Algérie, la colonisation recommencée
(Extrait)
Lounis Aggoun, Le Croquant n° 44-45 : Algérie, Soleil noir, 1954-2004
1 – Les partenaires « d’exception » de Jacques Chirac
En avril 2004, aussitôt Abdelaziz Bouteflika « réélu » président, Jacques Chirac se rend à Alger pour l’en féliciter et l’inviter à engager entre leurs deux pays un « partenariat d’exception [1] ». Ambition louable s’il s’agissait d’établir entre la France et l’Algérie des rapports de coopération économique, culturelle, touristique ou scientifique sains et bénéfiques pour les deux peuples. Or, il y a supercherie sur l’identité du partenaire, la micro-colonie du Club des pins qui domine et assujettit le pays et qui mène une guerre sans merci au peuple algérien, lequel ne sert que d’alibi à la manouvre.
Le score de 84 % par lequel les Algériens sont censés avoir désigné Abdelaziz Bouteflika donne la mesure du mépris que le régime leur voue, eux qui le reçoivent partout où il se rend avec des pluies de pierres et des volées d’injures. Aux yeux de l’opinion mondiale, le pouvoir entretient la fiction d’un renouveau. Or, Mohamed-Chérif Messaâdia, l’actuel président du Sénat, était le chef de file de la vieille garde « barbéfélène » jusqu’en 1988 où il fut sacrifié à l’autel de la « démocratisation [2] ». Le ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem, est le promoteur en 1984 du toujours en vigueur Code de la famille qui fait de la femme une chose. Le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, contribua dès 1962 à asseoir le pouvoir absolu de la Sécurité militaire, aux côtés d’Ali Tounsi, actuel chef de la Sécurité intérieure, connu pour avoir été durant la guerre d’indépendance membre du « commando Georges » de sinistre mémoire. Voilà quelques exemples de ces partenaires d’exception de la France, censés incarner la rupture avec le passé, sous la houlette d’Abdelaziz Bouteflika, fossoyeur en 1962 des rêves d’indépendance des Algériens et membre de l’équipe qui poussa – avec force assassinats – à l’exode un million d’Européens et des dizaines de milliers de Harkis. Déchu en 1979, condamné pour vol, il doit son retour en grâce en 1999 au fait qu’il présente aux yeux des vrais détenteurs du pouvoir, Larbi Belkheir, Toufik Mediene, Smaïn Lamari, le profil idéal pour masquer à l’opinion internationale la réalité cruelle d’une dictature féroce, un État terroriste, un sol vandalisé, un pays en voie de démantèlement.
Une économie sinistrée
L’analyse que fait le banquier américain William Byrd [3] de l’économie algérienne susciterait l’épouvante chez n’importe quel diplomate honnête désirant traiter avec l’Algérie. Pour un niveau d’investissement flatteur de 32 % du PIB de 1971 à 2000, les « investissements étrangers sont concentrés dans le seul secteur des hydrocarbures, dans un territoire loin des populations algériennes qui n’en profitent ni en matière d’emploi ni en autres retombées. » Le chômage est estimé à 30 % en 2001, le pire de l’ensemble des pays de la Méditerranée (hormis peut-être la Bosnie-Herzégovine), la réalité étant bien pire que ce que suggèrent ces données officielles fournies par l’OIT et le FMI. L’Algérie ne fonctionne que grâce à l’exportation des hydrocarbures (98 % du montant global) ; « 14 000 sociétés privées assurent l’équivalent de 90 % du volume global des importations du pays et dont la facture oscille entre 13 et 14 milliards de dollars par an [4] » ; tel est le résumé de l’accaparement d’un pays par une minorité parasite. Selon le banquier, « la rente issue du secteur des hydrocarbures a permis la constitution d’une vaste organisation clientéliste informelle opérant sous le couvert des institutions officielles » dont la « fonction fondamentale est de protéger les transactions d’une caste d’opérateurs économiques [.]. Dans cette organisation, les actes de régulation sont trop souvent le fait d’un clan du régime cherchant à entraver l’action d’un concurrent. » Des pseudo-« contrôles sanitaires » ne ciblant que « des importateurs non impliqués dans le système de pouvoir parallèle », des « capacités publiques [.] largement utilisées pour maintenir des positions dominantes sur un certain nombre de secteurs d’importation », des « impôts sélectifs [évalués] en fonction des relations dans le sérail militaro-sécuritaire et les agents du fisc [qui servent] de vecteurs de destruction des concurrents », des magistrats « relais des clans quand il s’agit d’éliminer juridiquement, voire d’emprisonner, des gestionnaires gênants pour les affaires de ces groupes d’intérêts », voilà quelques exemples de ce qui caractérise l’État algérien, une administration malfaisante, traître à son pays.
