Algérie-Allemagne : Des accords et des promesses

Algérie-Allemagne : Des accords et des promesses

par Ghania Oukazi, Le Quotidien d’Oran, 19 juillet 2008

Des accords ont été signés entre Algériens et Allemands, le reste ayant été discours de circonstance empreints de grands principes politiques et de promesses.

C’est la chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie qui a regroupé mercredi à l’hôtel Sheraton une poignée d’hommes d’affaires algériens et allemands sous l’oeil des ministres comme Hamid Temmar, Chérif Rahmani ou El Hadi Khaldi. Ce sont près de 13 PDG de grandes sociétés allemandes qui ont accompagné la chancelière dans son voyage en Algérie mercredi et jeudi derniers. L’on a dénombré quelques PDG d’entreprises algériennes au niveau de la salle où se tenait le forum économique dont le plus en vue a été incontestablement le PDG de Sonatrach.

Ce qui a mal caché une certaine tiédeur algérienne à cette manifestation. «Nous avons avec les Allemands un problème de langue, c’est très difficile de communiquer avec eux, c’est donc un handicap, en plus ce sont les grandes entreprises qui sont venues, à chaque fois, le forum algéro-allemand fait la même chose, les nôtres, mis à part le groupe Sonatrach, n’ont pas le même gabarit, nous aurions voulu qu’ils ramènent leurs PME, c’est ce qui nous intéresse le plus», nous a dit un responsable d’une institution algérienne de commerce et d’industrie.

A la fin de la rencontre, une joint-venture a été signée entre une filiale algérienne de Rabrab et une entreprise allemande pour un capital détenu à hauteur de 50% par chaque partie. L’on prévoit par cette alliance la production de piliers en béton et leur exportation vers le sud de l’Europe. Le 2e accord a été signé par El Hadi Khaldi, ministre de la Formation professionnelle, et le PDG de Knauf Afrique du Nord. Il prévoit l’ouverture au niveau du centre de formation Fleurus Algérie d’une nouvelle filière de production de plâtre. Pour plus de précisions, le responsable allemand nous dira en aparté non sans un sourire que «introduire cette filière dans ce centre permettra aux jeunes de créer des micro-entreprises aux mains d’or». La création du centre de formation Fleurus Algérie a coûté selon lui 800.000 euros. Il a formé en 2007, 300 personnes dans des activités diverses de plâtre et dérivés. «Nous envisageons d’en former 500 d’ici à la fin 2008», nous a-t-il précisé.

Avant, le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement a présenté à l’assistance la stratégie industrielle. Abdelhamid Temmar a proposé d’emblée aux hommes d’affaires de l’Etat fédéral d’investir dans les entreprises publiques que «des Allemands ont équipées durant les années 70 et qui devraient revenir pour leur redonner vie».

Il estime que «l’Allemagne n’est pas aussi présente et aussi dans ce qu’il faudrait qu’elle soit». Son rappel de la ratification par les deux pays d’un traité de non double imposition lui fera dire «pour nous, l’ordre est pratiquement établi en matière de textes et de lois, cela ne signifie pas qu’il est total, cela demande du temps». Il prévient que «organiser l’économie pour redémarrer l’instrument de production, en Algérie ça ne se passe pas comme ça parce qu’on a un problème avec les IDE».

Pour y remédier, «nous avons lancé une nouvelle politique économique: la stratégie industrielle qui est une série de politique». Temmar en cite 4 à savoir le dispositif d’encouragement de l’investissement pour lequel «nous avons décidé une baisse du taux d’imposition de 45 à 19%, nous sommes ainsi le pays le moins protégé et le plus moderne de la région»; la privatisation «par laquelle le transfert de propriété n’est pas vraiment visé mais la relance de la production, les entreprises équipées par les Allemands dans les années 70 sont à votre disposition pour le faire». En soulignant: «On fait exprès lentement la privatisation parce que nous n’avons pas besoin d’argent mais de technologie». La politique de mise à niveau qui concerne selon lui 2.500 à 3.000 entreprises «que nous pourrions remettre à flot». Et enfin le redéploiement du secteur public qui concerne les secteurs de l’acier, du ciment, «des activités de très grande noblesse sur le plan industriel». Il est question dans ce cadre, dit-il, de «reconstituer les entreprises publiques viables et de les ouvrir aux partenaires étrangers comme ce sera le cas pour celles de la pétrochimie, l’agroalimentaire, les chantiers navals, l’automobile, le tourisme, les services d’appui à l’entreprise». Il indique que «l’Algérie vise le contexte euromed parce que l’Europe a faim de toutes ces activités». L’UPM est, ajoute-t-il, en outre «extrêmement important pour nous, il faut que nous y soyons».

