Ali Benhadj dénonce une surveillance policière sans fin : « Je ne suis ni voleur, ni un Chakib Khelil… »
HuffPost Algérie, 13/12/2014
Au cours de l’émission Polyweek, en réponse à la question de savoir pourquoi le pouvoir l’autorise à activer et interdit aux politiques du FIS, dont Ali Benhadj de le faire, Madani Mezrag a assuré que l’ancien numéro 2 du FIS « était libre » et tenait chaque vendredi un discours. Il a même salué « l’intelligence » avec laquelle Ali Benhadj menait ses « activités ».
Mais Ali Benhadj est d’un tout autre avis. Il s’est rendu jeudi au journal Echourouk pour dénoncer la surveillance policière qui lui est imposée depuis onze ans. « C’est insupportable, la patience a des limites » a-t-il déclaré en dénonçant un harcèlement policier sans fin, des arrestations répétées, des interdictions d’aller vers d’autres wilayas.
Ali Benhadj dit avoir parlé à des commissaires de police et qu’il est allé à la DGSN pour demander pourquoi des voitures stationnent devant chez lui et le suivent. « Je n’ai pas eu de réponse ».
« Ils veulent m’éloigner des gens et les éloigner de moi. Cela suffit, ma patience est à bout, c’est pour cela que je m’adresse à la presse, je ne suis ni un voleur, ni un Chakib Khelil pour que je sois surveillé. Ce que je subis est illégal et immoral » a-t-il ajouté.