Emprisonné pour l’explosion de l’aéroport d’Alger, en 1992
Emprisonné pour l’explosion de l’aéroport d’Alger, en 1992
El Askri évoque la loi sur la concorde
El Khabar, 3 août 2009
La demande de Djamal Eddine El Askri, dernière personne impliquée, dans l’affaire de l’explosion de la bombe, au niveau de l’aéroport d’Alger, en 1992, relative à sa libération, dans le cadre de l’application des mesures de la loi sur la concorde a été rejetée, causant la déception de toute sa famille.
L’épouse de Djamal Eddine El Askri, actuellement incarcéré, à Tazoult, à Batna, a déclaré à El Khabar, qu’il avait adressé une lettre au président de la République, lui demandant d’intervenir, vu que sa relation avec un des inculpés dans l’explosion ne signifiait pas son inculpation. Il avait invoqué également la loi sur la concorde, notamment que son inculpation n’est nullement liée aux actes exclus par cette dernière, soit, les massacres collectifs, les violes, et à la mise d’explosifs, dans les lieux publiques.
Le tribunal avait jugé Djamal Eddine El Askri, pour « affiliation à un groupe terroriste », et avait décidé son emprisonnement perpétuel, vu que sa relation avec l’organisateur principal de l’opération, Hocine Abderrahim, l’ancien président du Syndicat Islamique des Travailleurs, dissout, a été prouvé. Djamal Eddine El Askri, avait alors mis sa voiture à la disposition de Hocine Abderrahim, pendant la préparation de l’opération.
Hocine Abderrahim, a été exécuté, le 31 août 1993, à l’instar de Rachid Hechaïchi, un pilote exerçant à Air Algérie, et deux autres individus, Said Soussane et Mohamed Rouabhi.
Par ailleurs, le professeur Djemid Aissani, avocat du prisonnier, considère que contenu du jugement impliquant l’emprisonnement, ne constitue pas une raison, pour l’administration pénitentiaire, pour maintenir Djamal Eddine El Askri en prison. D’autre part, la famille du prisonnier invoque la clémence, vu que Djamal Eddine El Askri, est emprisonné depuis 17 ans.
03-08-2009
Alger par Hamis Yess. Traduit par S.A.