Qui participera au second sommet de l’opposition ?

La liste des conviés arrêtée le 23 mars

Qui participera au second sommet de l’opposition ?

Le Soir d’Algérie, 14 mars 2016

En prévision de son second congrès prévu le 30 du mois courant, l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition devra tenir un sommet, le 23 mars, aux fins de mettre les ultimes retouches, notamment la finalisation de la liste des participants entre personnalités, acteurs associatifs et syndicaux et chefs de partis politiques.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Il s’agira, lors de ce sommet, d’approfondir les débats pour dégager un programme d’action à même de mettre en œuvre la feuille de route de l’opposition élaborée lors de la première conférence de Mazafran. Ceci non sans avoir à évaluer l’action de l’opposition depuis le premier congrès tenu le 10 juin 2014, évaluation à la faveur de laquelle cette feuille de route sera établie à la lumière des nouvelles donnes intervenues sur la scène politique et la proximité de rendez-vous électoraux, dont les élections législatives prévues dans une année. Cela dit si, selon Me Dabouz, de nombreux acteurs syndicaux et associatifs seront de ce second congrès de l’opposition puisque ce sont eux qui ont émis le vœu d’y prendre part, la participation de certains acteurs politiques n’est pas certaine. Comme Mouloud Hamrouche dont la présence n’est pas encore acquise. Interrogé fort à propos en marge de la conférence qu’il a animée avant-hier à Sétif, l’ancien chef de gouvernement a affirmé «n’avoir rien à dire».
Il en est de même du FFS qui se dirige vraisemblablement vers l’absence à ce second conclave de l’opposition après avoir été du premier rendez-vous. Son premier secrétaire national n’a de cesse de ressasser comme il l’a fait récemment, estimant «œuvrer pour les intérêts suprêmes de la nation» et «contre une alternative clanique».
S’exprimant en marge d’une cérémonie à Oran à l’occasion de la Journée internationale de la femme, Mohamed Nebbou a souligné que «le FFS est un parti qui œuvre pour les intérêts suprêmes de la nation», ajoutant «nous sommes contre une alternative clanique». Ce dont se défend Me Salah Dabouz, président d’une aile de la LADDH pour qui «la plateforme de Mazafran est vraiment «le strict minimum à partager par tous ceux qui sont convaincus par le changement du système et pas un changement dans le système».
Un FFS qui dit s’en tenir encore à la reconstruction du consensus national, un projet qui constitue, selon Nebbou, «un projet de société et non partisan».
Ceci même si le chargé à la communication du doyen des partis de l’opposition affirme n’avoir pas encore reçu d’invitation de l’Icso. «Dans le cas où nous sommes conviés, les instances du parti se prononceront en temps opportun», affirmait, hier dimanche, Youcef Aouchiche.
Il est à relever que les services de la Drag de la Wilaya d’Alger ont invité, pour hier en début d’après-midi, les représentants du parti des Avant-gardes des libertés pour la remise, certainement, de l’autorisation de la tenue de ce second congrès, selon Ahmed Adhimi, le chargé à la communication du parti que préside Ali Benflis.
M. K.