Quelles sont vos priorités pour faire avancer votre pays ? lui a demandé un PDG d’une entreprise allemande.

«Terminer la stratégie, l’ouverture de marchés de capitaux, les investissements, réaliser le transfert de technologie et de l’innovation, et former les ressources humaines, le problème des infrastructures étant réglé», lui a-t-il répondu.

Le ministre délégué allemand de l’Economie et des Technologies a, lui, fait part de sa volonté de créer «des situations gagnant gagnant». En précisant que «il ne s’agit pas pour nous de brader l’économie algérienne mais d’instaurer une véritable relation de coopération et de partenariat pour sa modernisation». Pour lui, «la signature des deux accords entre des PME, c’est le type de coopération dont je rêve pour nos deux pays». L’intégration régionale représente par ailleurs, aux yeux de Bernd Pfaffenbach, «une clef pour plus de croissance dans la région, un critère décisif pour plus d’investissement» tout autant que «l’adhésion de l’Algérie à l’OMC». Le tout, il le soutient par «un objectif commun, associer plus de partenaires dans les accords de libre-échange entre l’UE et le pourtour méditerranéen». Il veut aussi «renforcer l’engagement de nos entreprises déjà présentes dans le gaz algérien».

Le directeur de la chambre algéro-allemande a souligné avant eux que «créée en 2005 avec 45 membres, la chambre en compte aujourd’hui 520». Le directeur de la CACI interviendra, lui, en tant que président du Conseil d’hommes d’affaires algéro- allemand créé en 1997. «Le volume d’investissements allemands directs et indirects en Algérie est de 400 millions d’euros, faible certes, mais a toujours été accompagné d’un transfert de technologie et de formation», dira Mohamed Chami. Il relèvera «un fait relativement rare, la visite de deux chanceliers allemands dans un intervalle relativement court, nous avons développé nos relations de coopération industrielles plutôt que commerciales, l’Allemagne constitue pour nous un partenaire de choix».


Merkel, l’UPM et l’autoroute : Le Caire-Alger

par Ghania Oukazi

«Je comprends vos difficultés, j’ai des idées que j’ai l’intention de mettre en oeuvre », a déclaré la chancelière allemande lors du dîner offert en son honneur par la Chambre algéro-allemande au Sheraton d’Alger.

C’était mercredi dernier, après le forum d’hommes d’affaires organisé par la Chambre algéro-allemande qu’Angela Merkel avait, avant de dîner, pris la parole devant entre autres Hamid Temmar, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Chakib Khelil, celui de l’Energie et des Mines, Chérif Rahmani, de l’Environnement et du Tourisme et autre comme le PDG de Sonatrach. « L’évolution du nombre des membres de la Chambre algéro-allemande à plus de 500 montre que l’industrie allemande manifeste de plus en plus d’intérêt à l’économie algérienne et ma visite à Alger le confirme », a-t-elle dit. Elle sait, dit-elle, que « nous ne sommes pas les seuls à nous y intéresser, il y a la Russie avec laquelle vous avez des contrats, la Chine qui est très présente. Nous savons ainsi que nous devons nous rapprocher de plus en plus de vous. La délégation d’hommes d’affaires qui m’accompagne, si elle n’est pas importante en nombre, elle l’est de par le niveau des entreprises qu’elle représente et par les idées très précises que ses industriels ont de l’économie algérienne ». Elle estime que « le rôle de l’Algérie est très important en Afrique, c’est le 2e plus grand pays en surface, il est le pays clef des régions du Sud ».

