développer, à perfectionner et à adapter sa stratégie, en terme de pérennisation au pouvoir et de sauvegarde de ses intérêts par le recours aux politiques de la violence et de la corruption, de la division et de la manipulation, du mensonge et de la désinformation, de la déculturation et de la dépersonnalisation, de la paupérisation et de la dépolitisation, de la perversion et de l’orchestration.

C’est ainsi, qu’après des soulèvements populaires menaçants (pour le régime) en octobre 1988 (conséquence de la crise économique ayant résulté de la chute du prix du pétrole en mai 1986) et dans un réflexe de sauvegarde et de défense du système, « le cabinet noir » de l’armée instaurera (par octroi) d’un « régime démocratique spécifique » lequel système, sera perfectionnée après le coup d’état du 11 janvier 1992 (annulation des élections législatives de décembre 1991) et la promulgation anticonstitutionnelle en février 1992 du décret portant « état d’urgence » (prorogé sans fixer de terme en février 1993), en mettant, savamment en place, un édifice institutionnel factice (des partis de l’administration et autres appareils politiques dépendants des clans militaro-policiers font de la Sous-traitance politique et servent de décor à un pseudo multipartisme) par le biais d’un processus électoral perverti (grâce à la manipulation des urnes, l’administration s’adjuge la majorité des siéges au sein des assemblées élues) déniant aux algériennes et aux algériens ( otages des violences politique et terroriste) leur droit à une réelle représentation politique et sociale.

L’acharnement du pouvoir à marginaliser le politique, dénote que ce dernier constitue une perpétuelle menace pour lui, d’où le recours à la violence (par la répression des oppositions politique et syndicale dans un réflexe de sauvegarde du statut quo ) et à la corruption ( l’entretien par les prébendes et autres gratifications des élites à charge d’assurer la pérennité des institutions).

La mise en œuvre de la stratégie de sujétion du peuple algérien à la domination et la dictature militaire (sous l’habillage d’une république démocratique) a été rendue possible, grâce à l’absence d’instruments juridiques internationaux, mis à la disposition des peuples décolonisés par les institutions internationales pour un suivi et un contrôle rigoureux des processus de transition de ces peuples de l’état colonial à l’état libre et indépendant, en veillant, notamment à la consécration irréversible des droits fondamentaux et inaliénables suivants :

-le droit à la paix (5);

-le droit à l’exercice de la souveraineté et la libre détermination (6) ;

-les droits de souveraineté permanente sur les ressources et richesses naturelles (7) ;

-le droit au développement politique, social, économique et culturel (8).

Malgré une extériorisation de la situation effective des droits de l’homme en Algérie (par les ligues, les ONG de défense des droits de l’homme et l’opposition politique), laquelle initiative, ayant abouti à l’adoption, par la commission des droits de l’homme de l’ONU, de résolutions relatives à la désignation et à l’envoi de rapporteurs onusiens spéciaux, respectivement ; sur la torture, les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires et la sentence du TPP (condamnant sans ambiguïté les autorités algériennes) rendue par le tribunal permanent des peuples (suite à la tenue, à Paris du 5-8 novembre 2004, de sa 32 éme session sur les violations des droits de l’homme en Algérie durant la période « 1992-2004 »), la violation par les autorités algériennes des pactes des droits de l’homme et des conventions humanitaires qu’elles ont, pourtant signés et ratifiés, se poursuit, au su et au vu de la communauté et des institutions internationales.

Force est de constater que la persistance de la dictature en Algérie est encouragée, principalement, par l’attitude de l’occident vis à vis du régime d’Alger.

Les principaux états démocratiques occidentaux, qui, par méconnaissance de la nature réelle ? du régime d’Alger, qui, par intérêts ou pour « raison d’état » et effarouchés par l’épouvantail islamiste ; d‘une part, par l’éventualité d’une exportation du terrorisme islamiste sur leurs territoires, d’où la lutte contre l’immigration clandestine dans le cadre de l’Union Européenne et l’élaboration de la loi sur l’immigration choisie (France) et, d’autre part, par l’utopique éventualité d’une prise du pouvoir par les islamistes – ce qui menacerait leurs intérêts économiques avec le risque majeur et potentiel d’une rupture des approvisionnements en gaz et pétrole – adopteront un profil bas et n’hésiteront pas, comble du ridicule, à encenser de louanges et couvrir d’éloges le « régime des généraux » en le qualifiant de « modèle démocratique atypique réussi » l’accréditant ainsi, et lui apportant, par là même, un surcroît de légitimité sur le plan diplomatique et de solvabilité sur le plan économique, en témoignent les négociations en cours pour l’adhésion de l’Algérie à l’O.M.C et l’entrée en vigueur, récemment, de l’accord d’association Algérie – Union Européenne, intervenu, pourtant, dans un contexte politico-médiatique et juridique très controversé et sensiblement marqué par une levée de boucliers sur les dessous des violences qui meurtrissent l’Algérie depuis 1992, révélations recoupées et confirmées, émanant d’anciens officiers de l’armée algérienne, culpabilisant les forces de sécurité de l‘état en terme de manipulation de la violence et de non assistance à personnes en danger de mort.

