Intervention militaire au Mali: Le Maroc non favorable
INTERVENTION MILITAIRE AU MALI
Le Maroc non favorable
Le Soir d’Algérie, 5 août 2012
Le Maroc ne serait pas emballé par l’idée d’une intervention militaire dans le nord du Mali comme le souhaite vivement l’organisation des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Saadedine Othmani, cité par une agence espagnole, aurait déclaré début août que le royaume est «opposé à une intervention militaire au mali» et qu’il «croit possible une solution politique à la crise.» La déclaration du ministre marocain est intervenue au moment où la Cédéao a décidé de prolonger de 10 jours le délai imparti au pouvoir de Bamako pour engager la phase de transition. Le délai a expiré le 31 juillet dernier. La Cédéao reste toujours enthousiaste pour une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu autorisant un déploiement de forces armées africaines dans le nord du Mali. Un enthousiasme partagé par la France dont le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, vient juste de clore une tournée diplomatique dans les pays du voisinage du Sahel. Mais l’enthousiasme ouest-africain bute sur d’abord la position algérienne qui reste toujours réfractaire à l’option d’une intervention armée et à présent sur une attitude similaire du Maroc.
S. A. I.