Education nationale : les économes et adjoints de l’éducation mécontents

Education nationale : les économes et adjoints de l’éducation mécontents

El Watan, 8 mars 2016

Les adjoints de l’éducation et les économes ne veulent plus patienter et ont décidé de réagir face à la « lenteur » de la tutelle dans la prise en charge de leurs revendications.

Ces deux corps organisés dans le cadre de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) ont décidé, suite à des réunions tenues samedi dernier, de recourir à la protestation comme réponse à la lenteur de la tutelle dans la prise en charge de leurs revendications.

La Commission nationale des adjoints de l’éducation considère qu’en retardant la concrétisation des points antérieurement négociés, la tutelle tente de gagner du temps. Chose qui est inacceptable pour le syndicat.

Même son de cloche du coté des économes. La commission regroupant ces travailleurs souligne qu’un sentiment de désespoir et de profond mécontentement est répandu parmi les fonctionnaires d’où l’envisagement de la protestation.

Ces deux corps affirment tenir à la réalisation de la totalité de leurs revendications et qui consiste, en somme, en une revalorisation socio professionnelle et plus de justice avec les autres travailleurs du secteur.

Les adjoints de l’éducation prévoient une grève nationale le 19 mars accompagné d’un sit-in devant l’annexe du ministère de l’éducation à Ruisseau le même jour. Le sit-in prévu mercredi 9 mars est de ce fait annulé.

Aussi, la commission nationale des fonctionnaires des services économiques appelle à des actions de protestations à plusieurs niveaux Dans un premier temps, des sit-in vont se tenir chaque mardi au devant la direction de l’éducation de chaque wilaya.

Ces deux corps organisés dans le cadre de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) ont décidé, suite à des réunions tenues samedi dernier, de recourir à la protestation comme réponse à la lenteur de la tutelle dans la prise en charge de leurs revendications.

Mina Adel