Jean-Louis Bruguière: GSPC est la plus dangereuse menace en méditerranée

Jean-Louis Breguiere à El Khabar:

GSPC est la plus dangereuse menace en méditerranée

De Paris : Anis.Rahmani, El Khabar, 10 mars 2005

Le doyen des juges de Français chargé des affaires du terrorisme, Jean-Louis Breguiere a déclaré que la plupart des menaces terroristes visant la France et les pays de l’union européenne demeurent celles du terrorisme provenant de la rive sud de la méditerranée et particulièrement du Maroc en Egypte passant par l’Algérie et la Lybie.

Lors d’une rencontre avec lui à Paris, le magistrat français n’a pas hésité à affirmer que la disparition des menaces du Group islamique armé (GIA)) a ouvert la voie à de nouveaux risques venant du Groupe Salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

Il a dit que « les pays européens sont dans un état plus instable avec la croissance de la mondialisation de la violence », précisant dans ce contexte que l’organisation du groupe salafiste pour la prédication et de combat est parmi les organismes sanguinaires dans le région méditerranéens et il est parvenu à étendre ses réseaux dans la région du Sahel.

Jean-Louis Breguiere a expliqué son intéressement aux risques du GSPC par le fait que « ses menaces, même si elles ne visent pas la France directement, nous avons une vision globale de ces menaces dans la mondialisation de la violence ».

Il a expliqué que « tout le monde est conscient de la nécessité de coordonner les efforts d’assurer un contrôle efficace de l’activité de ces groupes au Sahel » ajoutant que « cette région est extrêmement difficile et ses pays ont besoin de gros moyens, surtout que le GSPC possède de gros moyens militaires », insistant que « cette organisation terroriste a des liens dans des pays du Sahel et la France est en train de suivre les développements dans la région qui constituent les centres d’intérêt des grands pays comme les Etats-Unis d’Amérique ».

Il a admis qu’ « il y a en France quelques éléments proches au GSPC mais ils ne sont pas actifs et ne sont pas des membres de réseaux dangereux ».

M. Jean-Louis-Louis Breguiere a évité de commenter la politique de l’amnistie générale et de la concorde nationale adopté par le président Abdelaziz Bouteflika, cependant il a appelé les autorités algériennes à faire
(coupé)