Des compagnies US s’intéressent aux mégaprojets pétrochimiques de Sonatrach
Investissements américains dans le secteur des hydrocarbures
Des compagnies US s’intéressent aux mégaprojets pétrochimiques de Sonatrach
Rédaction de Liberte, 25 septembre 2006
Le ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, a reçu, samedi à Alger, le nouvel ambassadeur des États-Unis à Alger, M. Robert S. Ford, a indiqué un communiqué du ministère. Lors de cette “visite de courtoisie” rendue par le diplomate nord-américain, M. Khelil a donné à son hôte un large aperçu sur le secteur énergétique algérien, ses potentialités et ses opportunités d’investissements, précise cette source. La coopération énergétique entre l’Algérie et les États-Unis est taxée par les observateurs de “très dense”, notamment en matière d’exploration pétrolière, visible de par la présence en force de sociétés américaines dans le Sud algérien. Anadarko, Halillburton, Amerada Hess sont quelques-unes des principales compagnies pétrolières n’ayant pas hésité à investir des milliards de dollars (au moins quelque 5 milliards) depuis le milieu des années 1990 dans l’exploration et la production pétrolières en Algérie.
D’autres activités, telles que la pétrochimie semblent intéresser les sociétés américaines, à l’instar du géant Exxon Mobil, déjà en course pour la réalisation d’un projet de transformation de l’éthane à Arzew d’une capacité de 1,4 million de tonnes/an. L’ouverture des offres financières pour ce projet d’envergure devrait se dérouler avant la fin de l’année en cours. Les États-Unis sont, par ailleurs, devenus le premier client de l’Algérie avec des achats de plus de 11 milliards de dollars en 2005, en majorité constitués d’hydrocarbures (pétrole et gaz). Pour sa part, l’Algérie, qui fournit actuellement 5% des besoins des États-Unis en gaz naturel liquéfié (GNL), envisage d’augmenter cette part à plus de 20% si ses négociations pour la participation dans les terminaux gaziers américains aboutissent. “L’Algérie est intéressée par plusieurs terminaux et nous sommes en phase de discussions avancées avec plusieurs sociétés de construction de ces terminaux”, a déclaré, en mars dernier, M. Khelil, soulignant que cette participation “facilitera et augmentera les exportations algériennes de GNL sur le marché américain”.