Cette description d’un État à mettre au ban des nations rend pourtant à peine compte de la réalité d’un pays ravagé, une dépouille sur laquelle s’acharnent, telle une meute de vautours, les multinationales et les mafias politico-militaro-médiatico-affairistes. Nous allons examiner quelques aspects de cette folle mise à sac, dans des secteurs où les 30 millions d’Algériens, responsables présumés de tous les maux, ne peuvent servir d’alibi.
Banques à tiroir ouverts
Tout le monde a en mémoire le méga-scandale Khalifa, qui n’a jusqu’ici fait de victimes que parmi les clients civils de la banque et le Trésor public, devenu propriété privée des réseaux dont Larbi Belkheir, « conseiller à la présidence », est la figure tutélaire [5] . Parrain des institutions du pays, et jouissant de soutiens inconditionnels en France, Larbi Belkheir est à l’abri de toute poursuite ; quant à Moumène Khalifa, le prodigue « golden »-président du groupe, d’innombrables mandats d’arrêts internationaux ne l’empêchent pas de couler des jours tranquilles à Londres. L’épilogue de cette affaire n’est pas prêt d’être rendu, malgré des mises en examen spectaculaires : « L’ex-ministre des Finances Mohamed Terbèche, [.] Abdelmadjid Tebboune et Abdelmadjid Attar, respectivement ex-ministres de l’Habitat et des Ressources en eau, l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abdelwahab Keramane, [.] l’actuel gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci, et le premier vice-gouverneur, Ali Touati [.], en leur qualité, pour le premier, de gouverneur de la BA durant la période 2003 et, pour le second, en tant qu’ancien responsable du contrôle des changes. [6] »
« Les responsables de ces organismes ont affirmé lors de l’instruction avoir pris la décision de retirer une grande partie de leur trésorerie des banques publiques pour les mettre dans les caisses d’El-Khalifa Bank à la suite d' »une instruction verbale » du ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune [.]. « En contrepartie des dépôts, les responsables d’El-Khalifa Bank versaient des dessous de table aux dirigeants. » » Ces fonds ont permis notamment à Khalifa TV d’arroser généreusement le PAF (paysage audio-visuel français) et d’acquérir la villa « la plus chère » de Cannes pour abriter des soirées pharaoniques où était convié le gratin du show-business français [7] . « La plus grande escroquerie que le pays a connue et qui a causé au Trésor public la perte sèche de près de 7 milliards de dollars » égrène l’inventaire des délits financiers imaginables : « transferts illégaux d’importantes sommes en devises [.] au profit d’au moins une cinquantaine de personnalités politiques, sportives et culturelles, [.] sommes énormes en devise offertes à travers les cartes Gold à des hautes personnalités de l’État, [dont] des patrons d’importantes institutions publiques ainsi que le frère du président de la République et ancien avocat du groupe Khalifa », salarié à raison d’« un demi-million de dinars par mois ». Les transferts illicites d’El-Khalifa permettent aussi aux frères Bouteflika d’acheter « l’appartement du 182 faubourg Saint-Honoré (Paris 8) » et au président de se distraire, puisqu’il « a embrassé Adel Imam en juillet [2003] grâce aux dollars tirés illégalement d’El-Khalifa à la demande de Khalida [Messaoudi] Toumi ». Le président serait intervenu pour que la chanteuse Amel Wahby touche de Khalifa « un chèque en devises de 500 000 euros et un autre en monnaie nationale de 6 millions de dinars », etc. Selon le ministre de la Justice, « de hauts responsables ont été auditionnés dans cette affaire et un seul inculpé a été retenu, à savoir M. Keramane, l’ancien gouverneur de la BA. » [8] Larbi Belkheir & Co. peuvent donc dormir tranquilles.