Merkel fait rappeler que c’est elle qui a obligé à l’élargissement de l’Union pour la Méditerranée (UPM) à l’ensemble des membres de l’Union européenne. « Je me suis battue pour que tous les Européens participent à ce sommet. Le président Bouteflika m’a beaucoup soutenue pour cela. L’UPM est le nouvel élan du processus de Barcelone pour résoudre les problèmes de la région avec les riverains de la Méditerranée », a-t-elle affirmé.

Ainsi, Bouteflika avait-il adhéré à l’UPM dès les premiers instants; Allemands et Français, entre autres Européens, le savaient. Seuls les Algériens n’avaient pas été mis dans la confidence. D’ailleurs, il le leur fera savoir à partir d’une terre étrangère (Japon). Ce que Merkel ne dira pas par contre, c’est que son insistance pour impliquer tous les membres de l’UE à ce projet est juste pour ravir la vedette à Sarkozy et pour ne pas permettre à la France d’en être le seul leader.

Elle précise que « l’UPM n’est pas un simple thème, ce sont des projets réels ». Il est question de lancer, selon elle, l’autoroute Le Caire-Alger. « C’est aussi la formation et d’autres projets en énergie. Il faut que hommes et femmes de la région soient directement impliqués », ajoute-t-elle.

Angela Merkel plaidera ainsi les « causes » de l’Europe dans toutes leurs dimensions.

Elle sera, le temps d’une visite de deux jours à Alger, le porte-parole des pays membres de l’UE, sans oublier cependant qu’elle doit faire tirer profit et garantir les intérêts de son pays auprès de l’Algérie dont les ressources énergétiques, même si leur temps de vie est limité, comme elle a eu à le préciser, l’attirent pour réduire la dépendance qu’il a de la Russie. « Vous avez une certaine marge de manoeuvre pour approfondir les relations avec l’Allemagne, pour enfoncer le clou, comme disent les Allemands, c’est-à-dire réaliser ensemble des choses concrètes », a-t-elle dit.

Elle note que « nous sommes un pays dont l’industrie est saine, notre expertise est grande en formation: nous vous apprendrons à faire des offres.

Les domaines intéressants pour elle sont celui médical, les prestations de service, la défense… « Il y a déjà une coopération avec les banques allemandes, nous pouvons échanger les expériences entre nos PME. Vous avez des matières premières limitées dans le temps, vous pouvez profiter de notre expérience pour rendre votre économie moderne », a-t-elle proposé.

Au potentiel algérien jeunesse, il faut, dit-elle, « offrir quelque chose d’attrayant, une stabilité politique, une administration efficace (…) ». Merkel fait savoir aux Algériens: « Je comprends vos difficultés, j’ai des idées que j’ai l’intention de mettre en oeuvre ».

Elle fait l’offre de contribuer à des projets d’énergie solaire, de gestion de l’eau… «1,2 milliard d’euros d’exportations allemandes vers l’Algérie, c’est bien, mais nous pouvons faire mieux,» indique-t-elle.

L’Allemagne veut, selon elle, soumissionner aux appels d’offres dans les industries du gaz. Elle promet que « nous sommes un bon partenaire pour assurer la diversité de votre industrie. Je sais que vous avez des problèmes pour sécuriser vos investissements à cause du terrorisme, nous sommes pour vous un partenaire fiable en matière de savoir-faire ».

Notons que les coulisses du Sheraton avaient déjà évoqué mercredi la finalisation d’une étude assurant le prolongement de Medgaz venant d’Algérie vers l’Italie, au bassin de la Rhur. L’Etat fédéral de Merkel tient ainsi à participer dans la distribution du gaz algérien vers toute l’Europe. L’idée d’un tel projet avait, pour rappel, déjà mûri dans les années 80, mais la France de Mitterrand avait empêché son aboutissement.


