Rassemblement des associations devant l’APC des Issers (Boumerdès)

Rassemblement des associations devant l’APC des Issers (Boumerdès)

El Watan, 23 avril 2007

Une quarantaine de citoyens représentant près d’une dizaine d’associations activant à l’échelle de la commune ont organisé hier matin un rassemblement devant le siège de l’APC des Issers (Boumerdès). Les manifestants se disent insatisfaits de l’état de développement dans leur commune.

Ceux-ci n’ont pas manqué de fustiger la politique de gestion des affaires de la commune par l’assemblée actuelle « qui a pourtant bénéficié d’importantes subventions ». « Le P/APC n’associe plus les représentants de la société civile à la gestion du programme de développement dans notre commune », déclare un président d’une association locale. « Il y a un abus de pouvoir énorme dans notre commune », déplore un citoyen. Après avoir attendu un instant dans l’enceinte de cette APC, les contestataires ont décidé par la suite d’aller voir le P/APC. Mais ni le maire ni le vice-président n’étaient disponibles pour les recevoir. Par conséquent, les manifestants ont dégagé une délégation qui a été reçue promptement par la chef de daïra. Lors de cette réunion, la première responsable de daïra a tenu à préciser, en s’adressant aux présidents des associations représentées à cette rencontre, que leurs problèmes relèvent de la responsabilité du P/APC. « C’est au P/APC de s’occuper des problèmes des citoyens, moi je ne peux pas remplacer le maire », a-t-elle expliqué. Pour leur part, les citoyens, après avoir signalé les multiples problèmes qui empoisonnent leur quotidien, ont dénoncé la manière avec laquelle les autorités locales gèrent l’argent affecté pour le développement de leur commune. Ils dénoncent « le bricolage dans les travaux de revêtement des routes urbaines et rurales de la commune ». Les représentants de la société civile ont évoqué, entre autres, le problème de l’eau potable à Ikadrithens. « On achète de l’eau potable à 800 DA la citerne, malgré le raccordement au réseau d’AEP », déplore un citoyen devant la chef de daïra.

Ramdane Koubabi