Les mises au point de l’ambassadeur d’Algérie aux USA

Relations algéro-américaines

Les mises au point de l’ambassadeur d’Algérie aux USA

par Synthèse Salah C., Le Quotidien d’Oran, 14 juillet 2007

Invité d’honneur de the Africa Society of de national summit, l’ambassadeur algérien à Washington, Amine Kherbi, a animé, mercredi soir, un dîner-débat en présence de sénateurs et députés américains, de militants d’ONG ainsi que d’experts spécialisés dans les relations avec les pays du continent africain. Lors de cette rencontre, organisée au Capitol Hill(siège du sénat américain), le diplomate algérien a abordé plusieurs volets relatifs aux relations algéro-américaines et la place qu’occupe l’Algérie dans la communauté internationale et ses efforts pour promouvoir une coopération internationale basée sur la réciprocité des intérêts bilatéraux.

Passant en revue les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis, M. Kherbi insistera sur l’exigence d’asseoir un partenariat qui s’inscrit dans la durée avec la prise en charge des questions de sécurité internationale. Lors du débat qui a suivi l’intervention du diplomate algérien, il a été surtout question de l’état des relations bilatérales, mais aussi des perspectives de leur développement.

En réponse à plusieurs questions, M. Kherbi a voulu éclaircir toutes les zones d’ombre nées d’une vision erronée des relations entre les deux pays développée par certains cercles, comme cela a été le cas lors de l’audience publique du 6 juin dernier au congrès US. Pour l’ambassadeur algérien, il s’agit de faire ressortir le fondamental de ces relations, en replaçant celles-ci dans le cadre véritable dans lequel elles se déroulent. Pour mieux illustrer l’état satisfaisant des relations algéro-américaines, M. Kherbi constatera une évolution positive faisant de l’Algérie le second partenaire des Etats-Unis en Afrique et dans le monde arabe avec des investissements totalisant en 2006 quelque 5,5 milliards de dollars et des échanges commerciaux évalués à près de 17 milliards de dollars, alors qu’ils se montaient à seulement 3,3 milliards en 2002. Ensuite, le diplomate algérien abordera le combat mené en Algérie contre le terrorisme et le soutien aux causes de libération, en déclarant : «cette question nous préoccupe parce qu’elle ne traduit pas la réalité de ces relations, à savoir leur caractère permanent dans le domaine de la concertation et la consultation mais aussi, ce que reconnaissent les plus hautes autorités des Etats-Unis, en ce qui concerne la coopération étroite qui existe entre les deux pays, par exemple dans le domaine de la lutte contre le terrorisme international et les préoccupations communes en ce qui touche aux questions de sécurité régionale et internationale».

Au registre de la coopération internationale, Amine Kherbi, mettra en évidence le rôle et la place de l’Algérie sur les scènes africaine, maghrébine, méditerranéenne, arabe et internationale. A ce sujet, il fait notamment référence à de nombreuses initiatives soutenues par l’Algérie notamment sur le continent africain, à l’instar du NEPAD, qu’il considère comme «une initiative sans précédent pour le redressement de l’Afrique».