Salah-Eddine Sidhoum a obtenu son passeport
Chers soeurs, chers frères et cher(e)s Ami(e)s,
NUL DROIT NE SE PERD TANT QU’EXISTE UN REVENDICATEUR
Après plusieurs mois de lutte pour recouvrer mon droit constitutionnel à voyager librement hors des frontières de mon pays, les autorités algériennes ont décidé à la veille du 42e anniversaire d’une indépendance….INACHEVEE, de me remettre mon passeport, après que des reliques criminelles de l’éradication et de la fitna au sein du pouvoir aient tenté vainement et de manière arbitraire de m’en priver en instrumentalisant la police judiciaire de Cavaignac.
Fidèles à leur lâcheté congénitale, ces reliques de l’éradication et leurs sbires n’avaient même pas osé me notifier par écrit le motif du refus de délivrance du passeport alors que la loi le stipule clairement. Plus que cela, il m’avaient subtilisé les photos de mon dossier pour enrichir le fichier de l’éradication.
Encore une fois le DROIT et la lutte dans la DIGNITE ont triomphé sur la lâcheté et l’arbitraire de ceux qui ont plongé notre pays dans une tragédie abyssale.
Je tiens à l’occasion à rappeler à ces poltrons criminels contre l’Humanité tapis dans l’ombre que la lutte politique pour la Vérité, la Justice et le droit à l’autodétermination de nos concitoyen(ne)s se poursuit. Et que ce n’est pas par ces méthodes éculées qu’on viendra à bout des dignes fils spirituels des Didouche, Abane, Ben Boulaïd, Ben M’Hidi et Malek Bennabi.
Je tiens à remercier en cette occasion toutes les volontés nationales et internationales (et elles étaient nombreuses) ainsi que toutes les organisations internationales des droits de l’Homme pour leur très efficace contribution dans le rétablissement dans mes droits.
A toutes et à tous merci.
Salah-Eddine SIDHOUM.
Chirurgien
Militant des Droits de l’Homme
Alger le 05 juillet 2004