Sanctions éventuelles du CIO contre des athlètes algériens boycotteurs des Israéliens: Démenti du Comité olympique algérien

Sanctions éventuelles du CIO contre des athlètes algériens boycotteurs des Israéliens: Démenti du Comité olympique algérien

par Kamel Mohamed, Le Quotidien d’Oran, 17 octobre 2011

Des informations ont fait état d’éventuelles sanctions que pourrait prendre le Comité olympique international (CIO) à l’encontre du Comité olympique algérien du fait du refus des athlètes algériens d’affronter des Israéliens dans des compétitions officielles internationales.

Ces informations ont été rapportées par une agence de presse allemande, selon laquelle le CIO compte saisir le COA quant à l’attitude des athlètes algériens. Le CIO aurait même menacé de priver les athlètes algériens de participation aux prochains Jeux olympiques de Londres en 2012, selon la même source. Le CIO craindrait en fait que ce comportement ait un effet d’émulation auprès d’autres athlètes des pays arabes et musulmans d’où ses «menaces» par l’intermédiaire de l’agence allemande.

Contactés par nos soins, le secrétaire général du COA, M. Hacene Chikh, a affirmé que l’instance qu’il dirige «n’a rien reçu du Comité olympique international (CIO)». Soulignant que «le COA ne réagit pas aux écrits de la presse», il a précisé «qu’aucune correspondance officielle dans ce sens n’est parvenue au COA». Il faut préciser que l’agence de presse allemande évoquait «les intentions du CIO de saisir le COA».

Cette campagne médiatique a été enclenchée suite au «refus» de la judoka algérienne, Meriem Moussa, d’affronter une Israélienne à la Coupe du monde de judo qui s’était déroulée en Italie au début de ce mois. Une attitude saluée par plusieurs sportifs arabes et musulmans. Il en est de même pour un autre boxeur algérien qui se serait retiré du combat « en signe de refus d’affronter un Israélien », sachant que l’Algérie n’a jamais établi des relations avec l’Etat hébreu. Le secrétaire général du COA a tenu à démentir les informations rapportées à ce sujet, affirmant que «la judoka algérienne était blessée et ne pouvait pas participer au combat». Quant au boxeur, il n’a pas pu combattre contre un Israélien «à cause du surpoids», selon M. Chikh. En d’autres termes, les raisons ayant empêché ces athlètes algériens de disputer leurs matches restent «objectives» et tout ce qui a été dit ou écrit par la suite reste «des articles de presse», a précisé M. Chikh.