Abdelkader Kherba jugé, non soutenu et le verdict est pour le 06 Mai 2013

Abdelkader Kherba jugé, non soutenu et le verdict est pour le 06 Mai 2013

DZ Militant, 01 mai 2013

Qui ne connait pas Abdelkader Kherba dans le milieu du militantisme en Algérie !

Activiste pour le SNAPAP (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique), membre de la LADDH (ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme) version Benissad et membre de la CNDDC (Coordination national pour la défense des droits des chômeurs) où doit-on mettre (Ex) quant à son appartenance à toutes ses organisations !

Aujourd’hui, Abdelkader s’est trouvé seul face aux juges après toute la médiatisation qu’il a suscitée pour ses activités précédentes.

L’affaire dont j’ai voulu vous parler remonte en début de l’année 2012. Abdelkader est poursuivi par le tribunal de Kser El Boukhari, ville natale de l’activiste à Médéa pour son appartenance à une organisation activant sans autorisation ou agrément qui n’est que la CNDDC (Coordination national pour la défense des droits des chômeurs) et ce, selon l’article 45 de la loi 90-31, l’ancienne loi qui régit les associations, rapporte son avocat Maitre Sid Ali Boudiaf.

KHERBA est condamné par le tribunal de Kser El BOUKHARI, le 22 Février 2012 pour deux mois de prison ferme et une amande de 20 000 DA. Ayant fait appel par lui même à la Cour de Médéa, cette même instance a confirmé le jugement du tribunal par défaut le 18 Juin 2012.

Abdelkader est convoqué pour comparaître une autre fois devant la même Cour le 29 Avril 2013 pour la même affaire et la même accusation mais cette fois-ci, selon l’article 46 de la nouvelle loi sur les associations, la loi 06-12 qui stipule :

<< Tout membre ou dirigeant d’une association, non encore enregistrée ou agréée, suspendue ou dissoute, qui continue à activer en son nom, s’expose à une peine de trois (03) à six (6) mois d’emprisonnement et à une amende de cent mille dinars (100.000 DA) à trois cent mille dinars (300.000 DA) >>

Deux avocats se sont constitués et ont défendu l’activiste, Maitre Sid Ali Boudiaf et Maitre Youcef Boughezza. La Cour de Médéa a conduit le jugement et Kherba a fait opposition a l’arrêt de la Cour de Médéa ; le verdict sera prononcé le 06/05/2013.

Toute fois, il est très important de signaler qu’aucun Sit-in n’a été organisé en solidarité avec l’activiste, aucun militant n’était présent devant la Cour de Médéa, ni la CNDDC ni le SNAPAP, ni même une info via la presse ou les réseaux sociaux !


Réponse de Me Salah DABOUZ, Président du bureau d’Alger de la LADDH

En ma qualité de président du bureau d’Alger de la LADDH, je témoigne qu’Abdelkader Kharba n’étais pas laissé seul face aux juges de la cour de Médéa, j’étais en contacte avec Abdelkader Kherba et Me Boudiaf le jour de son procès, car j’étais empêché de rejoindre la ville de Médea par un cas de force majeur, et Me Boudiaf et Abdelkader Kherba étaient au courant de cette empêchement.
Me Boudiaf a fait un compte rendu à la LADDH qu’il ma présenté de tous ce qui s’est passé à ce procès le lendemain.
Les avocats de la LADDH, et tous les Avocats qui défendent les militants des droits de l’homme et les activistes de la société civile le font bénévolement et selon leur disponibilité, car ils ont tous des obligations professionnelles, et quand un ou plusieurs avocats ne sont pas disponible par obligation professionnelles ou n’importe quel autres empêchement, cela ne veut pas dire qu’ils lâchent un militant.
Personnellement j’ai u Abdelkader Kherba vers les coup de 11h le 29/04/2013 au tel après avoir régler le problème que j’ai u, et je me dirigeais vers Médea pour assisté au procès, et il ma remercié et informé que l’audience a déjà u lieu.

Si j’ai cette fois publié cette précision, c’et pour deux raisons :

1- C’est parce que beaucoup de confrères engagé dans la défence des droits de l’homme sont souvent empêché de se présenter aux audiences, mais ne donne pas la raison de leur empêchement aux grand publique par obligation de réserve.

2- Pour expliquer que normalement un avocat présent bénévolement pour défendre un militant est largement suffisant, surtout s’il le fait en coordination avec d’autres consœurs et confrères.

Alors s’il vous plaît, un peut de respect aux militants et avocats qui défendent les militants des droits de l’homme bénévolement, même s’ils ne peuvent pas être présent à tous les procès.
Amicalement Me Salah DABOUZ
Président du bureau d’Alger de la LADDH.