Algérie-Allemagne : Des accords et des promesses

par Ghania Oukazi

Des accords ont été signés entre Algériens et Allemands, le reste ayant été discours de circonstance empreints de grands principes politiques et de promesses.

C’est la chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie qui a regroupé mercredi à l’hôtel Sheraton une poignée d’hommes d’affaires algériens et allemands sous l’oeil des ministres comme Hamid Temmar, Chérif Rahmani ou El Hadi Khaldi. Ce sont près de 13 PDG de grandes sociétés allemandes qui ont accompagné la chancelière dans son voyage en Algérie mercredi et jeudi derniers. L’on a dénombré quelques PDG d’entreprises algériennes au niveau de la salle où se tenait le forum économique dont le plus en vue a été incontestablement le PDG de Sonatrach.

Ce qui a mal caché une certaine tiédeur algérienne à cette manifestation. «Nous avons avec les Allemands un problème de langue, c’est très difficile de communiquer avec eux, c’est donc un handicap, en plus ce sont les grandes entreprises qui sont venues, à chaque fois, le forum algéro-allemand fait la même chose, les nôtres, mis à part le groupe Sonatrach, n’ont pas le même gabarit, nous aurions voulu qu’ils ramènent leurs PME, c’est ce qui nous intéresse le plus», nous a dit un responsable d’une institution algérienne de commerce et d’industrie.

A la fin de la rencontre, une joint-venture a été signée entre une filiale algérienne de Rabrab et une entreprise allemande pour un capital détenu à hauteur de 50% par chaque partie. L’on prévoit par cette alliance la production de piliers en béton et leur exportation vers le sud de l’Europe. Le 2e accord a été signé par El Hadi Khaldi, ministre de la Formation professionnelle, et le PDG de Knauf Afrique du Nord. Il prévoit l’ouverture au niveau du centre de formation Fleurus Algérie d’une nouvelle filière de production de plâtre. Pour plus de précisions, le responsable allemand nous dira en aparté non sans un sourire que «introduire cette filière dans ce centre permettra aux jeunes de créer des micro-entreprises aux mains d’or». La création du centre de formation Fleurus Algérie a coûté selon lui 800.000 euros. Il a formé en 2007, 300 personnes dans des activités diverses de plâtre et dérivés. «Nous envisageons d’en former 500 d’ici à la fin 2008», nous a-t-il précisé.

Avant, le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement a présenté à l’assistance la stratégie industrielle. Abdelhamid Temmar a proposé d’emblée aux hommes d’affaires de l’Etat fédéral d’investir dans les entreprises publiques que «des Allemands ont équipées durant les années 70 et qui devraient revenir pour leur redonner vie».

Il estime que «l’Allemagne n’est pas aussi présente et aussi dans ce qu’il faudrait qu’elle soit». Son rappel de la ratification par les deux pays d’un traité de non double imposition lui fera dire «pour nous, l’ordre est pratiquement établi en matière de textes et de lois, cela ne signifie pas qu’il est total, cela demande du temps». Il prévient que «organiser l’économie pour redémarrer l’instrument de production, en Algérie ça ne se passe pas comme ça parce qu’on a un problème avec les IDE».

Pour y remédier, «nous avons lancé une nouvelle politique économique: la stratégie industrielle qui est une série de politique». Temmar en cite 4 à savoir le dispositif d’encouragement de l’investissement pour lequel «nous avons décidé une baisse du taux d’imposition de 45 à 19%, nous sommes ainsi le pays le moins protégé et le plus moderne de la région»; la privatisation «par laquelle le transfert de propriété n’est pas vraiment visé mais la relance de la production, les entreprises équipées par les Allemands dans les années 70 sont à votre disposition pour le faire». En soulignant: «On fait exprès lentement la privatisation parce que nous n’avons pas besoin d’argent mais de technologie». La politique de mise à niveau qui concerne selon lui 2.500 à 3.000 entreprises «que nous pourrions remettre à flot». Et enfin le redéploiement du secteur public qui concerne les secteurs de l’acier, du ciment, «des activités de très grande noblesse sur le plan industriel». Il est question dans ce cadre, dit-il, de «reconstituer les entreprises publiques viables et de les ouvrir aux partenaires étrangers comme ce sera le cas pour celles de la pétrochimie, l’agroalimentaire, les chantiers navals, l’automobile, le tourisme, les services d’appui à l’entreprise». Il indique que «l’Algérie vise le contexte euromed parce que l’Europe a faim de toutes ces activités». L’UPM est, ajoute-t-il, en outre «extrêmement important pour nous, il faut que nous y soyons».