L’activité bancaire en Algérie est une saga continue d’escroqueries. Entre mille affaires, cette « success-story » à l’algérienne, celle de Ziane Habib « pompiste dans une station d’essence à ses débuts [9] », devenu propriétaire de la Banque générale méditerranéenne, spécialisée dans des activités mafieuses liées au remboursement de la « dette russe », une banque privée sans siège, qui compte dans son personnel Antoine Morot, PDG à son insu (il l’apprend lorsque le scandale éclate dans la presse), des consultants de choix, El-Hassar Choaïb, vice-gouverneur de la BA et Stambouli Bachir, haut fonctionnaire y travaillant notamment sur la « dette russe ». Ces irrégularités flagrantes n’ont pas empêché Abdelouahab Karamane de signer l’agrément de cette banque, avant d’être promu ministre chargé du Trésor et de la Réforme financière. Mais, plus criant encore, la gestion de « la dette russe » dont s’est spécialisée cette banque donne à elle seule la mesure de la gangrène qui frappe l’État algérien.
C’est en 1992 que la Russie accepte que l’Algérie lui rembourse en nature sa dette militaire de 4 milliards de dollars. C’est alors que « deux puissantes mafias se mettent d’accord », l’une algérienne et l’autre russe, pour se partager ce butin. Ce dossier, traité au plus haut sommet de l’État, présente « des caractéristiques d’une mise à sac en règle du Trésor public algérien. [10] » Et lorsque, après 12 ans de « remboursements », M. Titerenko, ambassadeur de la Fédération de Russie à Alger, s’exprime devant la presse en juin 2004, le montant de la dette qu’il évoque est toujours de « 4 milliards dollars » et il peine à expliquer pourquoi des acteurs non « accrédités » par les mafias russe ou algérienne ne parviennent pas à participer à cette manne.
Une autre affaire, impliquant la Banque commerciale et industrielle d’Algérie (BCIA) [11] cette fois, est tout aussi révélatrice du rôle mafieux dévolu à l’institution bancaire. Prise en flagrant délit d’escroquerie aux dépens d’une succursale de la banque publique BEA pour un montant de quelque 45 millions d’euros (en une transaction), la BCIA serait passée au travers des mailles du filet et pu réitérer l’arnaque à l’infini si le scandale n’avait éclaté. Toutes les institutions contrôlées par la présidence (donc de Larbi Belkheir), Brigade économique et financière, IGF et Présidence, fondent alors sur elle pour la dissoudre en un temps record (un mois). Les bénéficiaires de l’escroquerie ont évidemment eu le temps de migrer avec leur butin vers l’Europe, tandis que les principaux actionnaires de la banque, « la famille Kherroubi » se seraient réfugiés en Espagne, à l’abri des poursuites. Dossier clos !
Les banques publiques sont si souvent victimes de leurs propres directions, pour des sommes faramineuses, que cela en devient la norme [12] . Un lampiste, à l’identité invérifiable, est parfois « arrêté », tandis que les principaux acteurs volent vers la France où leur parviendront les échos ténus de leur jugement par contumace, qui n’aura jamais de suite.
