Communique du SNAPAP sur l’arrestation de Taher Belabbes
L’arrestation de Taher Belabbes, coordinateur du comité national pour la défense des droits des chômeurs le 02 Janvier 2013 a Ouargla et une décision politique qui vise a détourner les chômeurs de leurs revendication légitime, et par conséquent briser le mouvement de protestation des jeunes du Sud.
Tahar Belabes est accusé d’attroupement non armé ,de troubles à la voie publique et atteinte à la sécurité de l’état alors qu’il participait à une action pacifique pour interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de la transparence dans les recrutements des jeunes pour mettre un terme au népotisme et au favoritisme .
Son arrestation a eu lieu a la suite des instructions des services de la sécurité selon les policiers au moment de la garde a vue qui a duré plus de 72 heures au commissariat de Ouargla ou il subisse des insultes des policiers, étant dans l’isolement total, il n’avait le droits ni de communiquer avec sa familles ni avec ses proches, ni avec l’avocate qui voulait se renseigner du dossier ce qui contradictoire avec la loi de la garde a vue.
Ce qui est très alarmant et très grave dans l’affaire de Taher Bellabes c’est l’arrestation des quatre personnes qui sont Bouamar Mohamed Sallah, atteint de maladie psychiatrique, Zaoui Khaled handicapé physique a 90%, Suikat Messaoud et Ghechi Belkacem gardés au commissariat uniquement pour les amener à témoigner sous la contrainte et sous la peur contre lui.
Taher Bellabes n’était pas arrêté le matin sur les lieux de la manifestation mais dans la l’après midi devant son domicile, il va comparaitre devant le tribunal de Ouargla, le 20 janvier 2013 ou il risque de lourdes peines.
Le SNAPAP appelle à une large mobilisation lors de son procès le 20 janvier 2013 à Ouargla pour soutenir Tahar Belabes et dénoncer l’instrumentalisation de la justice par les pouvoirs publics.
La secrétaire générale
Nassira Ghozlane
Alger le 07/01/2013