Le président Bouteflika reçoit son homologue mauritanien
Algérie-Mauritanie
Le président Bouteflika reçoit son homologue mauritanien
Par : Rédaction de Liberté, 12 décembre 2011
Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a annoncé l’agence APS, pour des entretiens axés notamment sur la lutte antiterroriste au Sahel. Parallèlement à ces entretiens, une réunion multisectorielle a regroupé les deux délégations coprésidées par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et son homologue mauritanien, Hamadi Ould Hamadi.Quatre accords et d’un programme exécutif de coopération dans le domaine de la formation professionnelle ont été signés à l’issue de cette réunion, a précisé cette source.
L’Algérie et la Mauritanie ont notamment signé des accords sur la non-double imposition entre les gouvernements des deux pays ainsi que le jumelage en matière de santé et de sûreté professionnelle entre l’Institut national de prévention des risques professionnels d’Alger et le bureau national de la médecine de travail de Mauritanie, selon cette source.
Alger et Nouakchott ont également signé une convention de coopération entre l’Organisme national de contrôle technique des travaux publics et le laboratoire national des travaux publics de la Mauritanie. La Mauritanie vient de prendre le commandement pour deux ans du Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc) qui, outre ceux de Mauritanie et d’Algérie, regroupe les chefs des armées du Mali et du Niger. Créé en avril 2010, le Cemoc est basé à Tamanrasset (sud de l’Algérie) et dispose d’un centre de renseignement à Alger avec pour objectif de mieux coordonner la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) et la criminalité.
L’insécurité s’est accrue dans cette région depuis le retour au Mali et au Niger de milliers de combattants lourdement armés ayant servi l’ex-régime libyen de Mouammar Kadhafi, en grande partie touareg.
Aqmi, qui est basée dans le nord du Mali, a revendiqué jeudi l’enlèvement récent de cinq européens, dont deux Français, un Sud-Africain également de nationalité britannique, un Suédois et un Néerlandais. Mais c’est un groupe dissident d’Aqmi qui a revendiqué hier l’enlèvement fin octobre dans le sud-ouest de l’Algérie de trois coopérants européens, une Espagnole, une Italienne et un Espagnol.