Quelles sont vos priorités pour faire avancer votre pays ? lui a demandé un PDG d’une entreprise allemande.

«Terminer la stratégie, l’ouverture de marchés de capitaux, les investissements, réaliser le transfert de technologie et de l’innovation, et former les ressources humaines, le problème des infrastructures étant réglé», lui a-t-il répondu.

Le ministre délégué allemand de l’Economie et des Technologies a, lui, fait part de sa volonté de créer «des situations gagnant gagnant». En précisant que «il ne s’agit pas pour nous de brader l’économie algérienne mais d’instaurer une véritable relation de coopération et de partenariat pour sa modernisation». Pour lui, «la signature des deux accords entre des PME, c’est le type de coopération dont je rêve pour nos deux pays». L’intégration régionale représente par ailleurs, aux yeux de Bernd Pfaffenbach, «une clef pour plus de croissance dans la région, un critère décisif pour plus d’investissement» tout autant que «l’adhésion de l’Algérie à l’OMC». Le tout, il le soutient par «un objectif commun, associer plus de partenaires dans les accords de libre-échange entre l’UE et le pourtour méditerranéen». Il veut aussi «renforcer l’engagement de nos entreprises déjà présentes dans le gaz algérien».

Le directeur de la chambre algéro-allemande a souligné avant eux que «créée en 2005 avec 45 membres, la chambre en compte aujourd’hui 520». Le directeur de la CACI interviendra, lui, en tant que président du Conseil d’hommes d’affaires algéro- allemand créé en 1997. «Le volume d’investissements allemands directs et indirects en Algérie est de 400 millions d’euros, faible certes, mais a toujours été accompagné d’un transfert de technologie et de formation», dira Mohamed Chami. Il relèvera «un fait relativement rare, la visite de deux chanceliers allemands dans un intervalle relativement court, nous avons développé nos relations de coopération industrielles plutôt que commerciales, l’Allemagne constitue pour nous un partenaire de choix».


Les Allemands mettent en avant la qualité de leurs produits

par G. O.

Avant l’intervention de Merkel au dîner, le porte-parole de la délégation des hommes d’affaires allemands, le directeur général de Dywidag international, a souligné que « l’Allemagne est une nation exportatrice de premier choix de par la qualité de ses produits et services ». Il estime que « nous sommes un pays d’idées ». Pour Frank Jaburg, « l’Afrique du nord gagne de plus en plus d’importance pour l’Europe ». Il rappelle que « l’Algérie est le 3è grand fournisseur d’énergie pour l’Europe; l’UPM va élargir pour constituer, au bout, un marché économique commun et ce sera grâce à vous, parce que ce n’était pas évident sans votre participation ».

Ses encouragements vont vers une coopération «pas seulement dans l’énergie mais aussi dans les centrales électriques, les domaines des TIC, l’industrie de la pétrochimie. Il annonce la création en Algérie « dans un avenir proche, d’un complexe de production d’engrais, premier modèle dans le monde, que justifient les besoins croissants des Allemands en engrais ». Il est prévu dans ce cadre, selon lui, « la création de 4.500 emplois pendant sa construction et plus de 700 autres sous-traitants après son démarrage ».

Il fait part de l’existence d’un projet de sécurisation des frontières algériennes maritimes «avec des technologies de pointe et une création d’emplois de haute qualification».

Il rappelle que les Allemands ont installé plus de 414 km² de conduites d’eau pour la ville de Tamanrasset à partir d’In Salah. Il conclut « nous sommes prêts à nous engager davantage dans le marché algérien ».