Le deuxième colloque des 5+5 sur la sécurité aérienne s’ouvre à Alger

Le deuxième colloque des 5+5 sur la sécurité aérienne s’ouvre à Alger

Éviter un scénario à la 11 septembre

Par : Rédaction de Liberte, 27 juin 2007

Les travaux du deuxième colloque sur la sécurité aérienne de l’initiative “5+5 Défense”, auxquels prennent part les 10 pays formant ce groupe, se sont ouverts, hier au Cercle national de l’Armée nationale populaire (ANP) de Béni Messous (Alger). Cette initiative compte cinq pays de la rive sud de l’ouest de la Méditerranée, à savoir l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Mauritanie et la Libye ainsi que cinq pays de la rive nord, à savoir la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et Malte. Lors de l’ouverture des travaux de ce colloque, qui doivent durer deux jours, le chef du département emploi et préparation de l’état-major de l’ANP, le général Amar Amrani, a précisé que cette rencontre répond à la déclaration des ministres de la Défense du groupe lancée le 21 décembre 2004 à Paris, appelant à la définition “des grandes lignes d’une coopération effective entre les membres du groupe dans les domaines d’intérêt commun”. Le général Amrani a souligné, dans ce contexte, que le renforcement de la paix et de la stabilité dans la région méditerranéenne à travers la consolidation du partenariat entre les pays des deux rives constitue “un enjeu majeur” pour l’action du groupe.

Il a souligné, en outre, que ce colloque a pour objectif “la mise en œuvre d’un organisme de coopération efficace dans le domaine aérien”. Cette coopération s’avère nécessaire si nous voulons faire face, ensemble et dans les meilleures conditions, au phénomène du terrorisme qui constitue une menace pour la communauté internationale, d’autant plus qu’il utilise des avions civils, a-t-il souligné. Par ailleurs, le général Amrani a souligné que “la concrétisation de la coopération entre les dix pays membres du groupe” est de nature à permettre de prévoir des évènements à travers l’échange d’informations”, ce qui, a-t-il dit, est à même de “réduire les dangers du terrorisme international en Méditerranée et d’assurer, par conséquent la paix et la stabilité” dans la région. De son côté, le chef d’état-major des forces de défense aérienne du territoire, le général Ali Bekkouche, a mis en exergue la priorité qu’accorde le groupe des “5+5 Défense” à la sécurité dans la région de la Méditerranée.

Le groupe aspire à ce que la sécurité soit dans le futur “fondée sur les principes d’échange opérationnel, de confiance et de transparence”, a-t-il dit. Il a, par ailleurs, rappelé que l’Espagne était en première ligne dans l’animation de la première étape de contact du groupe des “5+5 Défense”, à la faveur de la tenue, en 2005, d’un colloque sur “les moyens de coordonner la pénétration des espaces aériens et maritimes dans les cas d’urgence et de catastrophes naturelles”. Après avoir indiqué que la réunion tenue en Espagne avait été suivie par la réunion d’Alger, en décembre 2005, le même responsable a ajouté que Paris a abrité, par la suite, le premier colloque sur la sécurité aérienne qui, a-t-il dit, fut marqué par la présentation d’“un bref exposé sur les défenses aériennes du groupe”.