Education : «La grève illimitée est inévitable»

Education : «La grève illimitée est inévitable»

par M. Aziza, Le Quotidien d’Oran, 4 janvier 2014

Déçue par les résultats de la rencontre du ministère de l’Education nationale avec la fonction publique, l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) brandit la menace d’investir de nouveau le terrain de la protestation. «La grève illimitée est inévitable», nous dira Messaoud Arbaoui, porte-parole de l’Unpef. Il a affirmé que le conseil national de l’Unpef va se réunir pour décider le retour à la grève «illimitée» gelée par le syndicat, le 24 novembre dernier, après discussion avec la tutelle. L’Unpef parle de contradiction entre les institutions de l’Etat. «Le ministre de l’Education s’est montré favorable pour répondre positivement à nos revendications, qualifiées de légitimes et raisonnables, et voilà que la fonction publique rejette nos revendications». Et de poursuivre : «C’est l’Etat dans l’Etat». Il a précisé que son syndicat et le secteur de l’éducation sont sous la tutelle de Baba Ahmed et non pas de la fonction publique. «Notre ministre doit respecter ses engagements», a affirmé M. Arbaoui.

A noter que la principale revendication de l’Unpef est l’intégration de certaines catégories d’enseignants du cycle primaire et moyen dans les postes correspondant à leurs profils, en application des lois et règlements et ce, sans conditions.

L’on cite la promotion au poste de directeur adjoint du primaire et la participation des censeurs et des conseillers d’éducation au concours professionnel. Il s’agit, en outre, de la promotion des censeurs au poste de directeur de lycée et des conseillers d’éducation à celui de directeur du moyen.

L’Unpef a demandé à ce que l’accès au poste de directeur adjoint dans le cycle primaire se fasse via une inscription sur les listes d’aptitude professionnelle au lieu de concours d’aptitude. Bien que le ministère ait exprimé son accord ponctué par la signature d’un PV entre les deux parties, mais la fonction publique a exprimé son refus aux revendications de l’Unpef mettant ainsi le ministre de l’Education dans l’embarras.