La prévarication atteint un tel degré que tenter de la décrire revient à la sous-estimer [13] . La certitude de l’impunité et telle que les escrocs n’hésitent plus à puiser l’argent dans les caisses du Trésor, sans ménagement. Il suffit par exemple de solliciter un crédit et de ne pas le rembourser, charge ensuite aux gérants de la banque, aux ministres concernés, au président de la République, etc., de pourvoir à la clôture du dossier. « L’investisseur » change de quartier ou de succursale et recommence. Le taux de non-recouvrement des créances dépasse officiellement le taux effarant de 75 % [14] ! Mais, au-delà du gouffre que cela laisse dans les caisses publiques, la pratique n’est que le premier cran d’un enchaînement qui fait de l’activité économique le monopole de mafias « accréditées ». Témoin, cette récente offensive contre le secteur juteux de l’alimentaire : « Les 188 entreprises publiques économiques (EPE) qui activent dans l’agroalimentaire sont plus que jamais condamnées « à s’ouvrir à l’investissement privé », soutiennent des sources autorisées [les privés]. Dans le cas contraire, elles « seront à coup certain éjectées du marché ». [15] » Pourquoi ? « Évoluant dans une branche où la concurrence loyale et déloyale bat son plein, il n’y a pas plusieurs choix de sortie de crise pour ces EPE, mis à part celui « de recourir aux capitaux privés ». » Voilà donc une des méthodes imparables qui créent les conditions propices à l’investissement étranger en Algérie : ruiner le Trésor public pour pouvoir imposer une « concurrence déloyale », puis ruiner les entreprises publiques pour les vouer à la privatisation au profit de joint-ventures réunissant « concurrent déloyaux », barons du régime et investisseurs étrangers « aimant » l’Algérie. Ces entreprises grabataires redeviendront alors bénéficiaires, par le seul « miracle » de la privatisation, en deux temps trois mouvements [16] .
Il existe une autre incidence de cette dynamique, plus sournoise : les journaux télévisés français, comme celui de David Pujadas [17] , justifient ce pillage systématique par « le manque de compétence » en Algérie, contribuant ainsi par petites touches à dépeindre le peuple algérien sous des traits peu flatteurs d’incapables, justifiant a posteriori le sort peu enviable qui lui est réservé. Tels sont quelques-uns des ingrédients du « libéralisme » financier algérien. Mais il n’y a pas un secteur qui échappe à cette insatiable razzia.
Razzia sur le foncier
Razzia sur les ressources naturelles
2 – Le Sahara, terre de repli pour Al-Qaëda, ou substitut du Golfe pour les USA
Le virage obligé du « terrorisme algérien »
Le GSPC, nouveau visage du terrorisme algérien
Imbroglio touristo-terroriste
Les « fruits » du rapt des Européens
La « bévue américaine »
3 – Le Club des pins ou la dictature terminale
L’Algérie écartelée
Blanchiment d’État terroriste
La gestion du chaos
La colonie recommencée
————————-
[1] Sur ce sujet et pour des analyses développées sur tous les autres, consulter le site incontournable sur l’Algérie : http://www.algeria-watch.org.
[2] Lounis Aggoun, Jean-Baptiste Rivoire, Crimes et mensonges d’États, La Découverte, 2004.
[3] William Byrd, Confluences Méditerranée – N°45 Printemps 2003.
[4] Selon le ministre du Commerce, cité par El-Watan, 1er septembre 2004.
[5] Lounis Aggoun, Jean-Baptiste Rivoire, Crimes et mensonges d’États, La Découverte, 2004.
[6] El-Watan, 12 septembre 2004.
[7] L’Express, 17 juillet 2003, Le Quotidien d’Oran, 13 juillet 2003.
[8] El-Watan, 12 septembre 2004, Le Jeune Indépendant, 7 octobre 2004 ; Le Matin, 2, 8, 17 juillet 2003.
[9] Le Soir d’Algérie, 2 août, 4 septembre, 2 octobre, 5 novembre 2001 ; Le Soir d’Algérie, 26 juin 2003.
[10] El-Watan, 12 juin 2004.