L’impasse politique ou de la nécessité pour l’opposition démocratique de conquérir l’initiative politique et de réhabiliter le politique

Appel à la mobilisation politique pacifique

Si la plate-forme issue du congrès de la Soummam a su élaguer le seul sentier, susceptible, alors, de mener vers l’indépendance nationale, en adoptant, entre autres résolutions, le principe de la primauté du politique sur le militaire, il n’en demeure pas moins que les termes de cette résolution politique, constituant, conceptuellement une ébauche à la future constitution en matière de séparation des pouvoirs et de subordination du militaire au politique, soient restés lettre morte, n’en déplaisent aux indus rédacteurs des « Quatre Constitutions » qui les ont travestis dans le sens d’un cumul de fonctions au niveau du président de la république-lui-même désigné par l’oligarchie militaire-car, réellement et pratiquement, ils demeurent proscrits, scellant ainsi le sort du politique, reclus et marginalisé, bloquant et figeant, par-là même, le processus historique de construction démocratique de la société algérienne et, par voie de conséquence son développement socio-économique et culturel.

Des décennies durant, l’anniversaire du 20 août 1956, privé d ‘une reconnaissance officielle et d’une valorisation à sa juste valeur en tant que haut fait politique fondateur, fera l’objet d’une instrumentalisation à coups de commémorations patriotiques folkloriques, avant de faire les frais d’une manœuvre d’occultation, voire d’effacement et de suppression de l’agenda officiel au profit d’une autre date, le 20 août 1955, symbole d’un haut fait d’arme, non moins importante et tout aussi instrumentalisée, pour les besoins d’une politique planifiée de falsification délibérée de la réalité historique du cheminement de la lutte pour la libération nationale, visant avec obstination et acharnement la minimisation et la banalisation du rôle du politique et la sur valorisation de celui du militaire à des fins de légitimation du pouvoir militaire.

La militarisation du système politique et l’usage de la violence en tant que mode de gestion de la société, rend prohibée et caduc l’action politique (Real politic), la ghettoïsant et la confinant dans un rôle subalterne de faire-valoir.

Aujourd’hui, l’opposition réelle est appelée à réhabiliter le politique et à provoquer le déclic psychologique nécessaire à l’enclenchement d’une nouvelle dynamique politique en jouant un rôle catalyseur essentiel dans la sensibilisation, le rassemblement et la cristallisation d’une classe politique, réellement indépendante et digne de la représentation du peuple algérien en intégrant dans sa stratégie de redéploiement des éléments nouveaux, constituant de sérieux indicateurs d’un début de prise de conscience politique au sein de notre société quant à la nécessité d’un changement de régime politique, à savoir ;

-L’avènement du pluralisme syndical avec la montée au créneau, sur le terrain de la revendication socioprofessionnelle, de syndicats autonomes qui suscite, à la fois de l’admiration et de l’espoir, mais aussi, l’ire du pouvoir qui refuse de les agréer (car toujours englué dans sa logique de négation des pluralismes qu’il considère comme étant des menaces à ses fondements idéologiques) d’où la nécessité d’un soutien politique actif de l’opposition en tentant d’établir une jonction entre le champ politique et le champ syndical sur le terrain de la revendication ;

-L’exaspération des populations (revendiquant clairement, à qui veut l’entendre, la fin du régime des militaires), et l’exacerbation des tensions sociales d’où le développement du sentiment de rejet du régime en place (enraciné depuis l’indépendance) suite à la détérioration tous azimuts de la vie quotidienne dans tous ses aspects, notamment, sur le plan sécuritaire et les dépassements ou la Hogra de tous genres, imputables aux autorités, tous secteurs confondus ;

-Le sens inné de la lutte pour la dignité humaine et la liberté, l’attachement aux valeurs et vertus ancestrales et la pratique séculaire, voire millénaire, de la démocratie directe à travers les organisations socio-politiques que sont les assemblées de village ainsi que les confédérations de villages (qui subsistent encore de nos jours) sont autant d’atouts, dont dispose le peuple algérien, qui ne demande qu’à les exploiter et les faire valoir au moment opportun, pour peu qu’il trouve un cadre ou un débouché politique apte à prendre en charge et à concrétiser ses aspirations profondes à une vie décente, dans la paix retrouvée, la justice, la démocratie et le respect de sa dignité, d’où la nécessité pour l’opposition réelle de s’ouvrir à la société, notamment par l’Elargissement du champ de la concertation socio-politique en intégrant et en adoptant ces réflexes et comportements socio-politiques tout en les adaptant à son mode de structuration et d’organisation ;

-Par ailleurs, et sur le plan extérieur, il y a, aujourd’hui, une meilleure compréhension et une parfaite lisibilité de la situation effective des droits de l’homme en Algérie et un soutien plus prononcé et mieux assumé de la part des Organisations Non Gouvernementales de défense des droits de l’homme ayant grandement contribué à faire tomber le mur du silence et de la peur; ce qui constitue un atout non négligeable en terme de soutien et de pression externe.

