Le président de l’APN chinoise en visite en Algérie
Le président de l’APN chinoise en visite en Algérie
Un protocole de coopération parlementaire sera signé
Le Jeune Indépendant, 2 novembre 2008
Un protocole de coopération parlementaire entre les Assemblées populaires nationales de l’Algérie et de la République populaire de chine sera signé lors de la visite officielle qu’effectuera en Algérie M. Wu Bangguo, président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de la République populaire de Chine.
Le responsable chinois effectuera cette visite à partir de demain jusqu’au 6 novembre et conduira une délégation de 100 parlementaires et hommes d’affaires accompagnés de 18 journalistes représentant les principaux médias chinois. Occupant le deuxième rang dans la hiérarchie des dignitaires politiques chinois après le président Hu Jintao, le responsable chinois dirige une assemblée de près de 3 000 élus.
Le représentant chinois aura des entretiens avec de hauts responsables de l’Etat, à savoir MM. Abdelaziz Ziari, président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelkader Ben Salah, président du Conseil de la nation, et Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement. Le responsable se rendra sur le tronçon El- Hamiz et Larbaâtache du chantier de l’autoroute est-ouest dont les entreprises chinoises réalisent une partie des travaux. Il convient de noter que l’APN est l’organe suprême du pouvoir d’Etat en Chine, les Assemblées populaires locales représentant les organes locaux du pouvoir.
Les organismes administratifs, judiciaires et les parquets sont issus des assemblées populaires et sont responsables devant elles.
L’APN chinoise, élue pour cinq ans dispose de larges prérogatives dont l’élection du président et du vice-président. Elle peut également relever de leurs fonctions de hauts responsables de l’Etat dont le président et le vice-président, le Premier ministre, les vice-Premiers ministres, les conseillers d’Etat, les ministres ainsi que d’autres hauts responsables des secteurs de l’Etat. L’APN chinoise a également la prérogative de l’amendement de la Constitution ainsi que celle de veiller à son application. N. B.