[11] L’Expression, 16 juillet 2003, Le Matin, 9 juin 2003, Liberté, 24 août 2003.
[12] CPA de Constantine : détournement par deux de ses agents de 17 millions d’anciens francs français. BADR de Bechar : directeur régional impliqué dans un détournement pour un montant de 400 millions de centimes. Affaire des chèques certifiés sans provision dans cinq agences de la BEA de Sig et d’Oran : préjudice de 200 milliards de centimes. Affaires des chèques falsifiés de l’agence de Khemisti de la BEA : préjudice de 806 millions de centimes. Affaire des 4 milliards de la Recette de Bouteldja : Le jour de son départ en France, l’un des inculpés « était escorté par des individus armés en compagnie de certains notables dans un Mercedes noire, jusqu’à l’aéroport. » Etc. Voir notamment Le Quotidien d’Oran, 3 juillet 2001 ; L’Authentique, 13 juillet 2000 ; Le Soir d’Algérie, 31 juillet 2001 ; Le Soir d’Algérie, 8 septembre 2001 ; Le Matin, 10 juillet 2003.
[13] La Banque mondiale sur le développement dans le monde publie en septembre 2004 un rapport selon lequel « 75 % des entreprises algériennes versent des pots-de-vin ». El-Watan, 2 octobre 2004
[14] Le Soir d’Algérie, 26 juin 2003.
[15] Le Quotidien d’Oran, 12 septembre 2004.
[16] Le méga-groupe de sidérurgie d’El-Hadjar, après avoir été acheté pour une bouchée de pain au groupe indien Ispat, a retrouvé une santé et un dynamisme spectaculaires en continuant à fonctionner avec le même personnel. Seule mesure d’importance prise par les dirigeants indiens : interdire l’absentéisme. Sa production contrariant les circuits d’importation de métaux « irradiés » d’Ukraine, contrôlés par « deux généraux en retraite », l’usine a été entravée durant l’an 2001 par. une pénurie d’électricité. El-Watan, 5 juillet 2003.
[17] Journal de 20 heures, David Pujadas, France 2, 12 juillet 2004.
———————————————–
Le Croquant n° 44-45 : Algérie, Soleil noir, 1954-2004
Sommaire
Editorial : La guerre d’Algérie, une guerre sans fin
Mohammed Dib, Jacques Berque : Algérie, soleil noir
Jean Sénac : Je riais
Abdelhamid Laghouati : A Jean Sénac
El-Hassar Benali : Parce que c’est une femme : entretien avec Kateb Yacine
Chronologie
Entretien avec Mohammed Harbi
Mohammed Harbi : deux portraits
Benjamin Stora : Algérie d’une guerre à l’autre
Kebir M. Memmi : Abd-el-Kader : l’homme inattendu
Michel Cornaton : Les trois guerres
Documents :
Robert Bonnaud : La paix des Nemenchas
Mouloud Féraoun : Janvier 1957, Journal
Michel Cornaton : Les camps après la guerre
Michel Cornaton : Aux Pères blancs
Paul Gravillon : L’homme au cheval
Gilbert Meynier : Le FLN algérien : 1954-1962
Françoise Zerrouki : Rencontre 1953
Bruno Etienne : Amnésie, amnistie, anamnèse : amène Algérie
Gilberte Tallaron : L’Algérie avec Jean
L’Eglise et la guerre d’Algérie
Jean Mollard : Torture : l’indignation facile
Pierre Gilbert : Postface
Lounis Aggoun : La colonisation recommencée
Hélie de St-Marc : Une triste fin
Bernard Gerland : Ma guerre d’Algérie
Farida Hammani : Secrets de femmes et de sages-femmes
Fiches bibliographiques
Viva Laljérie de Nadr Moknèche
Le soleil assassiné d’Abdelkrim Bahloul
Exits de Tony Gatlif
Filmographie
Communiqué Comité Justice pour l’Algérie
Le Croquant : Georges Oudot et Maurice Parant