Sécurité maritime : Exercice algéro-français en Méditerranée

Sécurité maritime : Exercice algéro-français en Méditerranée

El Watan, 1er mars 2010

A partir de demain et jusqu’au 19 mars 2010, les forces navales françaises et algériennes organisent un exercice de surveillance et de sécurité maritime en Méditerranée.

Baptisée « Raïs Hamidou 10 », cette manœuvre s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération dans le domaine de la défense signé le 21 juin 2008 entre l’Algérie et la France. L’objectif assigné à cet événement est le développement et l’interopérabilité entre les unités et le partage des expériences et des connaissances, favorisant ainsi l’aptitude des deux parties à opérer conjointement et à répondre, le cas échéant, à une situation de crise comme la pollution, le sinistre en mer et le trafic illicite. La première phase, qui se déroulera du 2 au 9 mars à quai, au port de Toulon, se veut une phase de préparation des activités à la mer avant d’entamer la deuxième – du 9 au 13 mars – entre Toulon et Oran.

Du 13 au 16 mars se déroulera la troisième phase sur les côtes algériennes avec une opération aéro-maritime conjointe de recherche, d’interception et de secours en mer. Quant à la dernière étape – du 16 au 19 mars – elle sera dédiée à un débriefing général et à une escale à Alger. A cette opération d’importants équipements terrestres, navals et aériens ont été affectés, ajoutent nos sources, par la France et l’Algérie. En effet, il s’agit, pour le volet naval, de Germinal, une frégate française de surveillance, Kalaât Beni Rached, un bâtiment algérien de débarquement, d’une corvette lance-missiles algérienne, de deux vedettes des garde-côtes algériennes, d’un navire de sauvetage algérien et d’un navire plastron.

L’exercice prévoit également la participation de l’équipement aéronautique. Ainsi, Lynx, un hélicoptère français, un aéronef algérien de surveillance maritime et l’avion de patrouille maritime français Atlantique 2 de la base aéronautique navale de Nîmes-Garons ont été dégagés pour survoler le lieu des manœuvres. Les deux pays ont également réservé à cet exercice la participation d’un groupe de fusiliers marins algériens, celle du Centre national opérationnel de surveillance et de sauvetage d’Alger (CNOSS), des centres d’entraînement à terre de la base navale de Toulon et du Centre d’opérations maritimes de Toulon (COM).

Par M. F. Gaïdi