Rassemblements des travailleurs de l’Education devant les wilayas
par M. Aziza, Le Quotidien d’Oran, 19 novembre 2013
De nombreux employés de l’Education (enseignants, adjoints d’éducation et travailleurs des corps communs) ont répondu à l’appel de l’Union nationale des Personnels de l’Education et la Formation (UNPEF). Ils se sont rassemblés en masse, hier, devant les sièges de l’ensemble des wilayas du pays selon les initiateurs.
A Alger, par contre, ils se sont rassemblés près des directions de l’Education (Est, Ouest et Centre) et ce, pour transmettre une lettre ouverte au 1er ministre et au président de la République.
C’est ce qu’a affirmé, hier, le porte-parole de l’UNPEF, Amraoui Messaoud, en précisant que les protestataires n’ont subi aucune pression. «Au contraire, ils ont été reçus par les autorités des wilayas auxquelles ils ont pu transmettre la lettre ouverte des revendications pour qu’elle atterrisse à la chefferie du Gouvernement et chez le président de la République», nous explique le porte-parole de l’UNPEF. Seuls les adhérents de l’UNPEF de Ghardaïa ont rencontré des problèmes «ils n’ont pas pu transmettre leur doléances au wali», a affirmé M.Amraoui Messaoud.
Pour le porte-parole de l’UNPEF, ces actions ont été programmées par l’Union pour sensibiliser les pouvoirs publics afin de trouver des solutions urgentes aux doléances de cette corporation qui ne datent pas d’aujourd’hui. Dans le cas contraire, précise le chargé de la communication de l’UNPEF, le recours à la grève durant la période des examens sera inévitable. «La grève sera entamée dès le 25 novembre», a-t-il affirmé.
L’UNPEF exige la prise en charge totale des préoccupations des travailleurs étant donné que la tutelle n’a pas répondu à la totalité de ses doléances. L’Union demande la révision du dysfonctionnement contenu dans le statut particulier comme elle exige le traitement du dossier des corps communs et des travailleurs professionnels ainsi que des agents de sécurité pour leur assurer une vie digne. La suppression de l’article 87 bis et le rejet de la revalorisation de 10% figurent aussi parmi les revendications.
L’UNPEF demande en outre l’intégration de certaines catégories d’enseignants du primaire et du moyen dans des postes correspondants à leur profil, en application des lois et règlements et ce, sans condition. Ils revendiquent également à ce que les économes diplômés puissent avoir une progression dans leur carrière et à instaurer un poste d’économe formateur.
Pour les laborantins il est demandé une indemnité de risque et l’augmentation de l’indemnité de rendement à 40 %, la création du poste de chef de laboratoire, la promotion systématique des laborantins ayant dix ans d’expérience, ainsi que la révision de l’indemnité de nuisance. Enfin, l’UNPEF exige la régularisation de la situation des ingénieurs dans le primaire et le moyen et l’intégration du personnel technique des laboratoires dans le statut de l’Education nationale.