La wilaya d’Alger exige une lettre explicative

CONFÉRENCE DE LA CNLTD DU 21 JUILLET

La wilaya d’Alger exige une lettre explicative

Le Soir d’Algérie, 17 juillet 2014

Au sein de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, on n’est pas certain que la conférence thématique prévue le 21 juillet prochain se tienne pour cause de tracasserie bureaucratique.
M. Kebci-Alger (Le Soir) – En effet, la demande y inhérente n’a été officiellement déposée auprès des services de la wilaya que mardi dernier, apprend-on auprès du chargé de la communication de Jil Jadid, parti membre de la CNLTD chargé de l’organisation de cette manifestation. En fait, il s’agissait de compléter ladite demande formulée cinq jours auparavant, affirmera Sofiane Sakhri, par un document tout ce qu’il y a d’inédit. Il a été exigé d’adjoindre au dossier de demande d’autorisation une lettre explicative du contenu de la conférence avec en sus, un engagement écrit des trois membres du parti de Jil Jadid au nom desquels cette demande a été formulée. Une «nouveauté » administrative, avouera notre interlocuteur à laquelle le parti de Soufiane Djilali se pliera néanmoins avec l’espoir de voir la manifestation se tenir à l’endroit et à l’horaire convenus, soit le 21 juillet prochain à la salle Mohamed-Zinet de l’Office Riadh el Feth d’Alger à partir de 22h. Et les préparatifs de cette première conférence thématique qu’animera l’ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, seront à l’ordre du jour du sommet de la CNLTD prévu hier soir au siège national du MSP. Une rencontre au cours de laquelle les premiers responsables du RCD, du MSP, de Nahda, du FJD, de Jil Jadid et de l’ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, étudieront la nouvelle version de la plateforme sur la transition démocratique. Une nouvelle version élaborée par la commission politique de la CNLTD la semaine dernière à la lumière des recommandations de la conférence nationale sur la transition démocratique tenue le 10 juin dernier. Il s’agira, en effet, pour Abderezzak Mokri, Mohcine Belabbas, Mohamed Douibi, Soufiane Djillali, Abdallah Djaballah et Ahmed Benbitour d’adopter ce nouveau document ou d’y apporter quelques aménagements surtout que ladite commission politique n’a pas jugé utile d’y mentionner l’impérative association de l’institution militaire dans toute option de transition démocratique comme préconisé notamment par l’ancien chef du gouvernement Mouloud Hamrouche. Ce qui est loin de relever d’une quelconque omission puisque Sakhri, luimême membre de cette commission politique, dira que ce point a été délibérément mis de côté du fait que chacun des membres de la Coordination et des participants au rendez-vous de Zéralda du 10 juin dernier, avait son propre point de vue à ce sujet. Ceci au moment où d’autres propositions ayant fait l’unanimité ou presque ont été greffées à la palteforme comme la question de la réconciliation nationale ou encore le dossier de la corruption dont il a été relevé la nécessité d’engager le plus large débat avec le peuple avec, dans cette perspective, des conférences thématiques y inhérentes.
M. K.