Hattab est de retour et s’intéresse à l’amnistie générale

Hattab est de retour et s’intéresse à l’amnistie générale

Par : Anis.Rahmani, El-Khabar, 12 janvier 2005

Hassan Hattab, leader de l’organisation terroriste, groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) a annoncé sa disposition à répondre positivement à la démarche d’amnistie générale si le régime donnerait la base sur laquelle cette démarche est axée.

Il a indiqué également qu’il annoncera ultérieurement la position de l’organisation, c’est à dire si elle accepte ou rejette la démarche adoptée par le président Abdelaziz Bouteflika.

Hattab a exigé que Ali Belhadj, numéro deux de l’ex-FIS dissout soit chargé des négociations politiques avec les autorités. Dans un communiqué surprenant, rendu public par le chef du GSPC, en décembre dernier, dont El Khabar a obtenu une copie par fax, Hassan Hattab, dit Abou Hamza a enregistré l’intérêt qu’affiche son groupe armé à l’égard des développements politiques en Algérie depuis les dernières présidentielles. Il a indiqué que le GSPC observe de prés les scènes, politique, social et médiatique mais qu’il ne serait pas trompé par le régime.

Hattab a ajouté « nous ne serons pas trompés par la politique de l’isolation des parties et les deals suspects ». Dans un nouveau développement, Hattab a exprimé » la possibilité de réussite de l’initiative de l’amnistie générale à travers laquelle le régime veut mettre un terme à la crise que vit le pays à condition qu’il ne négocie pas avec la branche armée de l’organisation, sans sa branche politique, comme il a été le cas du temps de la trêve qui a prouvé son échec ».

Pour Hassan Hattab, « le mieux placé pour représenter cette branche politique est Cheikh Ali Belhadj, compte tenu de la confiance dont il jouit, parmi la Jamaa (groupe) en particulier et parmi les musulmans en général ».

Il a considéré que « la réconciliation est ambiguë car le président en a un concept qui est différent de celui de son chef du gouvernement ».

« l’amnistie générale est elle-aussi ambiguë et n’a aucune plat-forme politique ou juridique ou procédurale selon laquelle on peut la accepter ou rejeter, ce qui pousse le GSPC à refuser d’entrer dans des solutions truquées », Hattab a-t-il précisé.

Il a suggéré que l’amnistie générale comprenne une plat-forme qui définit une série de question , dont la vérité sur ce qui s’est passé depuis l’arrêt du processus électoral en 1991, le retour du FIS dissout, l’ouverture su champs politique, le démantèlement de ceux qui ont été armés par le pouvoir, la libération des prisonniers, le retour des frères à l’étranger, la tenue d’un congrès national auquel participent les parties qu conflit, à savoir le pouvoir et le FIS.