Le FFS plaide pour la reconstruction du consensus national

Pour remettre le pays sur les rails de la sécurité

Le FFS plaide pour la reconstruction du consensus national

El Watan, 2 avril 2016

C’est à partir d’El Oued que le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou, a rappelé l’attachement de sa formation au projet de consensus national.

Unique alternative pour remettre le pays sur les rails de la sécurité et de la prospérité. Mais pour reconstruire ce consensus national, il faut, selon Nebbou, une certaine éthique caractérisée par une unité nationale, une paix civile, une solidarité active et aussi à des instruments de mobilisation et de vigilance. Le FFS n’envisage pas de baisser les bras, ne lésinera sur aucun moyen et n’épargnera effort pour la concrétisation de ce projet.

Ainsi, M. Nebbou a appelé, à partir de la ville aux mille coupoles, à l’unité, à la paix civile et à la solidarité nationale. «Pour réaliser les aspirations à la liberté, à l’égalité devant la loi, à la justice sociale, à la dignité de tous les Algériens, nous n’avons qu’un chemin à ouvrir et à sécuriser ensemble, celui de l’unité, de la paix civile et de la solidarité nationale. Des aspirations qui ne peuvent être réalisées qu’avec la mobilisation et la vigilance», a-t-il souligné, en mettant en garde ceux qui voudraient tuer — jusque dans les cœurs des Algériens — ces aspirations pour lesquelles un million et demi de chouhada se sont sacrifiés et qui devraient être appliquées et protégées par un Etat au service de tous les Algériens.

«Ceux-là sont — par la corruption de leurs idées d’abdication des conquêtes historiques du peuple algérien et par leur déni du droit des Algériens à la liberté, à la justice et à la dignité — au service des forces de division, de destruction, de démoralisation et de corruption dans le monde entier», déplore Nebbou, qui a rendu hommage au fondateur du parti, décédé en Suisse le 23 décembre dernier, inhumé dans son village natal, Aïn El Hammam.

«L’espoir nous a été inoculé par le moudjahid et regretté Hocine Aït Ahmed. La vie de ce militant exceptionnel — qui a consacré 70 ans de son existence à la lutte d’abord pour la libération de son pays de l’ignoble domination coloniale, puis à la lutte pour la démocratie, la justice et la liberté pour son peuple — fut pleine d’enseignements sur le militantisme», a expliqué Nebbou, précisant que même la mort d’Aït Ahmed a été pleine d’enseignements ; elle a rappelé au monde que les Algériens sont un peuple qui a une histoire nationale de lutte pour la liberté et la dignité. Les Algériens sont capables de comprendre les défis du siècle, de les relever et les réussir.

«Les Algériens peuvent réussir malgré la misère et la propagande des ennemis impitoyables et des esprits faibles qui poussent comme des ronces au milieu de la crise, se hissent au premier rang et parlent haut pour appeler à l’abdication», note Nebbou. Et de rappeler avec fiertéque le peuple algérien, de toutes les régions du pays, a rendu hommage à Si L’Hocine et, à travers lui, à tous les hommes de parole et d’honneur et aux milliers de martyrs qui ont permis à notre pays de retrouver une place au sein des nations libres.
Nabila Amir