La délégation officielle empêchée d’assister à l’enterrement
El Watan, 2 janvier 2016
La délégation n’a pas tardé à rebrousser chemin et n’a finalement pas pu assister à l’enterrement.
L’arrivée de la délégation officielle conduite par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et composée, entre autres, de Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’APN, du ministre des Moudjahidine et celui de la Jeunesse et des Sports, ainsi que du secrétaire général de l’ONM et celui de l’UGTA, a été chahutée par des citoyens qui ont lancé des pierres et des bouteilles d’eau sur le cortège en scandant «Pouvoir assassin». La délégation n’a pas tardé à rebrousser chemin et n’a finalement pas pu assister à l’enterrement.
De nombreuses personnalités politiques ont, par contre, assisté aux obsèques du fondateur du FFS. Vers 9h, Ali Benflis, secrétaire général du parti Talaie El Houriat, arrive accompagné des militants de sa formation politique. «Je suis venu m’incliner à la mémoire de Dda L’Hocine, car il s’agit d’un devoir de rendre hommage à ce moudjahid qui a lutté pour la libération de notre pays. C’est un grand militant qui s’est aussi sacrifié pour l’Algérie après l’indépendance.
Ceux qui ont fait du mal à Si L’Hocine sont loin d’atteindre sa dimension», a-t-il déclaré. L’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, était également sur place pour assister à l’enterrement. «Aït Ahmed était un fervent défenseur des droits de l’homme et un grand militant de la démocratie», s’est-il contenté de déclarer.
Le secrétaire général du parti Ennahda, Mohamed Douibi, et le secrétaire général du mouvement El Islah, Fillali Ghouini, étaient également au rendez-vous. Une délégation du RCD, conduite par le président du parti, Mohcine Belabbas, a pris part aux funérailles. Parmi la grande foule d’anciens cadres du FFS et des animateurs du Mouvement culturel berbère (MCB), à l’image de Djamel Zenati, Ahmed Djedai, Saïd Khellil, Saïd Boukhari, Arezki et Mokrane Aït Larbi.
Hafid Azzouzi