Sortie de la 50e promotion de sous-officiers de l’école de Sidi Bel-Abbès

Sortie de la 50e promotion de sous-officiers de l’école de Sidi Bel-Abbès

Le général Bousteïla préside la cérémonie

Par : A. BOUSMAHA , Liberté, 17 juin 2010

Le général-major Ahmed Bousteïla, commandant de la Gendarmerie nationale, accompagné des autorités civiles et militaires de la wilaya et en présence de nombreux invités, a présidé hier à l’école des sous-officiers de la Gendarmerie nationale de Sidi Bel-Abbès la cérémonie de sortie de la 50e promotion de sous-officiers gendarmes, d’agents de la police judiciaire et de l’ordre public.
Cette promotion, forte de 1 501 sous-officiers, d’agents de la police judiciaire et de l’ordre public, ayant reçu une formation de deux années, a été baptisée du nom du martyr Attar Abbès. Ce dernier est né le 2 décembre 1912 à Sidi Bel-Abbès. Dans une allocution de bienvenue, le directeur de l’école, le colonel A. Asfandji, a mis en exergue les efforts déployés par la Gendarmerie nationale pour la formation des sous-officiers gendarmes ainsi que les actions de recyclage ou de perfectionnement du personnel et agents de la Gendarmerie nationale, pour leur mise à niveau afin de les adapter aux nouvelles techniques de contrôle en tenant compte des changements opérés dans la lutte contre la criminalité et le grand banditisme. Le directeur de l’école a également salué les efforts des formateurs et conférenciers parmi les cadres de l’Armée nationale populaire, la Gendarmerie nationale, de l’université et de la justice qui, a-t-il dit, n’ont ménagé aucun effort pour concrétiser les aspirations de la promotion sortante. La cérémonie a été marquée par la remise de grades et de prix à treize majors de promotion, suivie d’une parade militaire et la passation de l’emblème national entre la promotion sortante et celle en formation. Lors d’un point de presse, le colonel Boulesnan Youcef, directeur des écoles de formation au niveau du commandement de la Gendarmerie nationale, a indiqué que la modernisation introduite par la Gendarmerie nationale s’effectue à travers la mise en œuvre de plans de développement intégrant les nouvelles technologies et la spécialisation des personnels a permis d’accroître les capacités d’action et d’intervention pour faire face aux menaces et défis induits par le développement de la criminalité dans toutes ses formes et des facteurs générateurs de préoccupations sécuritaires. Ce qui permettra à la Gendarmerie nationale de disposer de l’expertise nécessaire pour réagir et surtout de prévenir et d’anticiper les nouvelles menaces criminelles. à cet effet, nous apprenons que l’Algérie a signé des accords et des conventions de coopération avec la Gendarmerie française, la Garde civile espagnole, l’Armée des carabiniers italiens, la Police scientifique de Turquie, la BK allemande et le FBI des USA. à ce sujet, le colonel Youcef Boulesnan a indiqué que des cadres et les agents de la gendarmerie ont bénéficié de cycles de formation assurés par le FBI, dans le domaine des techniques d’investigation de la Police judiciaire. Toujours dans le cadre de la lutte contre la criminalité, la gendarmerie travaille en étroite collaboration avec les pays du Sahel tels le Mali, le Niger, la Mauritanie, et la Rasd. Ainsi, des sections de ces pays bénéficieront de cycles de formation au sein des écoles de Sétif et de Zéralda. De son côté, le colonel Abderrahmane Ayoub a déclaré à Liberté que “la Gendarmerie nationale se fixe comme objectif d’atteindre un effectif de 120 000 hommes tous grades confondus en 2011. Le plus important pour le moment, ce sont les développements pour la mise à niveau de ses unités dans le but d’assurer une meilleure occupation du terrain, par la valorisation de la ressource humaine et l’acquisition de moyens scientifiques et techniques modernes d’investigation. La concrétisation de cette stratégie de développement, qui passe inéluctablement par la dynamisation des missions de police et la relance des activités de lutte contre la criminalité, a nécessité une revalorisation des potentiels de la Gendarmerie nationale, notamment la formation de haut niveau au sein de l’institut de criminologie et criminalistique. à ce propos, la Gendarmerie nationale a même prévu une section d’entomologie et la mise en place d’une base de données qui consiste à répertorier les insectes par catégorie et par région”.