Note d’information de Abdelhamid Benhadj
Abdelhamid BENHADJ
BISMI ALLLAH WA SALATE WA SALAM ALA RASSOULI ALLAH !
Deux ans après sa libération et après avoir passé douze années de prison sans un seul jour de grâce dont le seul motif est d’avoir cru en la voie pacifique et démocratique, celle des urnes (sendouk el intikhab) ; cheikh ali BENHADJ est toujours persécuté par les tenants du pouvoir en algérie.
A sa sotie de prison les tenants du pouvoir lui ont imposé injustement ( comme d’ailleurs sa condamnation à douze années de prison ) dix interdictions, dont l’interdiction de travailler afin de subvenir aux besoins de sa famille qui se compose de sept personnes.
Après deux ans les interdictions au nombre de dix ont donné naissance à d’autres interdictions comme par exemple celle de quitter la willaya d’alger où celle de recevoir ou rendre visite à des gens sans les exposer à la persécution des agents de la sécurité en les filmant par des caméras ou en leur ordonnant de décliner leurs identités et leurs adresses afin de pouvoir les convoquer plus tard par leurs commissariats respectifs et les intimider par des provocations verbales.
Comment peut-on mobiliser autant de moyens humains et matérielles et dépenser autant d’argent pour essayer d’isoler cheikh ali BENHADJ du peuple par la voie de la persécution et du chantage.
En deux ans cheikh ali BENHADJ a été interpellé plus de cinquante fois et moi son frère abdelhamid BENHADJ plus de trente fois ( une moyenne de plus de deux interpellations par mois ) à l’heure de la réconciliation nationale et au rendez-vous de l’amnestie générale.
Un embargo médiatique a été décrété par les tenants du pouvoir pour isoler et faire sombrer dans l’oubli cheikh ali BENHADJ non en tant que personne physique mais en tant que personne véhiculant l’idée d’instauration d’un état islamique si DIEU le veut et avec l’approbation du peuple algérien ; a tel point qu’aucun journaliste algérien n’ose dénoncer ce terrorisme d’état et les violations concrètes des droits de l’homme par le pouvoir algérien en place ( à quelques très rares exceptions ).
Ces quelques lignes ont été écrites à l’occasion de la deuxième année de la libération de mon frère cheikh ali BENHADJ dans le souci d’interpeller et de rapprocher l’image à l’opinion nationale et internationale sur les droits de l’homme, la réconciliation nationale et l’amnestie générale en algérie.
ESSALEM ALAYKOUM WA RAHMAT ALLAH WA BARAKATOUH !
Abdelhamid BENHADJ
Alger le 2 juillet 2005