Levée du contrôle judiciaire sur les délégués des ârchs

TIZI OUZOU

Levée du contrôle judiciaire sur les délégués des ârchs

Le Quotidien d’Oran, 29 décembre 2003

Sur requête du parquet général près la cour de Tizi Ouzou, une levée du contrôle judiciaire a été décidée, hier, pour les délégués des «ârchs» mis en cause dans des affaires liées aux évènements survenus dans la région, depuis le printemps 2001. La mise sous contrôle judiciaire, faut-il le rappeler, touche plus d’une dizaine de délégués, dans les rangs de la coordination des «ârchs» de Tizi Ouzou, pour la plupart, déjà arrêtés et mis en liberté provisoire. Du côté des délégués concernés, on signale des cas d’inculpation dans des affaires d’empêchement des élections, tant celle de mai que celle d’octobre 2001, sabotage et destruction des biens de l’Etat, mise à sac du siège de la JSK et port illégal de robe de juge ou d’avocat. Ce dernier chef d’accusation s’adresse uniquement au délégué des «Genêts», Belaïd Abrika. Enfin, il est à préciser que la mesure prise, hier, par la parquet général de Tizi Ouzou, semble s’inscrire dans la logique du processus de mise en oeuvre du dialogue lancé par le chef du gouvernement, lequel dans un récent communiqué, a indiqué avoir instruit les institutions judiciaires, de lever toutes les poursuites contre les délégués des «ârchs», mis en cause par la justice. Le même communiqué indiquait, par ailleurs, que des instructions ont été données aux employeurs publics pour trouver une solution aux problèmes d’employés licenciés pour des raisons liées aux évènements de Kabylie.

Mohand Maokli