Affaire des otages du Sahara: Pessimisme en Suisse

Affaire des otages du Sahara

Pessimisme en Suisse

El Watan, 9 janvier 2008

L’Algérie n’aurait pas collaboré avec la justice suisse en ce qui
concerne le dossier des otages du Sahara qui remonte à 2003.

C’est ce qu’a regretté le juge d’instruction fédéral, Ernst Roduner,
chargé de l’enquête préliminaire sur le kidnapping par le GSPC de 32
otages européens dont quatre Suisses. Selon le Tagesanzeiger, le
magistrat Roduner n’a pu avoir aucune aide algérienne en matière
d’informations ou d’éclairage sur les responsables de ce rapt. Cette
sortie du juge d’instruction coïncide avec sa remise du dossier au
ministère public de la confédération (MPC), chargé des procédures
judiciaires, qui devra statuer « d’ici deux à trois mois » sur la
poursuite ou non de l’affaire, selon une source du MPC contactée hier.
Les propos du juge Roduner, d’après un journaliste suisse, rendent
l’issue pessimiste pour les victimes de ce rapt, car le magistrat
doutant fort de la poursuite de l’instruction en « l’absence
d’information », côté algérien.

Adlène Meddi