Saadani porte de graves accusations contre le général Toufik
El Watan, 5 octobre 2016
Le SG du FLN s’est contenté, comme à son habitude, de proférer des accusations sans apporter la moindre preuve. Saadani aurait été chargé, à travers cette énième sortie fracassante, de détourner l’attention des Algériens des vrais problèmes auxquels est confronté le pays sur les plans économique et politique.
Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani a accusé, aujourd’hui mercredi, l’ex chef du DRS, le général Mohamed Mediene dit Toufik d’être l’instigateur de la lettre des 14 moudjahidines ayant demandé son départ de la tête du parti.
« Les groupe des14, 19 … sont tous un. Celui qui a prétendu qu’il est Dieu est l’auteur et l’éditeur (de la lettre des moudjahiddines ndlr). Il est derrière tout cela », a déclaré Saadani, à l’issue d’une réunion des cadres du FLN à l’hôtel Ryad à Alger. Plus grave encore, il a accusé le général Toufik d’être le « fer de lance des officiers de la France », en Algérie. Ces derniers, dit-il, « sont tombés et on les pleure sur l’autre rive de la mer ».
Et d’ajouter : « il y a les officiers de la France, les moudjahidines de la France, les militants de la France au sein du FLN et il y a les intellectuels de la France ». D’après lui, « les officiers de la France sont ceux qui ont géré les périodes de transition ».
Et ce n’est pas tout. Saadani a accusé le général Toufik -mis à la retraite en septembre 2015- d’avoir provoqué les événements de Ghardaïa et d’In salah et d’avoir ramené Rachid Nekkaz de France pour perturber les élections présidentielles de 2014.
Le SG du FLN s’es attaqué à l’Etat français qui a organisé récemment une rencontre sur la crise en Libye sans convier l’Algérie. « Une Humiliation de la part d’un Etat qui se dit ami », dit-il, en s’interrogeant sur le timing choisi pour faire ressortir les dossiers concernant les crânes des résistants algériens et les harkis.
L’actuel chef du FLN s’est contenté, comme à son habitude, de proférer des accusations sans apporter la moindre preuve. Saadani aurait été chargé, à travers cette énième sortie fracassante, de détourner l’attention des Algériens des vrais problèmes auxquels est confronté le pays sur les plans économique et politique.
Farouk Djouadi