La réhabilitation du politique passe par la revalorisation et l’actualisation du principe de « la primauté du politique sur le militaire » proclamé lors du congrès de la Soummam, le 20 août 1956 et qui demeure, cinquante (50) plus tard, d’une actualité saisissante.

Le 20 août 2006, Cinquantenaire du Congrès et de la Plate-forme de la Soummam, constituera l’occasion propice et l’opportunité politique idéale à exploiter pour faire revivre et, pourquoi pas, rééditer cet événement politique fondateur majeur. Le retour, à l’occasion de ce cinquantenaire, sur les lieux où se sont tenues, dans des conditions préalables très difficiles, les premières assises ayant regroupé dans l’union et la sérénité les représentants du peuple algérien, ne devra pas être une simple célébration d’anniversaire, mais devra être, plutôt mis à profit, pour ouvrir ce grenier dans lequel est engrangé un cumul inestimable de pensé politique pour s’y ressourcer et y puiser afin de renouer avec le cours du combat libérateur obstrué et détourné à partir d’un certain été (juillet-août 1962).

L’organisation par l’opposition réelle, sur les lieux ayant abrité le congrès de la Soummam (Ifri Ouzellaguen) d’une rencontre nationale (conférence nationale ou congrès) qui se voudra un cadre d’expression, de débat, de réflexion et de proposition autour des perspectives politiques de rétablissement de la paix et de sortie de crise, à laquelle prendront part, dans une perspective de mise en place d’un large mouvement d’opposition au régime en place, les principaux partis représentatifs, les personnalités politiques nationales, les associations, les syndicats et toutes autres organisations représentatives, indépendantes et autonomes vis à vis du système en place, dont le dénominateur commun est la lutte pacifique sur le terrain de la revendication politique et sociale pour un changement de régime politique et l’instauration d’un état de droit démocratique et social dans le cadre du respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction aucune avec la présence souhaitée, à titre d’observateurs, d’invités étrangers, parmi la communauté internationale, en présence de journalistes politiques de la presse nationale et internationale, dont l’issue des travaux sera sanctionnée par un document (Contrat national, plate-forme, pacte, charte, ébauche d’une constitution) réitérant et réaffirmant les aspirations profondes et légitimes du peuple algérien à vivre en paix et à disposer de lui même, et dont, la concrétisation en fera, sans nul doute, un acte politique fondateur de grande envergure, qui constituera, d’une part, un défi et un challenge à relever pour démontrer que les algériennes et les algériens aspirent à vivre dans l’unité (cimentée depuis des siecles)et qu’entre eux, il n y a point d’inconciliations (9) ( si inconciliations il y a, celles-ci ne sont d’aucune influence, car, préfabriquées et entretenues par un « personnel politicard maison chargé de mission ») et d’autre part, une suite logique aux perpétuels efforts fournis et aux incommensurables sacrifices consentis par des générations entières de militants en vue de l’aboutissement d’un long combat pour le rétablissement de la paix, le triomphe de la justice et la consécration de la démocratie.

CECI N’EST POINT UNE UTOPIE MAIS UN IDEAL A LA PORTEE DES ALGERIENNES ET DES ALGERIENS POUR PEU QU’ILS S’UNISSENT ET QU’ILS CROYENT PLEINEMENT EN LEURS CAPACITES A PROVOQUER LE CHANGEMENT !

CECI DIT : LA BALLE EST DESORMAIS DANS LE CAMP DE L’OPPOSITION POLITIQUE ET DEMOCRATIQUE.

IL EST TEMPS D’AGIR TOUS ENSEMBLE.

 

 

(1) : Proclamation du FLN ; le 1er novembre 1954.

(2) : Idem.

(3) : Appel de l’ALN ; le 1er novembre 1954.

(4) : Proclamation du FLN ; le 1er novembre 1954.

(5) : Art.1.« Déclaration sur les droits des peuples à la paix » Résolution de l’ONU N°39/11 du 12/11/1984.

(6) : Art.2.« Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples coloniaux » Résolution de l’ONU N°1514 (XV) du 14/12/1960.

-Art.1er.alinéa1.du« Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ».1496éme séance plénière de l’ONU du 16/12/1966.

-Art.1er.alinéa3.du« Pacte international relatif aux droits civiques et politiques ».1496éme séance plénière de l’ONU du 16/12/1966.

(7) : Art.1er.alinéa.2.du« Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ».Séance plénière de l’ONU du 16/12/1966.

-Art.1&7. « Souveraineté permanente des peuples sur les ressources naturelles ». Résolution de l’ONU N°1803 (XVII) du 14/12/1962.

(8): Art.1er alinéa1. « Déclaration sur le droit au développement ». Résolution de l’ONU N°41/28 du 04/12/1986.

-Art.1,Art.2.alinéa b. « Déclaration sur le progrès et le développement dans le domaine social ». Résolution de l’ONU N°2542 (XXIV) du 11/12/1969.

-Art.1.alinéa.1. du« Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ».1496éme séance plénière de l’ONU du 16/12/1966.

(9) : Document confidentiel de l’Armée paru en exclusivité début 2001 dans la presse française (Libération). Voir www.algerie-watch.org.